«Il ne saurait y avoir de fissure dans le gouvernement dès les premiers jours où j’ai affirmé clairement qu’il y aura l’organe unique», a tranché tout net le Premier ministre. Par ces mots, Dr Choguel Kokalla Maïga clarifie du coup une situation que d’aucuns n’hésitaient pas à qualifier de «contradiction au sommet de l’État» ou de «fissure dans le gouvernement», suite à l’organisation récente par le ministère de l’Administration territoriale d’un atelier sur la mise en place de l’organe unique de gestion des élections.
Pour rappel, pour diverses raisons évoquées, notamment le délai restant de la Transition, une large majorité des participants avait estimé que l’effectivité dudit organe ne sera pas possible. Il n’en fallait pas plus pour alimenter le débat sur l’opportunité de la création de cette structure, et partant, développer une certaine suspicion à l’endroit des porteurs de l’initiative. Une vue des participants à la cérémonie d’ouverture de la rencontre
Pour le chef du gouvernement, il ne faut pas que la « classe politique vienne polémiquer » autour d’une initiative du ministre de l’Administration territoriale, qui est dans son rôle. Selon Choguel Kokalla Maïga, la haute administration continue son travail. Et d’ajouter que ce sont les «autres qui ont interprété» le sens du travail du ministre Maïga en faisant croire qu’il y avait une fissure dans le gouvernement.
Le chef de l’exécutif de souligner que la mise en place de l’organe unique «nous mettra à l’abri de beaucoup de surprises». Persuadé que c’est le gouvernement de Transition qui peut faire ce travail, Dr Choguel Kokalla Maïga n’est pas moins d’avis qu’avec la volonté politique les lignes bougeront.
L’exercice d’explication auquel s’est prêté le Premier ministre était d’autant plus opportun que lors des échanges, les plus sceptiques des acteurs politiques ont demandé plutôt le renforcement de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) en lieu et place de l’organe unique. Aussi, plusieurs intervenants ont émis des réserves sur la volonté des autorités à respecter la durée de la Transition, mais surtout sur la moralité des personnes qui auront la charge de gérer ledit organe.
Face à cette situation, l’option consiste à ne pas donner l’impression d’imposer quelque chose aux Maliens. Ainsi, le chef du gouvernement a promis que lui et son équipe continueront à expliquer la pertinence de la mise en place d’un organe unique de gestion des élections. Il s’agit de mettre en place un système transparent pour que le peuple soit maître de son destin, en choisissant la personne à qui il fait confiance.
Déjà, le chef du gouvernement s’est dit convaincu que l’écrasante majorité des Maliens adhère au processus de changement. Maintenant, il reste aux forces du changement de prendre une direction résolue et déterminée. En ce moment, soutiendra-t-il, les hésitations vont s’arrêter. Le Premier ministre rappellera que l’objectif de la Transition est de refonder le Mali. «Il n’y a aucune malice, tout ce que nous faisons, c’est pour faire en sorte qu’à la fin de la Transition, on puisse poser les bases de la refondation», a-t-il rassuré.
Oumar DIAKITÉ
Le Dr Choguel K MAIGA, est décidé pour le bonheur des maliennes et maliens à combattre de toutes ses forces les voleurs lors des élections : l’ADEMA-Pasj, le RPM et autres. Rien ne sera plus comme avant . Tous les bons démocrates sont d’accord sur la mise en place d’un organe unique chargé de gérer les élections. Ils (voleurs ) qui plaçaient sous leur tutelle l’Administration territoriale, la CNI et la DGE. Maintenant que tout va changer , nous nous attendons à des elections propres , crédibles, transparentes et apaisées. Les élus qui seront issus de ces scrutins seront les vrais représentants du peuple . Ensemble pour la création de l’organe unique de gestion des élections.
De toute façon trois partis politiques seront en congés à partir du 31 12 2021 jusqu’au 31 12 2026 pour que notre pays respirer mieux .
De toute façon trois partis politiques seront en congés à partir du 31 12 2021 jusqu’au 31 12 2026 pour que notre pays r
Décidément, vous reprenez toujours les mêmes articles sur les mêmes sujets en changeant simplement de titre. Ce stratagème finira par vous rattraper car personne n’est dupe. Concernant l’organe unique de gestion des élections, ce concept n’est pas tombé du ciel. C’était un vœu exprimé par une bonne partie du peuple malien et maintenant qu’on a une opportunité de le réaliser, l’on vient encore nous raconter une autre histoire. Ça devient, ce qu’on appelle, de l’enfantillage. Laissez, de grâce, ce gouvernement travailler et attendons l’échéance pour tirer des conclusions. Il est vrai que tout journaliste espère le sensationnel et le scoop, mais de grâce laissez maintenant les gens travailler. Tout le monde est devenu aujourd’hui journaliste. Il suffit d’avoir un smart phone et voilà on est journaliste. Ce comportement réduit considérablement le peu de confiance que la population portait sur ce métier. S’il n’y a pas d’infos récentes, vous n’êtes pas dans l’obligation d’en créer au risque de vous répéter ou de publier des infos erronées. Point final.
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