Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, pour dénouer la crise politique qui secoue son pays, a rencontré ce dimanche à Bamako une délégation de l’opposition regroupée au sein du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques. S’il s’est félicité de cette rencontre, ses hôtes ont tenu immédiatement après une réunion pour marquer leur déception et même durcir le ton.
Après l’imam Mahmoud Dicko, samedi, le chef de l’État a reçu dimanche des représentants de la coalition du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques coalition, qui rassemble responsables religieux et personnalités de la société civile et du monde politique. Depuis juin, ce mouvement a fait descendre dans les rues de la capitale des dizaines de milliers de personnes opposées au pouvoir en place. Selon la présidence, ces concertations ont pour but de décrisper la situation politique.
Et pour le président malien, la rencontre en soi est une victoire pour le Mali. Le communiqué officiel diffusé à l’issue de la réunion poursuit, qu’au cours de l’entrevue, le chef de l’État a réitéré à ses hôtes sa volonté de les voir représenter au sein du futur gouvernement d’union nationale. Quid du mémorandum, que le Mouvement du 5 juin lui a adressé ? Il a invité ses interlocuteurs à engager à ce sujet des échanges avec la majorité présidentielle.
Nouvelle manifestation ce vendredi
Du côté des opposants la lecture de la rencontre est tout autre. Ils estiment que le président IBK a ignoré leurs demandes contenues dans le mémorandum, notamment la nomination d’un Premier ministre de pleins pouvoirs issu de leurs rangs pour redresser le pays. L’opposition durcit même le ton en exigeant à nouveau la démission du chef de l’État alors que cette revendication ne figurait plus dans leurs revendications et n’était plus présente dans le mémorandum.
Et comme si les responsables du Mouvement du 5 juin voulaient à nouveau montrer leurs muscles, ils annoncent une nouvelle manifestation ce vendredi.
Ils n’ont qu’ à continuer à manifester , le premier ministre dans leur rang, eux ils se croient des saints , depuis 1991 à nos jours où étaient ils ? Ne sont ils pas coupables de la situation actuelle ? Maintenant ils n’ont plus rien à croquer qu’ils veulent se monter patriotes , dommage. Au Mali la politique est devenue la fonction sacrée pour certains Le président doit former son gouvernement et laisser ces alimentaires, le HIRAK en Algérie a fini à s’essouffler .
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