Crise au mali: La CODEM pour les concertations, mais pose ses conditions

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Le mercredi 9 janvier dernier, la Maison de la presse a servi de cadre à la tenue d’un point de presse sur les concertations nationales et la tenue des élections. Initié par le parti de la Quenouille, il a permis aux de médias de connaître la position du parti.

Yacouba Singaré, membre du bureau national et principal conférencier, a, d’entrée de jeu, affirmé que les concertations nationales  sont nécessaires, mais qu’elles ne peuvent avoir lieu dans le contexte actuel que connaît notre pays. Selon lui, il faut au préalable débarrasser le nord du Mali des groupes terroristes qui ont causé tant de tort  aux laborieuses populations. Pour Abba Maïga, membre de la commission d’organisation, les concertations  ne doivent en aucune manière remettre en cause la Constitution de février 1992.

Pour ce qui est d’une intervention internationale, le parti de la Quenouille n’y est pas opposé, mais elle doit se faire conformément au droit international, a précisé l’orateur. Il a mis à profit ce point de presse pour expliquer les raisons qui ont motivé son groupement, le GRIN, à aller vers la CODEM. A l’en croire, la CODEM est jeune, c’est un parti d’avenir, donc un champ de prédilection pour les jeunes. Et d’exhorter l’ensemble du peuple malien à se focaliser sur la libération totale du Mali. Pour ce qui est de l’organisation des élections, le parti estime qu’elle doit se faire après la réunification du pays. Car il estime que l’électorat du nord n’est pas sur place en raison des combats dans la partie septentrionale du pays. Au cours de ce point de presse, les confrères n’ont pas été avares  en questions, pour obtenir le maximum d’éclaircissements. Une motion de remerciements a mis fin à la cérémonie.

Abdoulaye SIDY KOBA                  

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1 commentaire

  1. je vous félicite mais si vous parler de droit internationale……en coupant les mains et les pieds est-ce qu’on a parler de droit?

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