Les élections législatives s’annoncent à grand pas. Les candidats des partis politiques et indépendants ont déposé des listes dans toutes les circonscriptions électorales du pays. Parmi les postulants, il y a plusieurs hommes de medias. Parmi eux se trouve un certain Seydou Oumar Traoré, journaliste à la radio DJEKAFO de Bamako. Sur sa page Facebook, notre confrère, candidat dans la circonscription électorale de Kati, évoque les raisons de sa candidature.
Pour l’homme, notre pays a souscrit à la démocratie au prix du sang de nos martyrs. Par ce nouveau mode de gouvernance, le peuple souverain délègue tous ses pouvoirs à un Président de la République qu’il élit ; lequel nomme un Gouvernement pour mette en œuvre, au compte du peuple, un projet social, le pacte sur la base duquel il est investi de la confiance du peuple. Dans la prudence démocratique, et comme la confiance n’exclut nullement le contrôle, le même peuple désigne ses représentants en son sein pour aller s’assurer de la bonne exécution du projet social par le Président et son Gouvernement, c’est à dire le pouvoir exécutif. Ces mandants que sont les députés, ont des pouvoirs énormes car en plus du contrôle de l’action Gouvernementale, ils ont le pouvoir de voter ou rejeter, d’interpeller et de censurer, de proposer et de légiférer. Mieux, pour réussir en toute indépendance leurs missions, le même peuple met les députés sous sa protection avec une immunité parlementaire et dans les conditions financières de travailler dignement et de lui rendre compte.
Les règles démocratiques sont tellement bien élaborées et bien pensées que si elles étaient scrupuleusement respectées, le peuple, le seul véritable pouvoir, jouirait pleinement des retombées économiques et sociales de son pouvoir et du jeu démocratique, a-t-il reconnu. A ce titre, à l’en croire, le partage des richesses nationales et des avantages sociaux seraient juste et équitable.
Pour le candidat, malheureusement, en presque 30 années d’exercice de la démocratie dans notre pays, la flèche s’est inversée, le peuple s’est vu trahi, pris au piège par une élite politique et sociale qui bénéficie à elle seule des retombées économiques et sociales de la démocratie commune. La pauvreté, le sous-emploi, la misère, les conflits et le sous-développement gangrènent le quotidien de notre peuple qui a pourtant donné toutes les conditions nécessaires à son épanouissement à ses différents mandants, a-t-il déploré. C’est le revers de la médaille depuis trois siècles au Mali.
Pour M. Traoré, un nouveau type de contrat social est nécessaire pour que notre démocratie et ses organes servent pleinement les intérêts du peuple et non ceux d’un groupuscule d’individus privilégiés.
Il estime que pour arriver à cette nouvelle ère politique et démocratique, le Mali a forcément besoin d’un souffle nouveau, du sang nouveau, d’une nouvelle génération d’hommes politiques et sociaux pour préserver les intérêts économiques et sociaux du peuple. Il appartient donc à la jeunesse de prendre le pouvoir et de l’exercer, de fixer un nouveau cap et de se donner les moyens. Ce n’est pas en dehors de leur portée, il suffit d’y croire, de s’y engager et de se mobiliser efficacement ensemble, explique-t-il.
C’est pour toutes ces raisons que l’homme de radio, dit avoir décidé de s’engager dans la course pour l’Assemblée nationale aux élections législatives du 29 mars 2020,dans la circonscription électorale de Kati, sous les couleurs du Parti PS-Yelenkura, en alliance avec un groupe de partis politiques que sont le PACP, les FARE, le MPM, l’UFD, la CNAS FASO HERE et le MPR.
C’est pourquoi, il invite l’ensemble de la jeunesse du Mali, particulièrement celle du cercle de Kati, les femmes et les vieilles personnes à se saisir de cette candidature pour se faire entendre.
Avec leur accompagnement, la victoire est certaine et sonnera comme gongs au firmament du Mali.
Les hommes et les femmes de la liste porteront fièrement votre voix à l’hémicycle, et vous rendront fidèlement compte de la mission à eux confiée, a-t-il promis.
Dans les jours qui suivent, les démembrements seront installés dans chacune des 37 communes du cercle de Kati, les villages et quartiers. Il les invite à s’inscrire et à se mobiliser pour la victoire de la jeunesse et du peuple.
Tamakaly Koné
Source : Le Délibéré