Face à la détérioration progressive de la situation politique, économique, sociale et sécurité nationale, vient de naître un regroupement des associations et partis politiques, dénommés le Pacte malien pour la refondation (PMR).
Composé d’associations, de partis politiques et mouvements, le Pacte malien pour la refondation (PMR), après sa formation, a organisé pour sa première activité un point de presse. Il était animé par Modibo Kadjoké d’APM/Maliko et de l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé, président des Fare/Anka wuli. L’objectif du regroupement, selon les initiateurs, est de donner une nouvelle dynamique de redressement à notre pays.
“L’Etat malien est dans une crise profonde, durable et dangereuse. La situation sécuritaire, politique, économique et sociale, les conflits intercommunautaires fratricides, la dégradation continue des conditions de vie des populations maliennes. Face à ce grave péril en la demeure et en l’absence de propositions politiques à même de relever le défis majeurs auxquels notre pays est confronté, des patriotes maliens ont décidé de créer le PMR pour une dynamique de redressement du pays”, indique la déclaration liminaire du regroupement.
Pour Modibo Kadjoké, membre du PMR, il y a une crise de confiance entre le peuple malien et le gouvernement.
“Les Maliens doivent redonner la confiance à l’Etat. L’Etat ne doit pas oublier ses devoirs, la jeunesse doit travailler pour la nouvelle génération afin de faire avancer notre pays. Le régime en place ne mesure pas la gravité de la situation. Il est grand temps qu’il donne la parole aux Maliens pour un dialogue inclusif”, indiquera-t-il.
Une des priorités du PMR est de redonner aux Maliens l’opportunité historique de se retrouver pour bâtir le Mali en replaçant le citoyen au cœur de l’action politique.
“L’économie criminelle s’est installée dans notre pays. Nous devons combattre ce fléau et avoir une dynamique de redressement. On a besoin de se parler… Nous voulons un changement de gouvernance et même de la société civile pour nous sortir de cette situation de catastrophe dans laquelle nous vivons”, a indiqué M. Kadjoké.
Adama Diabaté