Pour ces leaders des jeunes de SADI, le parti a changé dans son orientation politique originelle avec un culte prononcé pour la personnalité. “Le tout puissant “, dira Dr. Etienne Fakaba Sissoko (jeune chercheur connu pour être un très bon débatteur sur Africâble), prend des décisions et l’impose à tout le monde. Et, renchérit Ibrahima Kébé, “chaque fois que les militants tentent de protester, on dit que le congrès ou le comité central va entériner… “. IIs dénoncent également le ” soutien aveugle ” au pouvoir actuel.
Pour le désormais ex-président de la jeunesse SADI, le parti soutient aujourd’hui ceux qui sont en train de fouler au pied l’indépendance et la souveraineté de notre patrie. Or, comme l’adage le dit : “il n’y a pas de brouillon en politique”.
Aujourd’hui, souligne le jeune cadre, ” il est plus que nécessaire de se débarrasser de la double politique réactionnaire qui consiste à dire des choses et à faire le contraire. Il faut rester fidèle à la lutte pour désaliéner les masses seules capables de changer toutes situations”.
Et de préciser avoir tenté à plusieurs reprises en tant que premier responsable de la jeunesse SADI, de rencontrer officiellement le bureau politique du parti pour des échanges avec la délégation de la jeunesse SADI afin de trouver les voies et moyens pour sauver le pays en évitant de prendre telle ou telle position contraire à la ligne de cette formation politique progressiste. “Je me suis toujours heurté à une obstruction systématique et mes démarches sont restées vaines. Mais dès que surgissaient des questions liées à la susceptibilité personnelle de certains dirigeants, en somme de questions personnelles la rencontre était vite tenue “, explique-t-il.
Il ajoute que de nombreux militants honnêtes savent que certains premiers dirigeants SADI ne font qu’entretenir le clanisme haineux à travers un travail fractionnel honteux, cela pour leurs propres intérêts et non celui du parti et du Mali. Pour preuve, Pr. Etienne Fakaba Sissoko parle de l’exclusion injuste, lors du récent congrès, d’un cadre du parti comme Sidiki Diabaté, non moins secrétaire politique de la coordination SADI de Koutiala.
“Au niveau de la direction nationale de SADI, très peu sont ceux qui s’opposent fermement et à visage découvert à ces actions. Et c’est malheureux de le dire : c’est cela qui restera la réalité tant que certains dirigeants continueront à transformer dans les faits, notre parti en une entreprise privée ou patrimoniale”, a dénoncé Ibrahima Kébé. Dans ces conditions, déplore-t-il, tout changement est impossible.
Pour les démissionnaires du parti du bouillant Dr Oumar Mariko, les militants, qui se sentent trahis ainsi que les patriotes qui veulent réellement progresser doivent se préparer à ” la création d’une organisation patriotique qui occupera la place laissée vacante par SADI “. Ce qui va leur permettre de réengager leur combat sous d’autres formes. Il semble que d’autres cadres du parti sont sur le départ.
Bruno D SEGBEDJI
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Lettre de démission du Parti SADI – Motif : Pour gestion clanique et désastreuse du parti par Oumar Mariko et soutien aveugle au Président IBK
A
Monsieur le Président du Parti – SADI
Objet : Démission.
Monsieur Le Président,
Par la présente, je viens vous notifier ma démission du Parti Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance-SADI à compter de ce jour.
En effet, les évènements de mars 2012 ont plongé notre pays dans une crise multidimensionnelle (sécuritaire, politique institutionnelle et économique…). Le SADI alors réputé alternative au pouvoir en place, a toujours clamé son désir de voir s’opérer dans notre pays, un changement profond pour le bonheur des maliens, n’a pas su saisir cette occasion.
Au contraire certains responsables de sadi ont imposé et fait adopté une ligne aléatoire et peu sérieuse notamment dans la réflexion sur la sortie de crise avec le soutien aveugle de certains responsables du parti à un groupe de militaires aussi pourri et corrompus que le FDR, foutant au pied les principes fondamentaux du parti.
Le soutien a IBK, et son gouvernement libéral, la participation à une majorité présidentielle qui enchaine scandale sur scandale avec son cortège de victimes au sein des populations que nous prétendons défense, aurait du nous amener à nous démarquer de telles politiques et se positionner du coté du peuple.
La Caporalisation du parti par un groupe d’individus, qui n’ont visiblement d’autres soucis que la défense de leurs intérêts et de leur fauteuil ont transformé le parti en une entreprise individuelle à la solde du tout puissant commandant du bateau SADI, qui installe désormais la culture de la personnalité de ce dernier.
Les évènements du dernier congrès tenu à Sikasso du 13 au 14 Décembre 2014, avec l’exclusion de Sidiki Diabaté sur des bases mensongères et fallacieuses me confortent dans l’idée que ma place n’est plus au SADI.
Le départ de Chieck Oumar SISSOKO de la tête du parti qui était considéré par bon nombre de militants dont moi y compris, comme la caution morale du parti rend peu crédibles les actions politiques, l’orientation politique et idéologique de SADI.
J’ai pleinement conscience du fait que cette décision est de nature à peiner beaucoup de membres et sympathisants mais lorsque le cœur et les convictions n’y sont plus, il faut avoir le courage de le dire et assumer ses responsabilités. C’est pourquoi, aux nombreux militants et militantes qui m’ont toujours soutenu dans la confiance et m’ont accordé leur sympathie, je veux leur exprimer toute l’amitié que j’éprouve pour eux.
Je reste actif sur la base des valeurs et convictions qui restent inébranlables pour conduire mon action politique. Je veillerai à donner à mon engagement les formes qui semblent les plus adéquates dans les circonstances actuelles.
Je vais donc aller construire la gauche ailleurs et participer comme je peux à préparer une alternative au chemin politique que vous avez décidé d’emprunter.
Bamako, le 16 Décembre 2014
Dr. Etienne Fakaba SISSOKO
Professeur des Universités
Merci pour ton courage .c’est rare au MALI on ne démissionnes pas
Haaaaa……c maintenant que ils savent qu’avec mariko c tjrs la même chose
mr fakaba courage toi tu resteras l éternel opposant le monde entrain d évoluer plus place au radicalisme je pense que tu as raison ta place est a l opposition bon vent tu es jeune l avenir nous dira qui a raison
Aouzbilahi minecheïtani ni razim. Mariko et Rokia Sanogo à la tête du SADI. ça c’est la promotion d’Iblis autrement le satanisme en d’autre terme enterrer le Mali et faire de lui un pays clientéliste, ethniciste avec promotion de la nullité et de la violence. La tête d’affiche est très mal pensée. ça c’est pire que sitanébougou. Etienne mets toi à l’écart, ce parti ne doit refléter ta personne. Laisses les cancres tranquilles, ils sauront à leur dépend. Ils ne changent pas comme ils sont imbéc…
Il suffit maintenant que Nouhoun KEÏTA quitte pour que ce parti devienne un parti pour aliénés mentaux. Quand on dirige un parti politique, on doit se mettre en tête qu’on a faire à des intellectuels de toutes sortes(juristes , médecins, professeurs d’universités, religieux……), à des gens qui peuvent diriger une nation et non à des collégiens ou à des enfants.
Au sein de l’UMP ou du PS par exemple, il y a des courants qui se battent pour faire émerger leurs idées. Les tendances sont connues mais elles restent toutes au sein du même parti. Mais en Afrique pour des histoires d’humeur ou d’égo on quitte son parti pour soi-disant créer un autre ou rejoindre un autre. Il faut se battre pour renverser la tendance dans le parti, c’est ça un vrai combat, l’adversité au sein de son propre parti. Sinon on risque d’avoir trop de partis politiques à ce rythme au Mali 💡 💡 Plus de partis que de militants 😛
Vous avez meme durer, avec ce c*****d de mariko qui vient de prendre la tete et rokia sgénéral ca va etre sanogo par ci sanogo par la….ils veulent aller un peu brouter avec ibk. l’aventure ne fais que commencer.
ils ne sont pas obligé koudis d’aller dans un parti…travailler pour le mali ce n’est pas obligatoirement etre dans un parti politique
Pour c'est pas politique de quitter un parti. Quoi qu'il advienne rester et à restructurer ensemble. C'est ensemble que la force résiste.
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