Crise au Mali : Un prétexte ?

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 Dans notre société, le mot «Crise» est devenu un prétexte pour pas mal de gens pour échapper à certaines situations.

En effet, dans les services publics ou privés,  dans les entreprises et même dans les familles, le mot crise est utilisé comme matière principale. Chaque fois que quelqu’un a besoin du service d’un autre, le mot qui brûle les lèvres est la crise. Quand tu abordes un service pour solliciter un partenariat, mon Dieu, les responsables du service ou de l’entreprise évoquent le mot crise pour se débarrasser de toi. Que faire.

A cet effet, cette belle société, ce beau pays, refuge des autres nations, cité en référence de part sa démocratie son hospitalité et son sens élevé de dialogue a  basculé dans une crise multiforme, touchant à tous les aspects de la vie, de toutes les composantes de la société malienne (public et privé).

Les 2/3 de notre territoire sous occupation des envahisseurs : du mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), du front national pour la libération de l’Azawad (FNLA), des islamistes d’Ansardine, des salafistes d’Aqmi, de Mujao et tant d’autres…

Entre temps, des mésententes persistent au sud particulièrement à Bamako (Capitale du Mali) entre les leaders politiques.

Cette situation confuse et catastrophique a ouvert la porte à l’amalgame. Jamais le destin de notre cher Mali n’a été confronté à des épreuves aussi rudes.

Les populations du nord vivent dans un calvaire indescriptible et celles du sud sous une pression.

Comme cela n’a épargné aucun aspect, certains chefs de service public, privé et même d’autres qui ont les moyens n’ont trouvé aucun argument, aucun moyen, aucune solution et même aucun prétexte pour échapper aux différentes sollicitations que le mot «Crise. » Que faire !

A chacun pour soi. Que Dieu nous garde.

Drissa Keita, Stagiaire

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