Pour une couverture professionnelle et responsable des opérations de vote et de proclamation des résultats des élections législatives 2013, le réseau ONG d’appui au processus électoral au Mali (Réseau APEM), en partenariat avec la Fondation Open society initiative for west africa (Osiwa) a initié un atelier de formation sur le monitoring et le développement des compétences des médias à la maison de la Presse du 21 au 23 novembre 2013.
Le but de cet atelier était d’outiller la trentaine de journalistes de médias publics et privés sur le comment informer les citoyens sur le bon déroulement du processus électoral.
Une occasion pour les journalistes d’échanger sur les étapes du processus électoral, notamment les opérations électorales le jour du vote, les opérations de dépouillement et de proclamation des résultats, les problèmes auxquels sont confrontés les citoyens en termes d’accès, la gestion impartiale et neutre des informations des données relatives au processus.
Les hommes de médias ont également abordé des thèmes sur le respect de l’éthique et de la déontologie professionnelle, la production des rapports sur le processus électoral et sur la bonne gouvernance.
Dans son allocution d’ouverture des travaux, le ministre de la Communication et des Nouvelles Technologies, Jean Marie Sangaré, qui a présidé la cérémonie d’ouverture, s’est réjoui du choix des thématiques liées à la constitution de notre pays, à la loi électorale et aux textes régissant l’éthique et la déontologie journalistique. Selon le ministre Sangaré, cette formation permettra aux journalistes de s’outiller et de relever les insuffisances et contraintes, afin de mieux formuler les lignes directrices du processus électoral et assurer la crédibilité des informations relatives au même processus.
Au sortir de la formation, les journalistes ont formulé des recommandions, parmi lesquelles la mise en place d’un mécanisme de monitoring, la création d’un fond d’appui aux journalistes en période électorale et leur formation continue.
Rappelons que la cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de Makan Koné, président de la maison de la presse ; Ibrahima Sangho, président du réseau APEM et Mme Nadia Nata, représentante Osiwa.
Yacouba Doumbia
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PREMIER TOUR DES LEGISLATIVES 2013: 3700 observateurs déployés par le réseau APEM
En vue d’accompagner les élections législatives des 24 novembre et 15 décembre, le réseau APEM et ses partenaires ont reconduit le même dispositif qu’est le Pole d’observation citoyenne électorale (Poce), en déployant 3700 observateurs et 200 superviseurs sur toute l’étendue du territoire. L’information a été donnée au cours d’un point de presse le samedi dernier à l’Hôtel Radisson par Ibrahima Sangho, porte parole du Poce et président du réseau APEM.
Le premier tour de l’élection législative a été entièrement observé par le réseau APEM, à travers son Pole d’observation citoyenne électorale (Poce). Au total, 3700 observateurs et 200 superviseurs ont été déployés pour mieux surveiller le déroulement du 1er tour sur toute l’étendue du territoire national, dont 71 observateurs dans la région de Kidal contre 20 à l’élection présidentielle.
Selon M. Sangho, ce chiffre est un peu en hausse par rapport aux deux tours de la présidentielle. Mais avant le 24 novembre dernier, le réseau a fait des constats de satisfaction, et a relevé des insuffisances.
Pour des motifs de satisfaction, le réseau s’est réjoui du caractère inclusif des élections législatives avec des candidats de partis politiques, d’alliances de partis politiques et d’indépendants. Aussi, le climat apaisé dans lequel s’est déroulé la campagne pour le premier tour, le traitement égal des candidats au niveau des médias publics et la mobilisation des leaders d’opinion, des femmes et des organisations de la société civile pour un scrutin transparent et apaisé.
Au titre des insuffisances, le porte-parole du Pole a déploré le passage des messages de sensibilisation à la télévision nationale qui n’a pas tenu compte des heures d’écoute ; la représentation insuffisante des femmes sur la liste de candidature et même leur absence dans certaines circonscriptions électorales.
Le réseau APEM a demandé aux candidats de respecter le code de bonne conduite des partis politiques et des candidats aux diverses consultations électorales au Mali. Il a de même lancé un appel aux militants et sympathisants pour un scrutin apaisé et au respect du verdict des urnes.
Yacouba Doumbia