Que cache le coup d’Etat revendiqué aux premières heures (4h50) du 22 mars par une junte militaire se réclamant du Comité National de Restauration de la Démocratie et pour la Restauration de l’Etat (Cnrdr) ? Est-ce réellement par dépit des soldats souvent abandonnés à eux-mêmes sur le front contre les rebelles ? La mutinerie visait-elle réellement à renverser le pouvoir d’ATT curieusement ignoré par les putschistes ? Ce coup de force n’est-il pas un arrangement de plus sur le dos de la démocratie malienne ? Elles sont nombreuses les questions qui taraudent l’esprit des Maliens en ce moment.
Quelle est la meilleure façon de redresser une démocratie ? Ce n’est pas en tout cas, un coup d’Etat militaire dans tous les cas de figure. Sinon, le Sénégal n’aurait pas pu organiser des élections qui ont abouti à l’alternance aujourd’hui. En effet, ces dernières années, aucune démocratie n’a été aussi menacée dans la sous-région que celle du Sénégal à cause de l’entêtement mégalomaniaque d’un Me Wade accroché au pouvoir pour son clan, notamment son fils. Et pourtant l’armée sénégalaise, très républicaine, n’a jamais cédé à cette tentation de profiter de la défaillance des politiques pour goûter aux délices du pouvoir politique.
Certainement, l’alternance par des élections transparentes et crédibles est le moyen le plus républicain de redresser une démocratie. Un scénario que le Mali s’apprêtait à vivre dans quelques semaines, précisément à partir du 29 avril prochain avec le premier tour de la présidentielle. Et brusquement, le processus démocratique, enclenché depuis le 26 mars 1991, est condamné à une dangereuse rupture.
En effet, une mutinerie partie du «Camp Soundiata» de Kati dans la matinée du 21 mars dernier a abouti à un coup d’Etat militaire contre un régime qualifié par les mutins «d’incompétent» et de «désavoué». Aux premières heures de ce fatidique 22 mars, les Maliens étaient surpris de voir à la télévision des militaires se réclamant d’un Comité national de Redressement de la démocratie et de la Restauration de l’Etat (Cnrdr). Un détail frappant : ces militaires étaient visiblement surpris de se retrouver à cette place, d’avoir pris si facilement le pouvoir. Aussi facilement que certains se demandent s’ils n’étaient pas plutôt en «mission commandée» du régime déchu.
Pour eux, ce coup d’Etat n’est qu’une stratégie de plus d’un président abusé et trahi par ceux à qui il faisait aveuglement confiance. Ceux qui défendent cette conviction, ne manquent pas d’arguments. Il est en tout cas curieux de voir comment le pouvoir a si facilement échappé au président déchu. La preuve est la prise et le contrôle de l’Ortm. Cela prouve que soit ATT était mal conseillé soit il est complice. La seconde version est la plus crédible puisque, selon des sources militaires, des instructions ont été données pour éviter tout affrontement avec les mutins. «Je ne veux pas conserver le pouvoir dans un bain de sang», aurait dit le président selon le témoignage d’un Béret-rouge (commando parachutiste).
Une négligence stupéfiante
Après les événements de début février, qu’ATT a lui-même qualifié de tentative de coup d’Etat, l’Ortm aurait dû être aussi bien gardé que le Palais de Koulouba, sinon mieux. Tel ne fut pas hélas le cas. Une négligence stupéfiante et incompréhensible d’autant plus que, en période d’instabilité politique, celui qui contrôle la radio et la télévision, dispose d’un atout précieux et déterminant pour influencer l’opinion nationale en sa faveur. Sans compter que la mutinerie n’avait pas atteint une aussi grande ampleur pour échapper au contrôle de la hiérarchie.
Les mouvements d’humeur des troupes qui ont par exemple secoué le Burkina Faso, en 2011, ont été plus massifs et surtout plus violents que ceux auxquels nous avons assisté mercredi dernier à Kati et Bamako. S’ils avaient ébranlé le régime du Capitaine Blaise Compaoré, au point de le contraindre à de timides concessions politiques, l’assassin de Thomas Sankara (15 octobre 1987) n’a jamais perdu le contrôle du pays. Ce qui nous amène à penser que si Amadou Toumani Touré n’est pas de mèche avec les «aventuriers» qui viennent de l’éjecter du fauteuil présidentiel, il ne mérite pas d’être un Officier de l’armée malienne, de surcroît Général des corps d’armée.
Ceux qui pensent qu’ATT est de mèche avec ses nouveaux aventuriers sur la scène politique malienne, avancent d’autres arguments qui tiennent la route. Ainsi, selon de nombreux témoignages, les putschistes n’ont donné l’assaut contre le Palais de Koulouba avec les armes lourdes qu’une fois assurés que le président Amadou Toumani Touré avait déserté le lieu avec ses proches.
D’ailleurs, le sort d’ATT en rajoute à la confusion qui règne dans notre pays depuis le mercredi 21 mars 2012. Aussi bien les mutins que ses proches le disent «en sécurité en lieu sûr». Ce qui signifie implicitement qu’il n’a pas été arrêté par la junte aujourd’hui au pouvoir à Bamako. Pourquoi celle-ci tarde t-elle à donner l’assaut au camp qui l’accueille afin de définitivement consommer le putsch aux yeux des nombreux Maliens ? Soit elle est au service d’ATT ou elle ne se sent pas en mesure d’affronter les commandos parachutistes. Ce qui signifierait alors que les membres de la Cnrdr n’ont pas le soutien des forces armées et de sécutité.
Un changement de ton assez révélateur dans la gestion de la crise au nord-Mali
Ce comité a déclaré avoir décidé de mettre fin au pouvoir en place à cause de son incapacité à donner les moyens efficaces à l’armée pour la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Mali. Et jusque-là, les nouveaux hommes forts du pays n’ont envoyé aucun signal fort pour concrétiser leur volonté de mater la rébellion. Bien au contraire, c’est la débandade au front. Ne bénéficiant plus d’un commandement crédible, les militaires, surtout ceux d’Anefis, se replient sur Gao, Mopti et Bamako.
Ce qui fait que la chute de Kidal, encerclée, ne dépend que de la volonté du commandement du Mnla de donner l’assaut. Même Gao n’est plus de nos jours à l’abri des troupes rebelles. Et curieusement, les putschistes leur tendent la main en se disant ouverts au dialogue. Une main tendue refusée par le Mnla qui ne voit pas d’intérêt à négocier avec un régime dont la «légitimité est contestée» par l’opinion nationale et internationale. Pourtant, pour les Maliens, cette légitimité dépendra de la fermeté affichée pour mater les rebelles et surtout la célérité à organiser les élections présidentielles et à rendre le pouvoir au civil.
ATT a-t-il donc trahi le Mali ? «Je ne pense pas ! S’il a consenti un tel sacrifice, c’était pour éviter que son pays ne tombe dans les mains des opportunistes corrompus qui ne voulaient pas qu’il cède à l’alternance», défend une source militaire très proche du Général déchu. Il précise, «ces dernières semaines, ATT paraissait comme un président exténué, épuisé qui avait la tête ailleurs. Avec le massacre d’Aguelhok, il a compris qu’il avait à faire à un commandement militaire affairiste, corrompu…, que la rupture était définitivement consommée avec les troupes sur le terrain. Il s’est senti trahi et abandonné de tous. Il ne savait plus à qui faire confiance dans son entourage, aussi bien parmi les militaires que les civils. C’est en ce moment, je pense, qu’il a mesuré, l’ampleur de son isolement. S’il a fait exprès d’abandonner le pouvoir de cette manière, c’était pour éviter que le Mali ne sombre entre les mains de cette élite militaire et civile corrompue et irresponsable».
De la démocratie à la République bananière
Qu’ils soient de mèches ou non avec le président déchu, ces aventuriers ont poignardé la République dans le dos. Ils lui ont autant fait mal que les leaders du Mnla, sinon pire. Parce que la rébellion revendique une portion du pays. Mais, les putschistes ont ramené l’ensemble de la nation en retard de 20 ans. Ainsi, nous sommes passés d’un pays dont la démocratie était une référence africaine dans le monde, à une République bananière où n’importe quel militaire frustré peut se lever du jour au lendemain pour assouvir sa mégalomanie. Quelle humiliation pour cette nation si fière de son expérience démocratique.
Nous sommes d’accord avec Soumaïla Cissé, candidat de l’Urd à la prochaine présidentielle lorsqu’il dit que «cette tentative de coup d’Etat est l’acte réactionnaire le plus bas de l’histoire politique du Mali au cours des 20 dernières années». Cela est d’autant vrai que cette pratique anti-démocratique et liberticide, est totalement révolue comme mode d’accession au pouvoir en ce 21e siècle. Vous avez raison M. Cissé, nous ne sommes pas levés, comme un seul homme, un jour de mars 1991, pour proclamer notre foi en la démocratie, et «accepter, aujourd’hui, que des militaires décident de s’emparer des institutions étatiques et occuper le pouvoir d’Etat». Non ! Nos martyrs n’ont pas donné leur sang et leur vie pour que leur patrie revienne à la case départ de cette façon si lâche et si humiliante.
Cette manière surannée d’accéder au pouvoir est d’autant injustifiée et condamnable que de nombreux peuples d’Afrique et du Maghreb ont exigé ou exigent (Syrie, Yémen…) d’être dirigés en toute liberté à la suite de l’avènement de la démocratie dans des pays comme le Mali et le Bénin.
Notre intime conviction est que pour consolider ou «redresser» une démocratie, il n’y a rien de mieux que, de respecter le calendrier électoral et laisser le peuple souverain choisir, en âme et conscience, les dirigeants qu’ils considèrent aptes à gérer son pays. Et notre calendrier républicain prévoyait des élections présidentielles le 29 avril et des élections législatives le 1er juillet 2012. Pourquoi donc vouloir se substituer aux choix que les Maliennes et Maliens exerceront, en toute légalité, dans 35 jours ?
Une entorse inacceptable à une référence démocratique
Même si, comme le Parena le souligne dans son communiqué de condamnation, nous pensons que le coup d’Etat du 21 mars «est l’expression de l’exaspération d’une armée humiliée, d’un peuple humilié». Rien ne saurait justifier une telle entorse à un processus qui a engendré autant d’atouts pour être une référence, un cas d’école. Les conséquences politiques de cette «trahison de la République» sont autant désastreuses que les effets socioéconomiques.
Au rythme des condamnations et des suspensions des partenariats bilatéraux et multilatéraux, le Trésor public ne pourra pas faire face aux salaires dans trois mois. Sans compter que, de façon générale, ce putsch risque d’asphyxier l’économie malienne pourtant jugée comme l’une des plus performantes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa).
Il faudra revoir nos ambitions de croissance à la baisse à cause de la léthargie dans laquelle seront plongés les projets d’investissements dans notre pays. Le Mali attirait de plus en plus d’investisseurs privés à cause de sa stabilité politique. Une stabilité acquis au prix d’énormes concessions et surtout par 20 ans d’exercice démocratique. Il faut maintenant s’attendre à l’arrêt d’importants et d’ambitieux projets de développement, le gèle des initiatives dont le pays pouvait bénéficier dans un futur proche pour se positionner comme un Etat émergeant.
Avec cette rupture, c’est tout ce capital de confiance, de crédibilité et stabilité qui a fondu comme du beurre au soleil. Et cela parce que nous avons fait confiance à un vendeur d’illusion qui nous a embobiné pendant dix ans et qui, incapable de faire face à l’avancée des rebelles au nord, s’est éclipsé comme un poltron abandonnant notre si cher pays à des soldats plus à l’aise dans une jungle que dans un fauteuil présidentiel.
Avec les sanctions des grandes puissances et des grandes organisations financières comme la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (Bad), l’Union européenne)… les putschistes pourront-ils longtemps tenir ? Rien n’est moins sûr, selon des observateurs ! Les Maliens les laisseront-ils agir à leur guise comme en territoire conquis sans manifester le moindre dédain ?
En tout cas lundi dernier, 26 mars 2012, les démocrates convaincus que nous sommes ont célébré le souvenir des martyrs qui se sont sacrifiés, il y a de cela exactement 21 ans, pour qu’enfin, règne la démocratie et le respect des institutions républicaines. Mais, pour mieux et dignement «honorer leurs mémoires, nous n’avons pas mieux à faire que d’exiger le retour à la démocratie».
C’est au nom de ce Mali, notre fierté à tous, que nous exhortons les Maliens à se lever pour exiger la restauration des institutions et le respect des règles républicaines à travers un soutien massif au Front Uni pour la Sauvegarde de la République et de la Démocratie.
Kader Toé
Oumar Mariko et Ali Nouhoun Diallo : les vrais auteurs du coup d’Etat
Des pseudo-démocrates «cerveaux» d’un coup de force contre la démocratie.
Selon de nombreuses sources concordantes, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Ali Nouhoum Diallo réputé pour sa rancune viscérale, et Oumar Mariko, spécialisé dans la pêche en eaux troubles, seraient les auteurs du tract anonyme qui a circulé ces derniers temps invitant «les militaires patriotes à faire un coup d’Etat».
Dans une République démocratique, c’est une faute grave que d’envisager une pareille solution. Ces deux faux-démocrates seraient le cerveau civil de ce putsch militaire. D’ailleurs, ils se trouveraient dans un hôtel en face de l’Ortm au moment où celui-ci était envahi par les mutins devenus des putschistes par la suite. Et ce seraient eux qui ont rédigé les premiers communiques laconiques et maladroits du Cnrdr. On comprend alors que le leader de la Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) se soit précipité sur les antennes d’une Radio internationale, toujours alliée aux ennemis de notre pays, pour féliciter le Capitaine Sanogo et sa bande d’aventuriers.
On peut comprendre la haine qu’Ali Nouhoum Diallo nourrit contre ATT à qui il reproche et reprochera jusqu’à dans sa tombe de «n’avoir rien fait» pour éviter son éviction du parlement de la Cedeao.
Celui qui avaient poussé les enfants à servir de chaire à canon dans les rues de Bamako entre 90 et mars 1991, étaient le chef de fil de ceux qui contestaient les reformes constitutionnelles prônées par ATT et qui ont essayé en vain de mobiliser les Maliens contre cette courageuse initiative politique. Incapables de rallier les populations à leur cause, du moins à leur dessein inavoué, Ali Nouhoum Diallo et ses acolytes ont poussé les militaires à prendre le pouvoir au risque de renvoyer le pays à la case départ du processus démocratique et lui faire courir le risque d’un chaos sociopolitique.
C’est peut-être l’implication d’Oumar Mariko dans cette interruption militaire de la démocratie que beaucoup ne vont pas comprendre. En effet, ce jeune leader politique doit beaucoup à Amadou Toumani Touré. Et cela de sa présence au Comité de Transition pour la Salut du Peuple (Ctsp, transition politique du 26 mars 1991 au 8 juin 1992) à son positionnement politique. Certains proches d’ATT n’hésitaient même plus à déclarer dans les salons feutrés de la capitale malienne qu’il était financé par la présidence de la République afin d’équilibrer un peu le débat politique par la présence d’une opposition parlementaire.
Qu’est-ce qui, explique alors son acharnement à politiquement ruiner un si généreux mentor ? La mégalomanie ! La volonté de se remettre en selle en profitant de la menace du chaos politique. Cela est d’autant possible que l’homme a du mal à bénéficier de l’ascension politique qu’il attend de ses fausses convictions. Ce désir de se remettre en selle, dans un pays où les gens ne tombent plus dans son piège de «grand patriote» ou de «démocrate sincère», s’était récemment manifesté pas une mise en scène rocambolesque tentative d’enlèvement ou d’assassinat contre sa personne. Une duperie destinée à faire monter sa côte à la veille de la présidentielle.
Hélas, les gens ont été moins dupes de cette supercherie de trop. C’est face à cet échec, que Mariko a changé de stratégie en exigeant le report de la présidentielle et encourageant les militaires à prendre le pouvoir. Mais, ils étaient loin d’imaginer que celui qui, avec ses acolytes comme Aly Nouhoum Diallo, a conduit leurs enfants, leurs épouses, leurs frères et sœurs… à verser leur sang ou à sacrifier leur vie pour mettre fin à une dictature militaire se précipite pour féliciter des soldats qui viennent de mettre fin à un processus sacré sous des prétextes fallacieux !
Mais, comme le disent de nombreux cadres et intellectuels de ce pays sur Facebook, nous qui avons vécu les pires heures de la chute du Général Moussa Traoré savons très certainement ce que ça coûte de vivre dans une situation aussi précaire. Nous devons veiller à faire payer cher à ceux qui viennent de trahir la mémoire de nos martyrs, notamment Oumar Mariko et tous ces opportunistes du Mouvement Populaire du 22 Mars (MP-22) qui se bousculent aujourd’hui à la 3e région militaire de Kati pour faire allégeance aux putschistes dans l’espoir d’une quelconque reconnaissance politique ou professionnelle.
Le capitaine Amadou Haya Sanogo a intérêt de se méfier de ces vautours qui sont maintenant dans son sillage pour essayer de le manipuler dans le sens de leurs intérêts égoïstes.
Nous exigeons de ces militaires de s’intéresser à leur devoir de protection et de défense de l’intégrité du territoire national, des hommes et des biens qui s’y trouvent. Notre soutien à eux ne se fera que dans l’accomplissement de ce devoir sacré. En vrais patriotes, réellement engagés à mourir pour la défense de la patrie, les militaires doivent se donner comme seul objectif aujourd’hui de ramener la paix et la sécurité au Nord du pays. Qu’ils s’éloignent du pouvoir politique qui est un lourd fardeau à porter pour des soldats qui n’ont aucune idéologie politique ! N’est-ce pas ATT ?
K.T
KT, je ne sais pas combien que vous gagniez avec la bénédiction du régime d’ATT MAIS DE GRACE ARRÊTEZ VOS ACCUSATIONS GRATUITES!Qui n’a pas dit un jour ou l’autre que c’est ATT QUI A FAVORISE PAR SON LAXISME LA CRISE DU NORD?Parlant de patriotisme, KT tu n’atteindras jamais même pas à leurs chevilles Mariko et Ali Nouhoun!Au moins eux ils ont été de tous les combats AUX CÔTES DU PEUPLE et à visage découvert!Tu peux prendre des sous avec les ex-dignitaires d’ATT mais évites d’écrire des articles pleins de mensonges sinon les lecteurs par finir vont douter de la crédibilité même du journal “Le Matin”!
le drame au Mali est que meme si tu fautes, tu es tranquille car on te nommera ainsi a un poste avec plus de responsabilite.
Je vous jure que le probleme du Mali n’est pas ATT, n’est pas AHS ni personne d’autre. Le Malien a vendu son ame au Diable.
Voyez juste autour de vous et comprennez que le Malien ne peut plus travailler honnetement et nourrir sa famille. FAVORITISME, GABEGIE, CLIENTELISME, IMPUNITE, IRRESPONSABILITE……… on en fini presque pas. Democratieou pas, nous sommes damnes et nous le resterons tant que le peuple ne change pas. Sacrifier une partie pourque l’autre vive en paix et dans le respect.
AVec les sanctions, qui croyez vous va souffrir ? pas le CNRDRE, ni ATT mais nous la force vive de la nation, si ca continue nous gratterons les murs et maudirons encore de nouveau car enfin, c’est ce que le Malien peut faire. MERDE
Même si j’adhère a votre analyse par rapport aux personnes citées je trouve que vous êtes trop sélectif.IBK a été la première personnalité à condamner ce coup d’état. je suis surpris et déçu que vous l’avez pas cité
Une trahison dans l’armee se paye cash,comparez des choses comparables ❗
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