CR/ Faso Gnetaga : «La résolution du conflit dans le nord du pays dépend de la volonté populaire, et de la disponibilité de l’armée nationale», dixit Ousmane N’Diaye.

0

Les responsables du parti de la Convention pour la renaissance  Faso Gnètaga était face à la presse  à  son siège à Baco- Djicoroni.

La conférence était animée par le secrétaire général Ousmane N’diaye du parti qui avait à ses cotés Moustapha Coulibaly, secrétaire à l’organisation et Lassana Samaké secrétaire administratif.

Les objectifs de cette conférence étaient entre autres : de participer au développement économique, social, politique, culture et sportif ; de rassembler les Maliens partout où ils sont autour d’un projet d’avenir ; lutter contre l’exclusion, l’injustice et la corruption ; de renforcer un Etat qui ne cesse de s’affaiblir ; former et informer les citoyens de leurs droits et devoirs ; protéger le Mali et les Maliens et enfin accéder au pourvoir pour mettre en œuvre le changement.

Par le constat de l’échec de l’exercice de pouvoir politique par le mouvement démocratique durant deux décennies, la CR/ Faso Gnètaga est une alternative politique qui apporte l’espoir au peuple malien. Le parti s’inscrit dans une logique de mouvement social populaire d’opposition pour faire face au mouvement démocratique épuisé et sans espoir.

Le parti se donne comme mission prioritaire la défense du peuple trahi et abandonné. C’est face à la prolifération du mensonge, du vol et surtout à la renonciation à une pratique de vie politique digne que la CR/Faso Gnètaga a décidé de faire son apparition pour venir au secours du peuple malien.

Selon le secrétaire général, un programme politique connu de tous, et défendu par ceux qui le partagent est le vœu de la CR/Faso Gnètaga pour réaliser l’alternative politique au Mali. La protection sociale par un emploi qui garantit la dignité humaine est donc le seul moyen pour la lutter contre la pauvreté. Il y a environ sept (7) Maliens sur 10, qui ne travaillent pas ou se trouvent dans une situation de débrouille.  Ce fléau est à l’origine de l’exode économique. On a à ce jour trois(3) Maliens sur 10 qui vivent à l’étranger.

Cependant, le pays dispose d’immenses potentialités pour empêcher ce qu’on peut qualifier de chômage tant dans le secteur public comme privé. Deux principaux domaines sont vitaux pour l’activité économique. Il s’agit de l’agriculture et de l’exploitation minière, souligne le secrétaire général.

La CR/Faso Gnètaga prévoit la suspension des subventions accordées aux partis politiques. Cela pour des raisons suivantes : les subventions ont pour but d’éviter les financements occultes des partis politiques, mettre l’équilibre dans leurs activités ; permettre aux partis politiques d’atteindre leurs objectifs, former, informer les citoyens.

Aucun de ces partis politiques n’a réellement exercé ses missions ; les subventions sont coûteuses (un milliard F CFA) et les subventions n’ont jusque-là donné aucun résultat pour le progrès de la démocratie au Mali.

Les Maliens doivent sortir de leur silence, qui fait tant de mal. Le moment est donc venu de s’impliquer dans la gestion des affaires publiques.

La Convention pour la Renaissance/Faso Gnètaga a été créée le 13 juin 2009.

Cheick O. TRAORÉ

 

 

Commentaires via Facebook :