La période d’intérim du président de la République prend fin ce soir à minuit. Dioncounda Traoré endossera-t-il aussi facilement les atours du président de transition ou aura-t-il à compter encore avec la résistance des pro-putschistes ?
L’Accord-cadre du 06 avril 2012 est devenu tout à la fois la Bible et le Coran. Livres révélés donc sacrés, parole divine donc immuable, ce document est invoqué selon les circonstances et les intérêts des différents camps. Il y a quelques jours, pour justifier son refus de se plier aux diktats de la Cédéao de maintenir vaille que vaille Dioncounda Traoré comme président de la transition pendant une période de douze mois au moins, le capitaine Amadou Haya Sanogo a rappelé que l’Accord-cadre qu’il a signé avec la Cédéao ne prévoit pas une durée pour la transition et ne fait nullement allusion à un président de la transition en particulier. Ce qui est dit est dit, ce qui est signé est signé. Il faut s’en tenir à ça. Conciliant, il consulte ses nombreux « amis » et collaborateurs puis fait injonction au Premier ministre d’organiser d’urgence une convention nationale présidée par le président de la République par intérim.
Ce dernier, Dioncounda Traoré, ne perd pas de temps et saute dans le 1er avion à destination d’Abidjan (pour on ne sait quelle raison) afin d’y recevoir ses « ordres » Le voyage sera fructueux et le conseil, judicieux car il n’attend même pas son retour à Bamako pour entonner le même couplet que le capitaine : l’Accord-cadre ne prévoit pas de convention nationale, mais de concertation entre le Cnrdre et la Cédéao à l’expiration des quarante jours d’intérim. Ce qui est dit est dit, ce qui est signé est signé. Il faut s’en tenir à ça.
Un nouveau dialogue de sourds est ainsi entamé entre les deux chefs du pays. Lesquels savent tous deux qu’ils sont pris en otage.
Amadou Haya Sanogo, non pas seulement parce qu’il s’est constitué un regroupement de partis politiques, associations, syndicats et personnalités qui l’épaulent (lui et ses camarades qui veillent au grain), mais parce qu’il a placé grand espoir dans la médiation du président burkinabé, Blaise Compaoré.
Dioncounda Traoré, non pas parce que lui aussi compte sur un regroupement de partis politiques, associations, syndicats et personnalités qui le poussent à la résistance, mais parce que, investi depuis peu mais ayant réussi à se faire adopter par le « syndicat » des chefs d’Etat, il est chouchouté par Alassane Dramane Ouattara de la Côte d’Ivoire et Blaise Compaoré du Burkina Faso.
Le sort du Mali, sur requête de la junte ou plainte de la classe politique, se discute et se joue ainsi au gré de rencontres de rejouissances dans diverses capitales de la sous-région. Consacrant de fait le transfert de souveraineté nationale concédé par le Mali de Dioncounda Traoré et d’Amadou Haya Sanogo.
Le Premier ministre est chargé, pour sa part, de faire le majordome. Mais même plein de pouvoirs, un majordome est avant tout un domestique dont le premier devoir est d’exécuter ordres et instructions donnés par le maître. Il y en a deux. Auquel le chef du gouvernement de la transition obéit-il ? Selon des indiscrétions, Cheick Modibo Diarra serait presque tous les jours sur le chemin de Kati. Est-ce pour y rencontrer la junte ? Peut-être. Toujours est-il qu’il aurait récemment discuté avec le putschiste en chef. Et qu’après cette entrevue, le capitaine Sanogo est apparu à la télé nationale pour se plier à la volonté de la Cédéao d’imposer Dioncounda Traoré comme président de la transition pour douze mois et plus, si affinité.
Mais selon des rumeurs captées ça et là, son camp (la Copam dont le MP22) et une certaine frange de ses troupes ne seraient pas près d’accepter aussi facilement la reddition de leur maître. Ils n’auraient pas renoncé à tenir « leur » convention nationale contre vents et marées, et ne seraient prêts à aucune concession en faveur de l’autre camp, le front du refus.
Et ce n’est certainement pas les forces en attente de la Cédéao qui les empêcheraient de manifester demain, comme ils en ont l’intention, afin d’entretenir le chaos.
La venue à Bamako d’une délégation de la communauté internationale (Nations unies pour l’Afrique de l’ouest, Union africaine et la Commission de la Cédéao) servira-t-elle à quelque chose ?
Cheick Tandina
j’ai honte pour le mali se faire coloniser par la cote d’ivoire le burkina (cedeao)et vous etes là a aplaudir c’est pathetique
Pourquoi tu dis ca? Le Mali a signe les accords de la CEDEAO qui sont au dessus de la constitution malienne. Et ce que tu appelle la colonisation est simplement une negociation et sache que la cote d’ivoire qui est economiquement plus puissante que le Mali a vu sa crise geree au burkina et au Ghana. Accra 1, 2 et 3 ca te dit quelque chose? La guerre du liberia a ete geree en cote d’ivoire. Et sache que dans ce meme cadre, des soldats maliens sont alle faire la paix au liberia et en sierra leone. Le Mali ne peut pas faire exception
Allez vous faire foutre. Les marchands de mauviases augures le mali se remettra de cette crise qui n’arragent que les ennemis de ce pays. Demain est jour de succès. RDV à demain in cha Allah la raison triomphera.
IL FAUT QUE DIONCOUNDA DESARME TOUT LES BERET VERT CONPLICE DU COPAM ET DU MP22 CEST DES GENS VRAIMENT A ELIMINER
LA CEDEAO DOIT FINIR DE METTRE TOUT LES POINT EN PLACE
1) RETOUR DANS LES CASERNE DE TOUT LES MILITAIRE CO%MME LA DIT LES ETAS UNIE
2) IL FAUT QUE TOUT LES COLONEL NOMER DEGAGE DE LA POLITIQUE et rentre dans les caserne
le Copam et MP22 nont qua aller se faire foutre cest des gens que la cedeao devrait enprisonner mariko le malheureux il faut aller cultiver et vendre des igname cest mieux pour toi tu na jamais reuisi en democratie il faut laisse tomber ou bien ???? maintenant ont na plus le temp de mp22 ou du copam ou autre maintenant cest le nord mali ou il faut faire front vraiment mp22 et copam degager laiser le peuple du mali tranquile 😈 😈
DEMAIN SERA UN GRAND JOUR POUR LE MALI, UN OUF DE SOULAGEMENT POUR NOUS MALIENS AVEC UN CAPITAINE QUI REVIENT A LA RAISON. POUR SES TRAITES DE CONVENTIONNAIRES QU’ILS VEULENT OU PAS Mr TRAORE RESTERA ET C’EST LA CONSTUTITION MALIENNE QUI LE DIT. UN ADAGE DE CHEZ NOUS DIT : ” NI KO DIGUIRA I LA KA TEME KO TIGUI KAN, KO BI SORO KA TOY ” A BON ENTENDEUR SALUT.
il faut rester prudent ont sait jamais ce qui peut se paser demain?????? 🙄 🙄 🙄
L’accord conclu ce dimanche 20 mai 2012 entre les acteurs de la crise malienne est certes une solution à la crise mais pas la MEILLEURE. Il y avait mieux que ça. Plus de fermeté à l’encontre du groupe armé de Kati aurait été salutaire afin qu’il s’éloigne des sphères de décision. Quelque chose me dit qu’une nouvelle crise naitra de ce schéma: reglements de comptes entre militaires (élimination physique peut-être de Sanogo) ou apparition de groupes armés parallèles ne se retourvant pas dans ce schéma. Les jours à venir nous en diront plus. J’espere me tromper.
Vous avez raison. On est loin de voire cette crise prendre fin.
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