Crise de confiance entre l’exécutif et le législatif ? Le Gouvernement demande aux députés de retarder l’examen du texte prorogeant leur mandat

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Ils avaient inscrit le projet de loi prorogeant leur mandat à l’ordre du jour de la séance plénière du jeudi 21 juin. Les députés, c’est d’eux qu’il s’agit, ont dû “renvoyer” le texte. Avant la plénière, le gouvernement avait envoyé une correspondance au bureau de l’Assemblée nationale pour enjoindre aux élus de la nation de ne programmer ce texte qu’en même temps que les projets de loi relatifs à la création du  «comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité»’ et à l’indemnisation des victimes du coup d’Etat.


Pourquoi les honorables députés ont-ils fait l’impasse, le jeudi dernier, sur le texte de loi qui  étend leur mandat-leurs immunité et privilèges- sur une durée d’un an?

La question mérite d’être posée puisque quasiment tous les députés tenaient à ce texte comme à la prunelle de leurs yeux. Ils sont nombreux les représentants du peuple, qui avaient exigé, au moment de l’adoption de la loi accordant l’amnistie aux putschistes du 22 mars, que le texte, prorogeant leur mandat soit préalablement voté.

Egalement, lors du débat sur la vacance du perchoir, plusieurs députés ont encore manifesté leur impatience de voir le texte qui fait d’eux “des élus de la nation en sursis” – leur mandat légitime prend fin le 9 août prochain – jusqu’en août 2013, atterrir sur leur pupitre. Finalement, quand le texte a été envoyé par le Gouvernement à l’Hémicycle, personne n’a compris pourquoi l’exécutif a rapidement devancé les événements pour enjoindre aux parlementaires de surseoir à toute programmation de l’examen du document, sans les textes relatifs à la création du ‘’comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité’’ et à l’indemnisation des victimes des événements du 22 mars 2012.

Le bureau de l’Assemblée nationale s’est réuni, exceptionnellement le mardi et le jeudi dans l’après-midi pour examiner les tenants et les aboutissants de ces “injonctions gouvernemantales”. Selon nos informations, la représentation nationale, dont certains membres ne cessent de fulminer contre le fait que le Premier ministre ne serait pas disposé à présenter une déclaration de politique générale (DPG) devant l’Assemblée nationale, est très remontée contre le gouvernement. Pour les honorables députés, celui-ci ne respecte pas le principe de la séparation des pouvoirs en interférant dans la programmation des textes à examiner par les plénières.

De source crédible, il est né de cet incident une crise de confiance entre la Cité adminitrative et Bagadadji. Certains élus n’hésitent pas à critiquer vertement les manières cavalières avec lesquelles l’Hémicycle reçoit des oukases venant de l’ex-junte par le biais du Gouvernement Cheick Modibo Diarra.Il semble que le gouvernement redoute que les députés votent la prorogation de leur mandat et rejetent l’examen des autres textes qui tiennent particulièrement à coeur le Gouvernement que l’on dit bien aux ordres de l’ex-junte. Cela n’empêche pas certains  de ruminer leur colère contre l’équipe du Dr Cheick Modibo Diarra. Au point de brandir un recours à la  motion de censure , à de virulentes ‘’questions orales’’.D’ici là, les élus devraient, selon nos informations, plancher le 28 juin prochain sur les trois textes précités avant d’aller en vacance le 2 juillet. Ils devraient reprendre  service en début octobre pour le compte de la session bugétaire et “examiner à la loupe” le projet de loi de finances du ministre Tiénan Coulibaly. Qu’ils disent attendre au tournant.

Bruno Djito SEGBEDJI

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4 COMMENTAIRES

  1. Merci mon ami crazyman!Mais il ne faut pas envouloir à ce type parce que tu ne sais pas comment il est arrivé en France et il a certainement peur que le robinet ne se coupe.C’est un des vampires du Mali ou un de leurs neveux.

  2. au juste c’est de quelle assemblée dot on parle s’ils ont un grain de dignité je suis sure qu’ils en existe parmis ces gens ils deposeront leurs demissions à la fin de leur mandat ;sachant c’est le qui leur a donné mandat pour une periode bien determiné.Beaucoup parmis eux sont des dignes fils de ce pays ils ne se laisseront pas prendre au piege de cette prolongation qui ferra d’eux des puchistes alors que ce pusch est le plus pire des puschs voler la confiance du peuple souverain ,ayez peur de votre perte de dignité face au peuple,suivez l’honnorable AMION SI VOUS ETES SURE QUE LE PEUPLE VOUS 0 FAIT CONFIANCE ES QU4IL MAINTIENT CETTE CONFIANCE MERCI LES DIGNES MALIENS DE SURPRENDRE CEUX QUI VOUS OBSERVE POUR VOUS JUGER PLUTARD.

  3. L'Assemblée est légitime et ne doit pas être la caisse de résonnance du fantoche gouvernement d 1er sinistre Chèque Maudit Diarra

    Sanogo et le CNRDE continuent leurs perquisitions et arrestations arbitraires sous la complicité active du gouvernement et du 1er ministre Diarra.

    Ceux qui continuent de penser à la bonne foi du 1er sinistre et à réclamer de le laisser travailler se trompent énormément.

    Soumaïla Cissé a déjà été agressé et évacué parce qu’il a été non seuleument l’un des dénonciateurs du régime sanguinaire et dictatorial du beau père Moussa Traoré mais aussi parce qu’il a l’un des partis les plus grands du Mali et donc susceptible de prendre le pouvoir si des élections saines sont organisées.
    Le CNRDE et le gouvernement ont déjà attenté à la vie du Président Djoncounda qui était aussi opposé à Moussa Traoré et qui gênent leur complôt de récupération du pouvoir. Modibo Sidibé a fait l’objet de plusieurs arrestations. Des étudiants ayant participé à la marche hostile au CNRDE ont été tués et enfin, des bérets rouges qui ont réagit à l’arrestation arbitraire de leur chef Abidine Guindo ont été persécuté et continue de l’être. Le 1er ministre et Sanogo les ont accusés de déstabilisateurs et depuis les parachutistes sont menacés d’être supprimés de l’armée. C’est d’ailleurs dans ce but que le 1er ministre et Sanogo veulent réformer l’armée.
    La chasse aux sorcières, aux proches d’ATT continue en contraste avec la promotion des proches de Moussa Traoré et de l’UDPM.

    Ce qui se passe à Bamako et Kati se passe de tout commentaire. C’est même plus dramatique que ce qui se passe au Nord du Mali dans la mesure où les offenseurs du sud sont supposés travailler selon l’intérêt supérieur du pays. Quand les 1ers ennemis du Mali sont au pouvoir, c’est la pire des choses.

    Chèque Maudit Diarra continue à tromper les maliens et la communauté internationale en leur faisant croire au rétablissement de l’ordre constitutionnel et s’oppose à toute intervention de la force internationale pour libérer le Nord que l’armée malienne est incapable de reconquérir. Il condamne ainsi le Mali et les régions du Nord à se remettre aux négociations entre les ennemis du pays et Blaise.
    Les suppôts du CNRDE et et certains naïfs maliens continuent de dire « ilfaut laisser le gouvernement travailler » comme si on l’a empêché de travailler.
    Le gouvernement n’a jamais cessé de travailler sauf que son travail n’est pas différent de celui du MNLA: voyages interminables du 1er ministre pour empêcher l’intervention de la force internationale, prise en otage de la transition, règlements de comptes, arrestations arbitraires et agressions, complicités active avec le CNRDE et son chef Sanogo.

    Si on veut éviter une guerre civile, il faut que ce maudit 1er sinistre accepte rapidement le propositions du CNRDE et de l’ADPS qui lui ont été faites.
    Les maliens sont convaincu des objectifs inavoués du gouvernement et de son complice du CNRDE. Ils ne vont pas continuer à croiser les bras.

    • Pourtant cette meme Assemblee a ete la caisse de raisonnance du President ATT et pire qu’ils ont tous trahi c’est bien ca la politique malienne. Ils n’ont JAMAIS dans le passe daigner penser a une motion de censure contre ATT.
      Enfin toi le “sans nom” tu ne fait que defendre des hommes et femmes et JAMAIS le peuple malien.
      Tu risques d’avoir un AVC car le passe ne reviendra plus au present. Relaxe man!

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