Création d’emplois : Où sont passées les promesses d’IBK ?

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Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita
Son Excellence Ibrahim Boubacar Keita

Officiellement, l’emploi se créé, par milliers, actuellement au Mali. Les opportunités vont croissantes, dans tous les secteurs (formel et informel). Et le programme de création de 200 000 emplois serait sur une bonne lancée. Cette situation (d’autosatisfaction ?) affichée par le département ministériel en charge de la question est sans doute flatteuse pour le régime. Cependant, elle ne reflète pas du tout ce que vivent les Maliens. Un tour dans le « monde » des chômeurs suffit pour comprendre que la problématique d’accès à l’emploi, particulièrement pour les jeunes, se pose encore avec acuité. Quelle lecture, font-ils, de la situation? Que disent les chiffres ? Quelles sont les solutions préconisées par les experts en la matière ? Où sont passées les promesses du candidat Ibrahim Boubacar Keïta ? Enquête.

L’accès à l’emploi fut l’un des sujets phares qui ont animé la campagne de l’élection présidentielle de 2013. Ibrahim Boubacar Keïta, alors candidat du Rpm à cette élection, avait promis de l’emploi « à gogo » aux Maliens. Bon nombre d’entre eux (Maliens), particulièrement les jeunes qui croyaient leur heure arrivée, ont mordu à l’appât. Au finish, l’homme providentiel est élu à 77% des suffrages. Seulement voilà, en deux ans d’exercice du pouvoir, IBK peine à faire fleurir les opportunités d’emplois. Les perspectives s’estompent. Et le beau monde drainé vers les urnes par cette belle promesse, déchante. Une triste réalité tangible ; même si le ministre en charge de la création d’emplois tente de faire valoir le contraire.

« Au Mali, l’emploi est devenu une chimère » dit-on. Le chômage est endémique, touchant durement les forces vives du pays que sont les jeunes diplômés ou non. Aujourd’hui, le chômage après l’obtention du diplôme (excepté quelques privilégiés qui arrivent à tirer leur épingle du jeu) n’est peut-être pas un phénomène nouveau ; mais elle tende à s’ériger en règle depuis l’arrivée d’IBK. Sous ce régime, tout semble aller de mal en pis. Aucune certitude, l’horizon étant bouché par l’amateurisme de ceux-là même qui prônent un Mali nouveau. L’embauche se fait au compte-goutte et l’organisation des différents concours d’entrée à la fonction publique reste en proie à la magouille et à la corruption. Des maux qui ont atteint leur paroxysme sous nos cieux. « Il faut débourser pour être admis ou avoir un parent membre du parti présidentiel », s’indigne Moussa Togola, un diplômé en droit privé. Qui, comme bien d’autres Maliens, avait cru que le « régime IBK allait adopter une certaine transparence et une sincérité dans le recrutement au niveau de la fonction publique ». « Le mérite doit prévaloir au risque de créer une autre situation qui pourrait anéantir les efforts de développement », ajoute Mohamed Touré, aussi diplômé sans emploi.

L’impression générale qui se dégage de la situation actuelle est sans appel. « Aujourd’hui, l’on étudie peut être par devoir, peut-être pour l’acquisition des connaissances pour comprendre la marche du monde mais certainement pas pour se dire qu’on le fait pour un emploi garanti après », explique un autre diplômé sans emploi.

Pour certains jeunes diplômés sans emplois, le statut d’étudiant est finalement meilleur à celui de jeunes diplômés chômeurs dans la mesure où les premiers bénéficient au moins des largesses de l’Etat en termes de bourses d’études. « D’ailleurs, la peur de se retrouver dehors sans emploi et sans revenus pousse très souvent certains étudiants à trainer les pas (redoublement volontaire)», confie M. Touré. Et à Abdoulaye Coulibaly de renchérir qu’ « il est courant de voir aujourd’hui au Mali des étudiants de plus de 30 ans toujours en formation initiale. A se demander quand est-ce que ce dernier sera dans la vie active, sachant par ailleurs que l’espérance de vie dans notre pays n’atteint pas les 60 ans». N’est-ce pas un échec après tant d’efforts que de se retrouver malgré soi dans une situation d’assisté, vivant aux crochets des bonnes âmes ? S’interroge le sexagénaire. Moussa Sagara rebondit et donne un coup de griffe, clamant qu’il ne sert à rien d’investir dans l’éducation et la formation du jeune, et qu’aucune opportunité ne s’offre à lui au moment où il doit être opérationnel.

Les drames sociaux et autres phénomènes tels que l’exode et l’immigration des jeunes expliqueraient en partie cette situation de détresse généralisée. « Qui dit chômage parle forcement de pauvreté dans la mesure où l’inactivité et le manque de ressources induisent fatalement l’idée de pauvreté », conviennent les observateurs. Voilà qui justifie la tentation des milliers de jeunes à s’exiler. Sauf que la plupart d’entre eux finissent au fond des océans. L’on se souvient encore,  en avril dernier, près de 300 Maliens (essentiellement originaires de la région de Kayes) ont péri dans les naufrages en Méditerranée.

Les citoyens, encore outrés par les conséquences de l’immigration irrégulière, ne perçoivent pas d’efforts visant à éviter une éventuelle réédition de catastrophes en méditerranée. En lieu et place d’actes concrets, le régime fait de « la tape à l’œil » un refuge.  À cet effet, un bilan élogieux est déroulé, tous les trimestres, par le ministère de l’emploi, de la jeunesse et de la construction citoyenne.

 

Ces chiffres qui font dormir debout…

À croire que nous ne vivons pas sur la même planète que nos gouvernants, tant les statistiques fournies par les services dédiés à la promotion de l’emploi (Directions régionales du travail, la Direction nationale du travail et l’Agence nationale pour l’emploi) sont phénoménales. « Croire à ces donnée relève d’une naïveté sans pareille» affirme un observateur qui a servi dans un des services cités ci-haut. « De même, ce serait le comble de l’hallucination de croire que ce régime honorera les promesses d’emplois faites aux Maliens », ajoute-t-il.

Pour revenir aux statistiques, plus de 20 000 emplois auraient été déjà créés. Rien que pour le deuxième trimestre 2015, les structures de l’Emploi ont enregistré 6458 nouveaux emplois dans le secteur formel contre 6065 au premier trimestre, soit une hausse de 6,48%.

Ces emplois sont ainsi répartis : 4030 emplois à contrat à durée déterminée (62,40%)  et 2428 emplois à contrat  à durée indéterminée (37,60%). Les emplois occupés par des hommes représentent 82,13% contre 17,87% pour les femmes. Dans le tableau de répartition géographique de ces emplois, le District de Bamako arrive en tête avec plus de 50% de l’ensemble. Il est suivi par les régions de Sikasso et Mopti, respectivement 607 (9,75%) et 465 (7,48%). « Dans chacune des régions (Kayes, Koulikoro, Ségou et Gao), il a été créé plus de 300 emplois » indique-t-on dans un rapport publié à cet effet.

Aussi, l’on rassure que ces emplois sont  essentiellement occupés par des Maliens (6227 soit 96,39%),  contre 3,61% pour les étrangers.

Que dire du niveau de la demande, sur cette même période? Du 1er avril au 30 juin 2015, 1557 demandes d’emploi ont été enregistrées par les services d’intermédiation sur toute l’étendue du territoire. Vous l’aurez compris, il y a un énorme écart entre le nombre de demandeurs d’emploi et le nombre d’emplois créés.

 

Renforcer l’existant…

Concernant les chiffres, il faut avoir à l’esprit qu’environ 100 000 nouveaux jeunes se présentent chaque année sur le marché de l’emploi et viennent grossir le nombre assez important de jeunes non occupés estimés à ce jour à plus d’un million. Au-delà de ce premier constat, force est de reconnaître également que le jeune Malien en quête d’emploi est plus confronté au phénomène du sous-emploi qu’au chômage. Selon un spécialiste « le chômage se définit comme une situation d’un demandeur d’emploi à même d’être actif mais faisant aucune activité lui procurant des revenus nécessaires à sa survie. Quant au sous-emploi, c’est la situation d’un jeune travaillant soit dans un secteur ne répondant pas à son profil (juriste travaillant comme serveur) soit en deçà des heures minimales légales exigées 173,33 heures par mois ». Cet autre aspect de la problématique commande à l’actuel régime de travailler à renforcer les structures en vue d’offrir des emplois durables ; au lieu de s’auto-satisfaire avec des chiffres.

Les régimes précédents ont déjà posé les premiers jalons. Il s’agit du dispositif APEJ, et du Programme emploi jeune (PEJ), programme quinquennal destiné à la promotion de l’emploi des jeunes. Ces dispositifs peuvent, selon Cheick Soumano, un expert en emploi jeune, être revus pour répondre efficacement aux besoins des jeunes. S’agissant du correctif à apporter au Fonds National pour l’Emploi des Jeunes (FNEJ), destiné au financement des initiatives de création d’emploi au profit des jeunes et doté de plus de 36 milliards F CFA sur la période 2011-2016. Le constat est qu’à cette date, le taux de mobilisation de ce fonds est très faible car atteignant difficilement les 10%. Donc, il y a lieu de revoir le mécanisme de mobilisation de ces fonds, commande l’expert.

Pour ce qui est du deuxième correctif, il devrait concerner la structure APEJ où son ancrage institutionnel doit être revu. De nos jours, elle relève du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Or, la pratique a montré que la question de l’emploi des jeunes est une question essentiellement transversale.

Enfin, le dernier correctif met en avant la mise en place des programmes spéciaux d’insertion au profit de certaines couches défavorisées surtout des jeunes qui ne sont pas scolarisés ou qui sont alphabétisés en arabe. Ceci peut se traduire par la mise en place d’un bon dispositif de l’entrepreneuriat.

Par ailleurs, il faut également une meilleure connaissance du nombre des partants à la retraite pour une bonne lisibilité des besoins en termes de recrutement. À ce niveau, il est à déplorer que le contrôle physique (fait en grande pompe) ait fini en queue de poisson.  Enfin, l’Etat doit mieux organiser le secteur informel qui constitue un « dépotoir » où tous les jeunes chômeurs ont trouvé refuge.

L’Etat est interpellé et se doit d’intervenir en toute responsabilité. Autrement, IBK aura fini de convaincre de son incapacité sur cette question, aussi délicate que la sécurisation du pays.

Issa B Dembélé

Commentaires via Facebook :

79 COMMENTAIRES

  1. NON! 👿 👿 👿

    Je ne suis pas pro-Ibk, mais je ne peux pas laisser dire ça! 👿 👿 👿

    Il est FAUX
    INJUSTE
    et DIFFAMATOIRE d’affirmer qu’Ibk n’a rien fait en terme de création d’emploi pour les jeunes!

    Il a lui-même et personnellement crée 3000 postes de PINTADES payées au post sur Maliweb!
    ALORS?… :mrgreen:
    C’est pas des emplois, ça, peut-être? 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  2. Patience maliens, des emploies serons créé à gogo au Mali.
    IBK est un homme qui ne manque pas à ses promesses.
    il faut juste croire le quinquennat n’est pas fini.

  3. De Janvier à Mars, 6650 emplois créés dont 3727 à Bamako !

    Lors de ce point de presse, le ministre Mahamane Baby était entouré des membres de son cabinet et des responsables des différentes directions intervenant dans le domaine de l’Emploi et du Travail.

    La directrice nationale de l’Emploi dans sa communication, a indiqué que la structure dont elle assume les rênes, a procédé à la collecte des statistiques sur les créations, les offres et les demandes d’emplois ainsi que les placements effectués sur la période allant du 1er Janvier au 31 Mars 2014. Conformément à la lettre N°02/PM-CAB du 06 janvier 2014.

    D’entrée de jeu, elle a tenu à préciser que les données en question ne prennent pas en compte l’auto-emploi et les emplois informels. Des données collectées par les directions régionales de l’Emploi et de la Formation Professionnelles auprès de celles du Travail.

    Ainsi, au cours du premier trimestre 2014, 6650 emplois formels on été créés au profit des nationaux (6418, soit 96,61%) et étrangers (232, soit 3,49%). De ces emplois créés, les hommes ont eu la part du lion avec 79,29% contre 20,71% pour les femmes.

    Mme Dicko Fatoumata Abdourhamane, Directrice nationale de l’Emploi signalera que sur les 6650 emplois formels créés, on y dénombre 4966 emplois durables.*

    « Ceci montre qu’environ deux emplois sur trois créés ont un caractère durable », a-t-elle précisé. Avant de détailler ces emplois créés, selon leur type. A savoir : les contrats à durée déterminée (4092) et les contrats à durée indéterminée (2558). En la matière, c’est le district de Bamako qui ravit la vedette aux autres régions avec 3727 emplois créés dont 2368 CDD et 1359 CDI. Suivi de la région de Koulikoro avec 734 emplois créés (634 CDD et 100 CDI) et de la région de Kayes où 607 personnes ont été employées sous CDD (153) et CDI (454). Les opportunités d’emplois ont été minimes dans les régions du Nord. Parmi lesquelles Tombouctou fait tête de peloton avec seulement 135 contrats de travail paraphés.

    Faut-il le signaler, au cours du premier trimestre de cette année, la branche d’activité la plus huppée a été le secteur des services. Notamment des services fournis aux collectivités, sur le plan social et personnel, qui a engendré 3515 recrutements.

    Lors de cette rencontre, le ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Mahamane Baby a tenu à apporter certaines précisions par rapport aux nuances que les uns et les autres font de la qualité d’emploi. Notamment la terminologie emploi durable, qui selon lui, concerne tout emploi dont la durée est supérieure ou égale à six mois.

  4. La réussite d’un régime se mesure à l’aune des emplois créés. Cette maxime constitue une réalité patente dans nos démocraties. C’est pourquoi dans les programmes des candidats, la question de l’emploi occupe une place prédominante. Comme ce fut le cas pour l’actuel président de la République, qui, lors de la campagne électorale a promis 200 000 emplois durant son quinquennat. La réalisation de cette promesse ne coupe pas le sommeil à Mahamane Baby, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, au poste depuis le premier gouvernement, celui d’OTL. Qui affirme qu’en plus des stratégies de création d’emploi élaborées dans le programme gouvernemental, d’autres mesures incitatives seront aussi mises en œuvre pour atteindre cet objectif, notamment celle touchant l’entreprenariat rural ou un fonds de plus de 50 milliards y sera consacrée, ainsi que de la nouvelle politique de l’éducation nationale qui offrira de nouvelles opportunités aux diplômés.

  5. LE MECHANT vous êtes vraiment méchant, il faut le faire comprendre que dans le difficulté auquel on se trouve, il est nécessaire de régler cela d’abord.

  6. les promesses d’IBK sont passé dans ton cule,
    si tu n’est pas d’accord tu attend que le temps viennes, il y’a des choses plus préoccupant d’abord. En tend de desordre, à qui es ce qu’on peut donner du travail ? con…

  7. Tu as raison, le problème de chômage n’est pas la faute au Président Ibrahim Boubacar Keïta. IBK est élu pour régler le problème et depuis son n’investiture il a créé plus de 16 000 emplois. Alors de grâce ne fait pas comme si IBK n’est pas en train de respecter l’un de ses engagements lors de la campagne présidentielle 2013.

  8. Même dans les pays très développé, il y a le problème de chômage, le Mali ne sera pas en reste. Les régimes passés ont négligé le problème et voilà maintenant que c’est aujourd’hui que le problème fait surface.

  9. Disons-nous la vérité, IBK ne pas aller chercher les chômeurs jusque chez eux pour leurs donné du travail. Comme on le dit si bien « il n’y a pas de saut métier ». La jeunesse malienne est très paresseuse.

  10. Tu as raison, ce n’est pas qu’IBK ne se soucie pas du devenir de la jeunesse. Mais actuellement, il y a des problèmes à dormir début. Le président est en train de régler de sa manière tous les maux du MALI.

  11. Faites preuves de bonne foi , le pays a beaucoup de chose à régler plus important que vos balivernes. Le pays travers l’une des existences les plus pénible de son histoire.

  12. J’ai toujours eu à le dire que c’est au bout de la patience que le résultat escompté se réalise. Dans la patience, rien ne peut empêcher l’homme d’arriver à ses fins. Telle demeure le cas du Mali quand nous voyons aujourd’hui le président à l’entame de ses nombreux projets de développement. Cela nous dit que les choses vont commencer à rentrer dans l’ordre comme nous l’attendions. D’après M. Rougeo : « l’espoir est permis ! ».

  13. IBK, l’homme fort du Mali§
    IBK, le sauveur du Mali§
    IBK, la solution§
    IBK, le détenteur de la clef de libération du Mali§
    IBK, le digne fils des KEITA§
    IBK, le noble descendant de SOUNDIATA§
    IBK, qu’adviendrait-il si les maliens ne t’avaient pas connu ?

  14. Manque de sérieux et de professionnalisme dans tout ce que nos pauvres journalistes font à la longueur de la journée. Ayez pitié de vous-même si on n’a pas pitié de vous. Ce n’est pas en passant votre vie à mentir et à calomnier que vous deviendrez une personne célèbre.
    Issa, respecte toi et arrête tes mensonges pour l’intérêt du pays.

  15. Je suis perdu dans ce pays plein de méprise, plein de gens aigris et furieux, de gens prêt à dévorer tout ce qui tombe dans leur gueule de bon ou de mauvais.
    Je suis perdu dans ce pays où il est difficile ni de s’asseoir ni de se lever. Tout est mal regardé, tout est mauvais. Il sera très difficile de faire avancer le pays dans ces conditions. Heureusement que le président ne fait pas attention à tout ce qu’on dit par-ci par-là de lui. Je préfère même me taire à ce sujet pour ne pas que cet ivrogne soit mieux que moi.

  16. Pose-toi la question, car tout le monde connait la réponse sauf les imbéciles et tu fais partie de ces imbéciles.
    Vive IBK
    Vive le Mali

  17. Ne mettez pas tout sous le dos du président de la République, c’est la jeunesse malienne qui ne veut pas travailler. Aucun jeune ne se rendre au champ et cultivé, tout le monde veut travailler dans le bureau après les études. Chose qui n’est pas du tout possible.

  18. Le Président IBK, mon Président, notre Président est un Grand Homme et un Homme de parole. Il doit être traité avec respect. Il n’a pas le pouvoir de satisfaire les caprices de tout un chacun.

  19. Tu étais absent n’est-ce pas ISSA DEMBELE ? Si toi en en tant que journaliste tu n’es pas au courant de ce qui se passe, vraiment je suis désolé pour toi. Va te renseigner ok

  20. Le problème de chômage existe partout dans le monde pas qu’au Mali seulement. Que ça soient les Etats-Unis, la France, la Chine, c’est le même problème. IBK ne peut faire que ce qu’il peut pour réduire le taux de chômage. Mais penser qu’il pourra combattre totalement ce phénomène est quand même absurde.

  21. Le président IBK ne s’aura s’occupé du problème d’emploi avec tous ces attaques qui prévaut dans le septentrion malien. La vie de la nation est menacé, depuis son élection jusqu’à aujourd’hui, IBK et son équipe font leur possible pour sortir le pays dans le KO, mais en même temps des emplois se créent chaque jour.

  22. IBK a promis à la jeunesse malienne qu’il créera des emplois pour eux. Je pense qu’il a dit la vérité. Ils y en ont qui ont été déjà créés et d’autres se profilent à l’horizon. Il veut juste qu’on lui accorde un peu de notre patience. Je crois que cela n’est pas impossible quand même.

  23. C’est évident que le chef de l’Etat a tenu des promesses su l’emploi de jeune, mais en moins de deux ans de son quinquennat IBK ne peut pas donner de l’emploi à toute la jeunesse du Mali.

  24. Épargne-nous tes conneries Dembélé car tu n’es pas un journaliste. Il ya a peu près 20000 emplois qui a ont créé pour les jeunes. IBK est un homme de parole, ce n’est pas un faux journaliste qui va mettre ces faits en doute.

  25. Au jour d’aujourd’hui IBK a pu réaliser 16 milles emplois pour la jeunesse même si le nombre qu’il avait mentionné n’est pas encore atteint. Nous ne sommes qu’à bientôt deux ans de son mandat. Donc il a du temps pour en créer d’autres. Ne pressons pas les choses, laissons les choses venir d’elles mêmes. Nous ne pouvons pas agir contre le temps. Comme nous avons l’habitude de le dire en bambara:” Ni mitouma masse ote ke.”

  26. On a constaté que la presse Malienne cherche toujours de nuire à la gouvernance d’IBK, cela est une honte de la presse Malienne.
    Malgré tous les efforts fournis par le président de la république, certains cherchent à saboter sa gouvernance.

  27. Qu’on se dit la vérité, il y’a de l’emploi partout au Mali, sauf que la jeunesse malienne se croit plus meilleur. Au lieu de passer tout leur temps à boire du thé et se courtisé. Les jeunes peuvent bien faire de l’aviculture ou quelque chose d’autre dans le genre.

  28. Pauvre journaliste, vous faites honte de la presse Malienne, car tous ceux vous dites sont loin d’être une réalité, vous faites la honte de la presse Malienne.
    Je me demande très souvent pourquoi les journalistes Maliens ne font pas exactement leurs travailles

  29. Sachiez qu’IBK est plus soucieux de la jeunesse que vous. Vous n’êtes quand même pas sans savoir que les recrutements sont en cours en ce moment même.

  30. Le président IBK est conscient de tout ce qui se passe, il sait ce qu’il fait. Au bout de ces deux années des emplois ont été créés et continuent d’être créer. Mais à reconnaitre que tout le monde ne peut pas avoir de l’emploi au bout de son quinquennat. Certes il peut faire le maximum, d’ailleurs c’est ce qui se passe.

  31. IBK ne dit jamais des paroles en l’air, il tient toujours ses promesses. Que les maliens sachent qu’il tiendra tous ses promesse.

  32. M. le journaliste tu es un vrai imbécile. Les recrutements qui sont en train de se faire maintenant. Ce ne sont pas les moyens pour que les jeunes puissent quitter dans le chômage ?

  33. IBK est un chef d’Etat extraordinaire, mais de tout cela certains cherchent à rendre la situation plus compliqué, comme certains journalistes et certains membres des partis politiques.
    Moi personnellement, je déteste tous ceux qui critiquent le président IBK.

  34. Pauvre journaliste, IBK est un homme de parole, car depuis arrivé au pouvoir, le Mali a connu un avancé extraordinaire sur le plan de l’emploi et de la formation professionnelle.
    Il est arrivé au pouvoir à peine 2 ans, il a réussi a créé des emplois, il fait aussi tout de lutter contre le chômage.

  35. Issa Dembélé vraiment tu n’es pas à la page, beaucoup d’emploi ont été créé et des recrutements ont été fait et continu de se faire au sein de plusieurs service.

  36. Le président IBK est un homme de parole, il a dit et il le fera. IBK est un président qui se soucis e énormément de la jeunesse, tout récemment l’INPS vient de de recruter 2000 jeunes, et l’EDEM a recruté une centaine de jeunes sans compter ne nombre des recrutés à la police, à la gendarmerie, a la garde nationale, à la protection des eaux et forêts, la protection civile.

  37. Pauvre journaliste aliment, d’abord IBK est à moins de 2 ans seulement de son quinquennat. Et sache que ces jours lui ont permis de gagner d’avantage la confiance des maliens. En ces jours, il a obtenu la signature de l’accord de paix. Il a créé plus de trois cent emplois en trois mois.

  38. Le Président IBK est bien soucieux de l’emploi des jeunes. Il est en train de se battre pour cela ? Cher journaliste, arrêtez vos me mensonges.

  39. Première réussite : Le manque de patience est aussi un vice humain. Il faut apprendre à se patienter. Nous n’avons fait que deux ans et les gens prétendent au miracle. Ils n’oublient quand même pas que le Mali se trouvait dans une situation de chaos mystique qui n’a pas eu de précédent. Un accord fut conclu pour éteindre les hostilités.
    Alors qu’est ce qui empêchera ce gouvernement à aller encore plus loin ?
    M. H. S les vieux ne disent –ils pas qu’ :« On ne se méprend pas sur la nature d’une mauvaise danse qui commence ?».
    Ce pouvoir vient à peine de mettre ses pieds dans ces activités pour le développement et la relance économique fortement appuyée par la valorisation de la lutte contre la corruption et la délinquance financière.
    Quel aveugle et sourd est au mépris de ces récentes lutte menée ici à Bamako et hors de Bamako ?
    En outre Sissoko ne dit-on pas qu’ :« On ne s’emplit pas la bouche de fourmis sans savoir, au préalable où mettre sa langue ».
    Ibk, je me permets de le dire, est un patriote, un homme de confiance et de parole. C’est en connaissance de cause qu’il a promis tout ce que vous venez de citer dans votre article.
    MAINTENANT, je demande à vous et à tous ceux qui pensent comme vous, d’arrêter de penser comme cela et de croire à la réussite.

  40. Cher journaliste vous racontez de n’importe quoi. En moins de 2 ans de son quinquennat, il a créé plus de 15000 emplois. Les recrutements sont en cours actuellement dans tous les corps. Il y a eu des recrutements à l’EDM, des centaines de jeune ont été recrutés. Donc sachons reconnaitre le mérite des gens et félicitons pour son travail au lieu de le critiquer.

  41. L’ignorant pense que tout le monde pense comme lui.Dans la gestion d’un pays on donne toujours la priorité aux priorité. Il se trouve que la priorité des priorités était de trouver une porte de sortie de la guerre dont notre pays est victime aujourd’hui. Aussi, ce n’est pas en restant à la maison à faire du thé que l’on trouvera du boulot. IBK fait de son mieux. Même Dieu le créateur des hommes n’a pas tout offert à l’homme sur un plateau en or.

  42. En moins de deux (2) ans, Le chef de l’Etat Ibrahim Boubacar Keïta a créé plus de 15000 emplois dans le cadre de la lutte contre le chômage et de la délinquance. La société OZONE-MALI grâce à laquelle des centaines de maliens ont trouvé du job. Ne me dites pas que c’est quelqu’un d’autre qui a fait cela, Mr Issa et cette réalisation n’est pas créatrice d’emplois pour les jeunes. 😈 😈 😈 😉 😉 😉

  43. En début 2015, On a vu des centaines de jeunes chômeurs maliens embauchés par l’EDM-SA. Dites-moi, Mr le journaliste ces recrutements ne vous disent rien dans le cadre de la promesse de création d’emplois ? C’est vraiment sérieux quand les journalistes ne savent plus ce qu’ils doivent critiquer ou dénoncer. 😆 😆 😆 😆

  44. La situation dans laquelle Ibrahim Boubacar Keïta a pris en fonction après les élections présidentielles de 2013 ne laisse pas la chance à une quelconque création d’emploi. Un pays dans lequel l’insécurité issue de la rébellion bat son plein ne peut pas prétendre à la réalisation de certaines promesses sauf celles de la paix et de la réconciliation nationale. 😆 😆 😆

  45. Un ingrat est une personne à laquelle Dieu à fait interdiction d’accéder au paradis. Ce journaliste est un ingrat de haut level hight. On peut ne pas aimer IBK mais on ne pas quand même nier ses travaux, les actes qu’il a posés depuis son arrivée au pouvoir. 😈 😈 😀 😀 😀 😈 😈

  46. Le journaliste : Création d’emplois : Où sont passées les promesses d’IBK ?
    Moi : Création d’emploi : les promesses d’IBK sont directement rentrées dans les petits trous des personnes pessimistes et malintentionnées comme vous.
    Ibrahim Boubacar Keïta a tenu presque ces promesses prioritaires qui sont : la signature de l’accord d’Alger, les 5000 logements sociaux attribués à N’Tabacoro, les 16000 emplois créés, j’en passe.
    😆 😆 😆 😆

  47. Comment le Président peut faire son travail, étant donné que d’autres sont ici entrain de gaspiller le bien de l’Etat ? Maintenant IBK nous montre que les temps ont changés.et il ne faut pas oublier qu’il est venu trouver le pays dans une situation délicate. Alors épargnez nous vos conneries.

  48. En voilà l’une des promesses

    Dakar – Le gouvernement malien a signé avec plusieurs partenaires un accord pour la construction d’une centrale solaire de 33 mégawatts (MW) par le concepteur norvégien de parcs photovoltaïques Scatec Solar, selon un communiqué de cette société vendredi.

    La centrale, qui sera construite près de la ville de Ségou (environ 240 km au nord de Bamako), coûtera au total 52 millions d’euros, indique Scatec Solar dans ce texte reçu par l’AFP à Dakar.

    Selon la même source, l’accord a été signé jeudi à Bamako par Scatec Solar, associée à des partenaires locaux, et le ministère de malien de l’Energie ainsi que Energie du Mali (EDM-SA), la compagnie d’électricité détenue à 66% par le Mali et à 34% par une filiale du groupe Aga Khan.

    Il comprend “un contrat d’achat d’électricité à long terme entre EDM et Ségou Solaire, la société de projet locale contrôlée par Scatec Solar, pour livrer l’énergie solaire pendant 25 ans” et “un contrat de concession avec le gouvernement du Mali, octroyant à Ségou Solaire une licence pour réaliser ses opérations”.

    D’après des spécialistes du secteur, en 2012, la production d’électricité du Mali était constituée d’énergie hydraulique à 56,7%, d’énergie fossile à 43% et d’énergie solaire à 0,3%. Mais le taux d’électrification du pays est faible, avec 27,1% de la population (plus de 16 millions d’habitants) qui avaient accès à l’énergie électrique en 2010.

    En mai 2014, le gouvernement malien avait fait état d’un déficit de production d’électricité ayant “atteint le niveau exceptionnel de 111 mégawatts en 2013”, alors que EDM-SA était dans une situation “critique” et ne parvenait pas à assurer un approvisionnement normal en dépit de subventions de l’Etat.

    “La production annuelle de cette centrale solaire photovoltaïque de 33 MW est estimée à 60.000 mégawatts-heure (MWh)”, ce qui “représente environ 5% de la consommation totale d’électricité du Mali”, indique Scatec Solar, basée à Oslo.

    Le projet est financé “à 45% par le biais d’une dette senior” (emprunt bancaire classique), à 30% par un prêt concessionnel d’un fonds d’investissements pour le climat (“Climate Investment Fund”) administré par la Banque mondiale, et “les 25% restants seront fournis en capitaux propres par les partenaires” de l’initiative, selon la même source.

    cs/fal
    http://news.abamako.com/h/95963.html

  49. Certes, au Mali, quand vous réussissez là où d’autres avant vous ont lamentablement échoué, il faut vous attendre à des lâches diatribes, basées uniquement sur la haine, la rancœur, la méchanceté viscérale de vos adversaires, décidés désormais, à vous abattre à tout prix.
    A quand, nous les maliens, allons-nous nous défaire enfin de notre naïveté et de nos défauts ? (à penser que la République est l’affaire du Président seul, à qui on s’en prend pour un oui ou non n’importe comment ! comme si c’est lui seul qui doit avoir la solution à tout, pendant que les autres, bras croisés, assistent en spectateurs aux incantations de sa baguette magique).
    C’est pourquoi, rien ne bouge !!!

  50. Mr le journaliste les promesses d’IBK sont partis dans ton derrière. on a l’impression que tu te moque des gens.

  51. J’espère que les emplois générés par la crise sécuritaire ne sont pas pris en compte. En effet, il faudra considérer que presque tous les emplois créés par les ONG et institutions évoluant dans la résolution de la crise prendront fin avec la résolution de la crise. En plus, ils ne peuvent pas être considérés comme des emplois générés par la performance économique du pays. Je me demande si ce ne sont pas ces genres d’emploi qui sont brandis comme étant des résultats de la politique actuelle.

  52. D’ici 2018 avec l’avènement de l’OZONE MALI 😀 😀 😀 , le Mali enregistrera plus de 15000 emplois crées 😀 😀 , quant au LEMON WAY 😀 😀 d’où a fait son lancement et l’ouverture de ses points de distribution 😀 😀 😀 le 1er juillet passé, 😀 😀 Ce partenariat ambitionne de créer plus de 2000 emploies dès la première année 😀 😀 😀 Pour vous 😀 😀 nous n’avions plus de mot pour vous conscientiser 😀 😀 mais une seule phrase 😆 😆 le chien aboie 😆 😆 mais la caravane 😆 😆 passe 😆 😆 IBK c’est le sommet des sommets 😀 😀 donc vous n’avez pas d’autres solution 😆 😆 que de lever ta tête et le regarder en haut 😀 😀 KANKELETIKI AN DALE BILA ALIBI ❗ ❗ ❗

  53. Comment il peut travailler dans ces circonstances avec le grand souci du pays qui est la crise du nord. Pour bouger il faut enlever les barrières qui se trouve devant vous 😛 😛 😛 ensuite bouger 😛 😛 IBK est venu trouver le pays dans une situation très critique 😥 😥 😥 malgré tout cela le vieux fait tout son mieux et vous les égoïstes ne trouvent rien d’autre que inciter la population contre lui.

  54. IBK c’est la solution 😀 😀 😀 depuis qu’il est venu à la tête de ce pays 😀 😀 les portes du bonheur s’ouvrent 😀 😀 pour tous les niveau 😀 .et dans tous les secteurs 😀 😀 voici une preuve 😀 😀 😀
    l’hôtel Sheraton-Bamako : Le futur chef-d’œuvre coûtera 40 milliards de Francs CFA. La construction de l’hôtel Sheraton engendrera 600 emplois dont 200 emplois directs et 300 indirects pendant la phase d’exploitation. Sheraton-Bamako sera réalisé par une entreprise turque spécialisée dans les réalisations d’hôtels de haut standing. L’entreprise Kenza Yapi travaillera avec le cabinet d’études malien de Mamadou Kaba pour le suivi des travaux.

  55. Comment un pays qui entièrement se noie dans la crise politico-sécuritaire il y ‘a quatre ans pourra s’en sortir du jour au lendemain avec la perturbation des confrères malintentionnés? Monsieur le journaliste IBK est venu trouver tous ces mauvais comportements au sein de la gestion des affaires publiques, il n’est pas un dictateur pour faire changer le pays par la force, il emploie sa diplomatie et c’est comme cela qu’on peut atteindre nos objectifs. Vive IBK et Vive le Mali ! ! !
    DEMBELE I B va au diable , tu nous emmerdes vraiment!!!

  56. De Janvier à Mars 2014, 6650 emplois créés dont 3727 à Bamako 😀 😀 😀 Lors d’un point de presse le ministre Mahamane Baby intervenant dans le domaine de l’Emploi et du Travail, était entouré des membres de son cabinet et des responsables des différentes directions 😀 😀 😀 La directrice nationale de l’Emploi dans sa communication, a indiqué que les données en question ne prennent pas en compte l’auto-emploi et les emplois informels 😀 😀 😀 Ainsi, au cours du premier trimestre 2014, 6650 emplois formels on été créés au profit des nationaux (6418, soit 96,61%) et étrangers (232, soit 3,49%). De ces emplois créés, les hommes ont eu la part du lion avec 79,29% contre 20,71% pour les femmes. IBK 😀 😀 😀 la solution 😀 😀 😀

    • merci Zam, pour la lumière que tu apportes ici. alors pourquoi les gens se plaignent-ils? même tout recement APEJ en partenariat avec WARI ont lancé un projet hier. et jusqu’à présent il n’y a pas de promesse tenue?

  57. boniour a touts je panser que vous avez vraaiment de pproblme mr on dire que vous ne savez pas que le mali est un gueree panser vous que on pouras cree d’ emplois dans vu le stuation actuele pays l il faut rensmble les maliens arret vous de commencer une autre chose ils entre de partager le pay devant et vous nous parle d’ emplois mon n’avie le emplis ce secrite d’aabord il ya n’ pas

  58. Cela fait 2 différents articles aujourd’hui sur les promesses d’IBK.
    La machine à propagande a bien été huiler cette semaine.
    Wallaye s’ils savaient que IBK vas être réélue pour un 2 ème mandats, nos tympans allaient moin sifflés.

    Les maliens ne sont plus dupes, la crise du nord là qui est au 1000 ème plans des médias de l’opposition sera résolue dignement par ce régime inchalaou. Condition qui nous permettra de voir un président réélu avec plus de 90% de vote dans l’histoire.
    Mais avant ça, que le régime continue à neutraliser tout les ZONKEBA acteurs du passé qui sont plus nuisibles que le CMA Amen. Soit en les suspendant, enlever de poste ou simplement cloué pour de bon. 😆 😆

  59. Je vous remets en ligne mon analyse de février 2012 sur la situation du Mali et l’attitude des candidats à l’élection présidentielle avortée d’avril 2012 (dont IBK).

    ********

    La danse des masques:

    Ça y est, à un peu plus d’un mois des élections d’avril 2012 ce n’est plus la douleur du terrorisme et du banditisme que vit le septentrion malien, mais c’est carrément un pays divisé en deux.

    Des organisations terroristes et criminelles comme l’aqmi et autres Ançar Dine (le mnlaqmi ayant explosé depuis peu) ont reçu sans trop de mal (pour eux pas pour nous) à déloger l’armée malienne (qui n’est plus que l’ombre d’elle même après 20 ans de bouffecratie autorisée à des généraux vauriens) de Tessalit, Menaka, adaramboukane et bien d’autres localités des trois régions du nord.

    Ce n’est plus la perte des recettes touristiques, qui nous préoccupe, mais la perte tout court de nos trois régions du nord grâce au laxisme d’état avec en prime 200 000 maliens jetés sur le chemin de l’exil et montrant à la face du monde la détresse qui est la notre.

    Nous en tremblons déjà de frissons, à l’idée qu’on a plus d’armée pour y faire face sans l’aide américaine et autres pays amis alors que c’est minimum (100*20= 2000 milliards de francs Fcfa d’argent public qui ont été dépensés par nos généraux vauriens depuis 20 ans dans cette armée).

    Il y a de quoi se poser la question où est parti l’argent?
    Tous ces milliards pour le “repli stratégique”?
    C’est quand même impressionnant!!!

    Après la grande bouffe de l’argent du fonds mondial, sidéens, paludéens et tuberculeux sont laissés à leur triste sort car, comme disait Alpha Blondy “Wari Bana Guelèya bè bèkan”.
    Surtout “Wali Wari”, l’argent d’autrui, Oh my God! “Aramou do” pour reprendre l’expression d’un imam du quartier.

    L’école, quant à elle, cherche toujours sa voie, entre surenchères et irresponsabilités, avec un enseignement supérieur dans l’agonie. Moi, ça me donne la chaire de poule.

    La formation de qualité et l’emploi salarié sont, depuis belle lurette, un luxe de plus en plus inaccessible pour la jeunesse malienne.
    Il est loin le temps où les présidents Felix Houphouet Boigny et Oumar Bongo accueillaient à bras ouverts les instituteurs maliens.

    La grande saignée de “l’initiative poches”, oh pardon, “l’initiative riz” et autres forfaits des “bouffecrates” s’ils ont permis à nos “nouveaux riches” de se retrancher dans des états majors politiques avec leurs butins (recouverts du sang malien), ils n ‘ont pas permis au Mali d’avoir son auto suffisance alimentaire, tant promise.

    Et c’est avec le coeur serré que les maliens ont regardé ATT, à Niamey, participer à l’appel à l’aide internationale pour nourrir les maliens, passé en boucle sur les médias du monde entier (suite au déficit des pluies de 2011 et la menace de la famine au Sahel).
    Moi, ça m’a donné la nausée.

    L’incivisme et l’impunité sont devenus les terreaux fertiles d’une corruption institutionnalisée qui tire chaque jour des maliens dans les ténèbres de la pauvreté et de la misère, réduisant la plupart d’entre nous à la mendicité, à la résignation, à l’informel, à la prostitution, aux jeux de hasard, à l’immigration et au volontariat.

    Face aux fausses vraies campagnes de cinquantenaire de notre indépendance, se dressent étonnement des politiques de mendicités forcées, érigées en système de gouvernance par les seigneurs de Koulouba.

    Celles-ci (les politiques de mendicités forcées), ont transformé ce beau pays (dont les souverains, jadis, transportaient et distribuaient des tonnes d’or en Arabie et forçaient l’admiration des peuples du monde) en une bourgade malpropre de Chine merci, Kadhafi merci, Usa merci, Fonds mondial merci, France merci, Allemagne merci, Japon merci, Pays bas merci, Millenium Challenge merci, Suisse merci, Afrique du sud merci, Algérie merci, Roi Fhad merci, Niger merci, Mauritanie merci, Burkina merci…

    Voilà côté tableau, c’est pour cela que le monde entier n’hésite pas, une seconde, à renvoyer nos compatriotes à Senou, fuyant cette misère noire, voulue et entretenue par nos propres dirigeants, à coup de charters.

    Mieux, maintenant il les assigne, carrément, à résidence en leur refusant les visas de séjour.

    Oh que j’ai honte!

    Et pourtant mon pays, le Mali, n’est pas pauvre. Eh bien oui!

    Il possède un sous sol riche qu’on pille à tout vent.

    Il est riche de ses terres fertiles qu’on brade au premier venu.

    Il est suffisamment arrosé par des cours d’eau pour irriguer des millions d’hectares de cultures agricoles, ériger des dizaines de barrages hydroélectriques, pour distribuer de l’eau potable (source de vie) et de l’électricité bon marché (facteur incontournable de développement) aux 14 millions de maliens.

    Il est riche de sa jeunesse qui ne demande que formation de qualité et emploi rémunérateur pour enfin retrouver une vie digne et respectable dans la société.

    Les seuls problèmes, sont que le Mali n’a pas de dirigeants et une classe d’intellectuels apatrides abat sur le pays, comme une chape de plomb, une corruption et une médiocrité inouïes dans l’impunité totale, volatilisant (comme une goutte d’eau sur un fer chauffé à rouge) tout espoir de création durable de richesses.

    Un seul exemple: Sotelma, qui était dans l’agonie avec les cadres maliens malgré le dynamisme du secteur des Telecom, réalise avec les marocains en 1 an (+21% d’abonnement pour le fixe, +87% pour le mobile et +99% pour l’Internet. Les ventes bondissent de 31,5% en trois mois au grand bonheur de Maroc Telecom. Source: jeune Afrique).

    Il n’y a pas 36 000 manières, c’est cette création de richesses qui conditionne le développement et le bien être dans un pays, et non pas la politique de la main tendue.

    Qu’on se le tienne pour dit, une fois pour tout!!!

    Et pour les élections générales de 2012, des apprentis sorciers de tout bord s’agitent dans tous les sens, comme des cloches qui sonnent, à chaque occasion pour se porter candidat à la présidence de la république du Mali et promettre ciel et terre aux maliens.

    Ces aventuriers et opportunistes de la 25ème heure de la démocratie malienne doivent montrer patte blanche en matière d’honnêteté, de probité, de dignité, et surtout de capacité à redresser un pays à terre après le désastre ATT.

    Ils doivent aussi nous donner les sources du financement de leur campagne électorale pour que nous soyons en mesure de comprendre et de dénoncer leurs connexions et éventuels conflits d’intérêts avec les ennemis du Mali.

    Enfin, le peuple malien leur demande leur projet de société pour le Mali avec des objectifs chiffrés et vérifiables et des moyens envisagés pour les atteindre:

    -défense et sécurité (restructuration de l’armée et de la police, programmes de leur remise à niveau),

    – santé (infrastructures et qualité des soins),

    -éducation (infrastructures et qualité de l’enseignement),

    – auto suffisance alimentaire (en vrai pas en propagande),

    -emploi, formation professionnelle et développement des ressources humaines,

    -gestion du foncier et la décentralisation,

    -le développement industriel,

    – le développement agricole,

    -infrastructures routières, aéroportuaires, ferroviaires, fluviales,

    -télécommunications, énergie, mines, eau potable,

    – politique macro économique,

    -secteur privé,

    -transport urbain et interurbain,

    -développement et gestion des villes,

    -fiscalité,

    -protection sociale, droit et devoirs des travailleurs et syndicats,

    -désertification et politique environnementale,

    – secteur financier et bancaire, financement de l’économie,

    – l’informel,

    -administration et droit et devoirs des fonctionnaires,

    – droits des retraités,

    -commerce intérieur et extérieur, marchés, prix et pouvoir d’achat,

    -services, tourisme,

    -universités, grandes écoles et recherche fondamentale et appliquée,

    -cohésion sociale,

    -épanouissement de la jeunesse, de la femme, de la petite enfance,

    -religion, état et société,

    -culture, sport,

    – justice et lutte contre la corruption, l’incivisme et l’impunité,

    – diplomatie, maliens de l’extérieur, la place du Mali en Afrique et dans le monde…

    Malheureusement à moins de deux mois du scrutin du 29 avril 2012 aucun candidat déclaré ou probable n’a de vrai projet de société claire et étoffé pour le Mali.

    Aucun débat dans les médias pour édifier les maliens sur leur capacité à faire face aux défis actuels et futurs du Mali, leur réelle intention, leur vision, leur équipe, leur moralité, leur passée….

    Les quelques rares sites internet d’état major de campagne électorale sont scandaleusement muets comme des carpes et n’édifient aucun électeur consciencieux.

    Au lieu de cela, ils s’affichent dans une hypothétique danse des masques pour distraire les maliens tout en espérant que des artifices et autres babioles (thé, T shirt et pagnes) vont les aider à atteindre Koulouba dans l’insouciance totale pour qu’on soit repartit pour un autre tour de piste de 5 ans et attendre le résultat des courses.

    Mais maliennes et maliens, que ça soit clair pour tout le monde, on ne peut plus se permettre d’envoyer à Koulouba pour 5 ans encore un autre Béni Oui Oui sous peine de prendre 25 ans de retard (car le mauvais choix est la racine carrée du retard) sur nos voisins qui eux avancent tranquillement.

  60. La problématique de la création d’emploi est reliée à la performance globale de l’économie. La création d’emplois doit reposer sur une politique économique saine et efficiente. L’emploi repose également sur un système éducatif performant en adéquation avec les perspectives économiques du pays. Sans une bonne politique économique et de formation, les structures dédiées à l’encadrement n’obtiendront aucun résultat.
    L’emploi est une question transversale. C’est vrai. Mais la coordination des efforts des uns et des autres est importante pour éviter les gaspillages, les redondances.
    Comme solutions à court et moyen terme: repenser l’éducation au Mali, développer la formation professionnelle et l’apprentissage des métiers, tenir compte des besoins de reconversion professionnelle, dissoudre l’APEJ et le FAFPA et créer deux guichets dont l’un s’occupera du financement des projets et l’autre du suivi-évaluation et renforcement des capacités des promoteurs. Promouvoir les services d’appui conseils et d’audits comptables, renforcer les activités de l’Agence du volontariat des jeunes. Enfin travailler à réduire l’économie informelle par la mise en place de diverses incitations fiscales et d’accès à des financements. Relire le code du travail et l’adapter au nouveau contexte; doter toutes les branches d’activités de conventions collectives. Ooh il y a beaucoup à dire.

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