Face à la crise qui sévit dans le septentrion de notre pays, la Convention nationale pour une Afrique Solidaire-Faso Hèrè (CNAS-Faso Hèrè) et la Convention nationale des associations de soutien à Soumana Sacko (CNAS) ont rencontré hier jeudi 20 février 2012 à la Maison de la presse, les hommes de médias pour exprimer leur vive préoccupation par rapport aux attaques occasionnées contre des villes du nord. L’occasion a été saisie par la direction du parti pour condamner les auteurs de ces actes et se démarquer du plan d’action présenté par la classe politique piloté par Dioncounda Traoré.
La rencontre de la Convention nationale pour une Afrique Solidaire-Faso Hèrè (CNAS-Faso Hèrè) et la Convention nationale des associations de soutien à Soumana Sacko (CNAS) qui a eu hier jeudi 20 février 2012 à la Maison de la presse, a été présidée par le secrétaire général du parti, Soumana Tangara, en présence de deux conférenciers : Pr. Koulougnian Edmont Dembélé et Me Abdoulaye Sangaré. D’entrée de propos, les conférenciers ont laissé entendre qu’ « ils condamnent sans réserve les hordes apatrides qui, loin d’être des représentants légitimes du groupe ethnique pour la « libération » duquel elles prétendent lutter, ont pris la lourde responsabilité de retourner leurs armes contre leur patrie, le Mali et créer un grave problème humanitaire affligeant des milliers de nos compatriotes refugiés ou déplacés internes et affectantla Nation malienne tout entière ». Ils ont par la suite renouvelé leurs condoléances les plus émues aux familles des militaires et civils ayant perdu la vie ainsi que leurs vœux de prompt rétablissement aux blessés.La CNAS etla CNAS-Faso Hèrè ont exprimé leur solidarité avec les compatriotes refugiés ou déplacés internes. Elles réaffirment leur soutien sans faille aux forces armées et de sécurité dans l’exécution de leur noble mission de défense de l’intégrité territoriale du Mali et de protection des personnes et des biens. Selon les conférenciers, la douloureuse situation à laquelle le nord de notre pays se trouve confronter, résulte de la sédimentation et de l’enchevêtrement de plusieurs facteurs, notamment la politique laxiste et de compromission du gouvernement ; la grave erreur d’appréciation commise par le gouvernement vis-à-vis des combattants touaregs « d’origine malienne » revenant dela Lybie ; la politique d’accompagnement aveugle et sans principe adoptée par la majorité présidentielle à l’Assemblée nationale ; la gestion chaotique des recrutements, promotions, grades et autres phases successives d’intégration, etc. Pour apporter sa contribution, les conférenciers ont fait des propositions de sortie de crise.
Quelques solutions proposées par la CNAS-Faso Hèrè
La CNASetla CNAS-Faso Hèrè estiment que toute recherche de solution durable à la crise actuelle doit être axée sur trois principes sacro-saints à savoir : la préservation de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale ; la préservation et l’approfondissement du processus démocratique ; et la consolidation de l’ordre politique et institutionnel issu de la révolution du 26 mars1991. Aceux-ci, s’ajoutent la poursuite du dialogue politique mais dans la fermeté ; l’adoption et la mise en œuvre d’une offensive diplomatique en direction des pays voisins et autres puissances africaines ou non africaines visant à démasquer et isoler les groupes rebelles ou terroristes. Les conférenciers ont également fait savoir que tout accord y compris un éventuel cessez-le feu, doit être signé au Mali, que des puissances ou personnes-ressources étrangères y aient contribué ou non.
La CNAS recommande une révision exceptionnelle des listes électorales
Abordant le chapitre des élections, les conférenciers ont indiqué que pour assurer une plus grande crédibilité aux scrutins présidentiel et législatif,la CNASetla CNAS-Faso Hèrèrecommandent vivement qu’il soit procédé à une révision exceptionnelle des listes électorales et à l’instauration d’une semaine citoyenne pour la distribution gratuite des cartes d’identité et la remise transparente des cartes d’électeurs à leurs titulaires réels (soit à domicile ou sur l’emplacement même du bureau où l’ électeur doit voter). Pour les conférenciers, au-delà des prescriptions constitutionnelles en la matière,la CNASet la CNAS-Faso Hèrèestiment que le président dela Républiqueet son gouvernement doivent renoncer définitivement à leur projet de reforme constitutionnelle car, en ces moments d’épreuves et d’incertitudes pesant sur l’avenir unitaire de l’Etat, il convient d’écarter tout facteur de division dela Nation. Or, le référendum envisagé en est un par excellence. Au surplus, l’économie budgétaire qui résulterait de son annulation conforterait les finances publiques à un moment où l’effort de guerre et la recherche de solutions à la menace de famine et aux autres composantes de la demande sociale largement insatisfaite mettent à rude épreuve le trésor public.
Il faut noter qu’au cours de cette conférence, les conférenciers ont affirmé quela CNASetla CNAS-Faso Hèrèse démarque complètement du plan d’action proposé par la classe politique, car, ils n’ont pas été invité ni associé et par conséquent, ils rejettent le plan proposé.
Ben Dao
BIEN DIT ! SEULEMENT JE NE VEUX PAS QUE LA DEMANDE DE POURPARLER VIENT DE LA PART DE NOS AUTORITES. LA FERMETE DOIT SE POURSUIVRE AU POINT DE METTRE LES REBELS AU PIED DU MUR AFIN QU`ILS DEMANDENT UNE OUVERTURE DE DIALOGUE. LE MALI, SELON TOUS LES RAPPORTS EST POINTE DU DOIGT COMME L`EPICENTRE DE LA FAIBLESSE PARMI TOUS LES PAYS CONFRONTES A CE GENRE DE SITUATION. IL EST TEMPS DE PROUVER LE CONTRAIRE DE CELA. ON NE PEUT PAS FAIRE PREUVE DE PARFAIT CROYANT ET DE BON POLITICIEN A LA FOIS. UN REBEL N`A PAS D`OFFICE UNE BONNE FOI, UNE PROPENTION APOUR UN DIALOGUE CONSTRUCTIF. SA VOCATION EST DE DETRUIRE, CAUSER LE MAXIMUM DE TORDS. IL NE NEGOCIE QUE QUAND IL N`A PAS LE CHOIX ET C`EST CE CHOIX QU`IL FAUT LUI RETIRER AFIN QU`IL VIENT A LA TABLE. LA MAURITANIE ET LE NIGER ONT COMPRIS CELA DEPUIS LE DEBUT ET ILS ONT AGIT FERMEMENT DES LES PREMIERES ESCARMOUCHES.
PUISQUE LE MALI A TOUJOURS UNE PROPENTION A NEGOCIER, EH BIEN ! LES REBELS N`HSITENT PAS A NOUS ATTAQUER PAR CE QU`ILS SAVENT QU`EN TOUT ETAT DE CAUSE, NOUS ALLONS DEMANDER A NEGOCIER, A LEUR FOURNIR DAVANTAGE D`ARGENTS EET DE VIVRES QUI LEUR PERMETTRONT DE PAUFINER LEURS STRATEGIES AFIN DE PASSER A UNE PHASE D`ATTAQUE. CELA CONTINUERA INDEFINEMENT TANT QUE NOUS NEGOCIERONT CAR, NOUS NE SOMMES PAS A NOTRE PREMIERE NEGOCIATION.
FOF
je me pose une question chaque foie mais j ai pas la reponse un mr comme zou est une chance pour le mali dans un pays ou il a deja fait ses preuves exemple blocage des avions bouret de l or malien les salaire etais a l heures les commerçants payais les impots les fonctionnaires etais a l heure au travail zou a remplie les caisses de l etat avant de partir et alpha a tout dilapider et apres ils sont tous devenu milliardaires mais comme au mali on n aime pas les gens qui travail honnetement zou aura du mal a etre president du mali quelle dommage sinon une equipe composer de zou ibk mariko diarra aura toute les chances de changement en avant pour notre cher pays
vraiment att a fait du tort aux maliens,ces dix annees de pouvoir ont ete un echec total,c est vraiment regretable;je suis pleinement d accord avec cnas fasso-here,le mali a besoin d un homme comme zoumana sako pour faire sortir le mali de toutes les crises du monde.
Fermeté oui et encore oui. Mais avec quoi? Avec des militaires qui fuient dès l’arrivée des rebels? Avec des officiers qui font revenir leurs enfants soldatsdu front pour les garder dans leur salon? Avec un pays qui ne peut même pas supporter le cout de trois mois de conflits? Avec deux grands voisins, enclins à aider les rebels dès qu’on devient tres exigeant? Dites moi comment peut on devenir ferme si fermeté veut dire l’option militaire d’abord.
tu as tout dit.
je partage entièrement cette position.
Cette vision est trè bonne, le dialogue doit venir après la fermeté?
Je partage largement la position de la CNAS de Zou.
Au vu de tout ce que nous connaissons aujourd’hui Zou est le seul candidat à pouvoir mener à bon port le bateau Malien. J’exorte chaque Malien sans parti pris dans un premier temps de decortiquer le passé les realisations et le patrotisme de chaque candidat dans toute sa dimension et vous comprendrz sans equivoque que Zou est l’homme qu’il nous faut aujourd’hui pour le Mali.
C’EST UN PLAN PROPOSE PAR QUELQUES CHEFS DE PARTIS POLITIQUES QUI SE SONT REUNIS AUTOUR DE DIOUNCOUNDA. DONC UN PLAN D’EXCLUSION QUI NE REPRESENTE PAS L’ENSEMBLE DE LA CLASSE POLITIQUE MALIENNE DONC PAS LES POINTS DE VUE DE L’ENSEMBLE DES MALIENS.
Comments are closed.