La présidente de la Cour constitutionnelle du Mali, Mme Manassa Danioko, a montré le mépris du régime en place envers la presse privée. Dans un communiqué en date du mardi 7 avril 2020, la méprisante présidente interdit l’accès de la salle d’audience à la presse privée. Seuls les médiats d’Etat (Ortm et Amap) avaient accès à la salle pour la couverture de la proclamation des résultats du 1er tour des législatives. Malgré les multiples critiques sur les réseaux sociaux contre sa décision, Manassa Danioko signe et persiste à l’ouverture de la proclamation définitive des résultats des élections législatives en ces termes : « C’est une décision que j’assume. Certains journalistes ont voulu que je les appelle. Mais, je ne vous appellerai pas ».
Avec le régime d’IBK, la presse privée a été trimballée dans toute les directions du sommet de l’Etat jusqu’au dernier cadre du parti présidentiel et ses alliés. Cette volonté de museler la presse privée n’a pas commencé par cette décision de la fameuse Manassa Danioko.
En effet, les journalistes se souviennent des menaces de Nancouma Kéita, un certain vendredi 14 août 2015, à la Maison de la presse, qui affirmait vouloir créer la misère pour les médias maliens. «N’oubliez pas qu’on est au pouvoir et qu’on peut vous créer la misère. Ah oui ! Ça aussi, il faut le reconnaître.» C’est la menace larguée à l’encontre de la presse, suite à une question d’un journaliste qui voulait savoir si réellement le gouvernement ne joue pas au sapeur-pompier en l’état actuel des choses. Cette menace d’une tare intellectuelle n’a aucune importance pour la presse, « la sentinelle» de la Démocratie ».
Après ce cadre politique raté du RPM, c’est autour du « vieux corbillard » de la Cour constitutionnelle de s’illustrer de la plus mauvaise manière. Dans son chiffon de communiqué, la présidente Manassa Danioko se cache dernière les mesures prises lors du Conseil supérieur de la défense tenu le 17 mars 2020 pour interdire à la presse privée l’accès à la salle d’audience. «Compte-tenu des mesures prises le 17 mars par le Gouvernement à travers le Conseil supérieur de la défense nationale et dans le souci du respect du droit à la santé, la Cour précise cependant que l’accès à la salle d’audience sera limité aux seules personnalités invitées et au médias d’Etat (Ortm et Amap)». Voilà le contenu du communiqué méprisant signé de la présidente méprisante. Une vraie insulte pour l’intelligence humaine quand on sait que même les membres du gouvernement ne respectent pas les consignes dans la lutte contre le Covid-19. Pour se rendre à l’évidence, il suffit de suivre les activités des ministres et autres cérémonies de remises de chèque au Premier ministre.
Si ce n’était pas le mépris, pourquoi ne pas inviter, ne serait-ce quelques organes de presse privée et faire respecter les mesures barrières ? Pourquoi elle accorde de l’importance aux personnes qu’elle qualifie de personnalités qui ne jouent aucun rôle dans la proclamation des résultats dans une salle d’audience de la Cour constitutionnelle au détriment de la presse privée ? Seule la méprisante présidente détient la réponse à ces questionnements. De toute façon, à la lecture du communiqué laconique du mardi 7 avril 2020, on se rend compte du degré du mépris que ce régime dégage envers la presse privée malienne.
Brimer la presse pour sauver le régime du RPM aux abois. Voilà l’option des cadres véreux «corbillards» qui ont choisi la corruption, le favoritisme, le clientélisme et le pot-de-vin comme mode de gouvernance. C’est n’est pas le régime d’IBK qui peut dire le contraire. Les multiples scandales de 2013 à nos jours montrent clairement quel type de gouvernance le Mali connait depuis l’élection d’IBK en 2013.
Les Maliens se souviennent du scandale de «l’engrais frelaté», le dossier de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires.
La présidente Manassa Danioko s’inscrit-elle dans la même logique pour piétiner les principes de la démocratie ? La réponse est affirmative avec cette décision de chasser la presse privée. Pourtant, cette vieille méprisante est sur tous les terrains pour la promotion de la démocratie. Toute chose qui est contraire à sa volonté d’écarter la sentinelle de la démocratie comme malpropre. Sûrement, elle ignore le rôle et l’importance de la presse dans l’équilibre et la sauvegarde de la démocratie.
Manassa Danioko doit enlever le mot démocratie et liberté de son vocabulaire. Puisqu’elle ne connait pas le sens et la valeur de cette expression qui conduit la marche du monde. Ce débutant dans la démocratie doit, une fois pour toutes, savoir qu’en jeu démocratique, on n’ interdit pas d’exercer son travail dans le respect du droit.
Le Mali est-il devenu un pays sans valeur universelle depuis l’élection d’IBK? Où étais-tu, Manassa, quand le Malien se battait en 1991 pour la démocratie et la liberté ? Veux-tu un Mali dans l’obscurantisme et dans l’ignorance ? Si oui, ne te fatigue pas, tu seras vaincue comme le Satan en a été.
Le Mali ne sera jamais un Etat qui brime la presse privée, ni sous IBK, ni sous personne d’autre. Pour y parvenir, il faut marcher d’abord sur le corps de chaque Malien et des journalistes.
Ibrahima DIALLO
JE PENSE QUE CERTAINS JOURNALISTES TIENNENT DES PROPOS MÉPRISABLES CONTRE LE PRÉSIDENT D’UNE INSTITUTION.
Mr DIALLO IL FAUT VOUS RESSAISIR CAR VOS PROPOS SONT MÉPRISABLE BIEN QUE CELA NE FAIT PAS DE VOUS UNE PERSONNE MÉPRISABLE.
MERCI D’ÊTRE EXEMPLAIRE EN TENANT DES PROPOS NON MÉPRISABLE.
G€OM€TRI€-VARIABL€UROPÉ€NN€
CALIFATLANTI$T€UROPÉ€N
KHALIFATLANTI$T€
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