Ancien candidat à la présidentielle de 2018 au Mali avec un score de faiseur de roi, le Président d’Honneur de l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP – Maliba) est une voix qui porte au Mali. En dépit de son soutien maintes fois affiché à la Transition, il se désolidarise ouvertement de la position de Bamako sur la situation nigérienne ainsi que des menaces proférées cintre contre la CEDEAO
Par communiqué conjoint, les autorités du Mali et du Burkina ont décidé de s’opposer aux sanctions que la CEDEAO a infligé aux militaires aux commandes du Niger. Une posture que ne partage guère l’ancien membre du Parlement panafricain, Aliou Boubacar Diallo, et contre laquelle il s’insurge en ces termes :”Je m’oppose à la généralisation des Coups d’Etat comme mode de prise du pouvoir. Je m’oppose à l’entrée du Mali en guerre pour défendre les putschistes du Niger, surtout quand le Chef de la Garde Présidentielle du Niger fait un Coup d’Etat pour occuper le fauteuil du Président de la République qu’il est censé garder. Que c’est choquant ! Quelle débâcle démocratique !”
Pour celui qui a exprimé le fond de sa pensée depuis sa page officielle Facebook, la diplomatie reste toutefois la voie la mieux indiquée pour régler la crise au Niger. Et de justifier par la vocation de l’ADP, sa famille politique, à cultiver la paix. «En créant notre parti, nous l’avons appelé “Alliance Démocratique pour la Paix” ADP Maliba. Je suis pour la paix et resterai toujours pour la paix», explique le communiqué de l’allié du Colonel Assimi Goita, qui affiche en même temps son opposition à la s’oppose à la sortie du Mali de la CEDEAO. Et pour cause : depuis la création de l’institution, rappelle-t-il, le Mali aura contribué pendant 53 ans à l’intégration sous -régionale par des efforts qui ne sauraient être sacrifiés «pour défendre une prise de pouvoir par des voies anticonstitutionnelles».
Sa sortie intervenant dans la foulée de la promulgation de la nouvelle constitution, il y a une dizaine de jours, Aliou Boubacar Diallo n’a pas manqué de faire référence à l’article 187 en vertu duquel «tout Coup d’Etat ou putsch est un crime imprescriptible…» et d’appeler à son respect car le Mali, à ses yeux, ne doit pas entrer en guerre pour défendre ce qu’il interdit.
Parti prenante du gouvernement où sa formation détient le portefeuille de l’élevage et la pêche, Aliou Boubacar Diallo s’était pourtant activement employé pour la levée des sanctions de la CEDEAO contre le MALI en 2022. Sa sortie fracassante va-t-elle amorcer le début d’une distance ? Rien n’est moins sûr pour autant que la crise nigerienne n’est peut-être qu’accessoire par rapport aux solides assises de son soutien à la Transition.
A KEÏTA
Merci ABD.
Après trois décennies de mensonge démocratique et de pillage du denier publique, qu’est ce qu’ils nous veulent ces politiciens à la noix. Si une grosse pluie pouvait les balayer tous.
Qui veut la paix, prépare la guerre, Aliou Badra. Il a quel programme pour le Mali, lui ? Dis plutôt que tu veux te relever de ta faillite avec les caisses de l’état. Etrange ! Il n’y a pas un politicien malien qui est crédible, ils rentrent tous dans cette voie pour piller les caisses de l’état. Actuellement, il y a trop d’embuches sur leur chemin, ce qui les empêchent de corrompre, voler et piller, comme dans les trente ans flous de la mauvaise gouvernance. Aucune crédibilité.
Et alors?!!!
ABD s’est décrédibilise comme possible leader et a montre ses limites en politique!
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