Coup d’Etat constitutionnel : La CEDEAO nomme Dioncounda en toute illégalité

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Faits délibérés ou bien réfléchis allez savoir auprès des médiateurs Djibril Bassolé et Blaise Compaoré et du président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, Alassane Dramane Ouattara. Les prises de décisions des chefs d’Etat et des médiateurs de la Communauté économique  des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à l’encontre du Mali à la suite du coup de force du 22 mars 2012 dénotent le soutien de la communauté à ATT, chassé par la junte. Mais de là à violer nos textes fondamentaux pour un soit disant retour à l’ordre constitutionnel, c’est un pas que les médiateurs ne devraient pas franchir.

Djibril Bassolé

Pire, la CEDEAO menace même de sanctionner les Maliens qui s’opposeraient à l’application stricte de ses décisions.
La communauté s’efforce de remettre au pouvoir le «système» mafieux et crapuleux du général déchu, Amadou Toumani Touré, qui, pourtant au fait de sa popularité, disait haut et fort que les coups d’Etat constituent une réponse à la mauvaise gestion des politiques. Alors pourquoi Blaise Compaoré, Alassane Dramane Ouattara, Thomas Yayi Boni veulent  contre la volonté du peuple malien  remettre le «pouvoir ATT» sans ATT en passant par les partis politiques, qui l’ont accompagné dans toutes ses forfaitures.
Trente sept (37) ans après sa création, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest est toujours  animée par la volonté de maintenir au pouvoir les chefs d’Etat mal élus et s’est progressivement transformée en un véritable instrument de soutien et de sécurité au service du «Club de la nouvelle catégorie de chefs d’Etat, détenteurs  de trésor de guerre, seul garant de leur légitimité».
La CEDEAO a remplacé la Françafrique qui est une police politique qui collabore avec l’ensemble des polices politiques de toutes les dictatures du monde. Arme d’intimidation et de guerre, elle l’est véritablement au point où la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest  passe pour être aujourd’hui un danger et non une solution au problème malien.
D’ailleurs, tous les problèmes dont le Mali souffre aujourd’hui ont été crées par les médiateurs de la CEDEAO. Dans quel pays, on a vu l’auteur d’un coup d’Etat remettre le pouvoir, 40 jours après, à celui qui venait d’être destitué ?
L’Accord- cadre (très confus) s’impose au peuple malien, les sanctions sont prises contre le peuple malien, les amis et conseillers des autorités de la CEDEAO s’imposent au peuple malien. Bref, le Mali est placé entièrement sous tutelle des chefs d’Etat du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire et du Benin.

Le sommet extraordinaire de la CEDEAO du 26 avril 2012 étale l’illégalité
Jusque là, la junte, incarnée par le Comité national de redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE), avait montré sa bonne foi au respect strict de l’Accord- cadre signé le 6 avril 2012.
Cependant, il ressort au point 9 du communiqué final du sommet extraordinaire (26 avril) que le sommet se félicite de la signature, le 6 avril 2012, de la mise en œuvre de l’engagement solennel, alors que déjà au point 10, la conférence prend acte de la mise en place des organes de transition conformément à l’Accord- cadre signé le 6 avril, en particulier du président par intérim pendant 40 jours.

Coup d’Etat constitutionnel
L’immixtion de la CEDEAO dans les affaires intérieures du Mali n’est ni plus, ni moins qu’un coup d’Etat constitutionnel. Le communiqué final du sommet extraordinaire du 26 avril 2012 est édifiant. Jugez-en !
Au point 11 se situe tout le danger à vouloir gérer une «Transition politique» avec des dispositions constitutionnelles ; car il est tout de même illusoire de croire, qu’au nom d’un Traité communautaire, d’ailleurs mal interprété, les autres chefs d’Etat peuvent se donner la liberté de violer la Constitution d’un pays membre.
Point 11 : Le sommet décide d’étendre le mandat des organes de transition, notamment le président par intérim, le Premier ministre et le gouvernement sur cette période de douze (12) mois pour assurer dans la limite des pouvoirs qui leur sont conférés par la Constitution, la continuité de la gouvernance. Les chefs d’Etat et de gouvernement garantissent non seulement le droit de retour au Mali de l’ex président, M. Amadou Toumani Touré et de toutes autres personnalités forcées de quitter le pays mais aussi leur sécurité une fois au pays.
En outre, le sommet demande au CNRDRE d’honorer scrupuleusement son engagement pris dans le cadre de l’Accord en respectant l’ordre constitutionnel et en se soumettant aux autorités civiles de la transition.
Pour qui se prend alors la CEDEAO ? On ne l’avait jamais vu faire le gendarme dans les affaires intérieures d’un pays comme chez nous. Jusqu’à procéder par illégalité afin de placer un frère d’un parti maçon président de la transition. Dioncounda Traoré préparait son coup d’Etat institutionnel  bien avant le 22 mars 2012.
Le 16 février 2012, Dioncounda Traoré étalait ses ambitions pour 2012 «Une transition n’est pas mon affaire, un intérim oui», avait  déclaré le président de l’Assemblée nationale au cours d’une conférence de presse qu’il avait animée avec d’autres à la Maison de la presse pour une sortie de crise.
Nul doute qu’une transition n’était pas une bonne affaire dans la mesure où elle n’est qu’une mise à l’écart brutal de toutes les institutions de la République, y compris l’Assemblée nationale.
Cependant, l’intérim qui est sorti dans les propos du président de l’Assemblée nationale, en clair, est bien la vacance de la présidence de la République, qui est en fait une obligation constitutionnelle, qu’il est tenu d’assumer. Mais au cas où le président par intérim n’arrive pas à tenir les élections pour quelques raisons que ce soit dans un délai de 40 jours, la constitution du Mali est muette sur cet aspect. D’où la crainte du Pr. Dioncounda Traoré, non moins président de l’Assemblée nationale du Mali, en ce 16 février 2012 (date de l’organisation de la conférence de presse) ressortie dans ses propos : «S’il n’y a pas d’élections, tout peut arriver. Ce sera un recul pour notre démocratie pour laquelle nous avons consenti beaucoup de sacrifices. S’il n’y a pas d’élections, notre démocratie serait en péril. La République même serait en péril. S’il n’y a pas d’élections, même un coup d’Etat peut arriver et cela nous ne le souhaitons pas pour notre pays. C’est pourquoi, nous faisons tout pour que ces élections puissent se tenir à dates échues».
Le professeur de mathématiques savait à quoi s’en tenir. Il savait qu’en assurant l’intérim, il pouvait usurper la présidence de la République. Et c’est ce que le professeur Dioncounda Traoré a fait avec l’aide des chefs d’Etat de la CEDEAO.
Rappelons que les présidents Blaise Compaoré, Alassane Dramane Ouattara, Thomas Yayi Boni sont tous des  francs-maçons.
La communauté internationale s’appuie  encore sur la Constitution malienne qu’elle a volontairement violée, le peuple malien (80% qui ne vote pas) mettra à profit l’article 121 qui stipule : «Le fondement de tout pouvoir en République du Mali réside dans la Constitution. La forme républicaine de l’Etat ne peut être remise en cause. Le peuple a le droit à la désobéissance civile pour la préservation de la forme républicaine de l’Etat. Tout coup d’Etat ou putsch est un crime imprescriptible contre le peuple malien.»
Brin COULIBALY

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30 COMMENTAIRES

  1. Dioncounda va partir inch Allah , et vite. Et nous allons enfin faire ce Kokadjè national et poursuivre les corrompus des 10 ans là. Que Dieu bénisse mon pays contre ses traîtres ! Nous vaincrons contres eux , vrais Maliens. Dieu est justice .

  2. monsieur bassole djibril la CEDEAO ne diriger pas le MALI heinnn
    la crisse malienne est dans cette niveaux a causse de la CEDEAO
    de obliger un PRESIDENT que la population “N AIME PAS”pour diriger le pay les mal POLITISIEN(ALLAH BE A SARA)

  3. MES CHERS COMPATRIOTES VOUS PARLEZ SANS RIEN DIRE VOUS PARLEZ SANS ETRE CAPABLE DE RÉALISÉ LA SITUATION DU MALI DEPUIS LE 22 MARS COMMENT QU’UN HOMME CONSCIENT QUI SAIS CE QUI SE PASSE Aujourd’hui au mali se permet de soutenir un coût d’état vous ne savez pas ce que le coût a coûter et va coûter au mali soyez un peu responsable c’est fait d’accord mais son mérite est catastrophique pour le mali comment qu’un homme peut mentir comme sa se coût a enfoncé le mali la détruit et pour longtemps en plus. déjà nos régions sont pour le moment sous contrôle des bandits et des islamistes étrangers pour la plupart avec son corollaires des violences inégalés aux monde et nos militaires depuis plus de 4 mois ne font pas signe de vie même en intimidant les occupants des lieux rien de tous

    • monsieur c’est vraiment dommage,la pluspart des maliens ne connaissent pas comment le monde bouge,tres peu de maliens sont eduqués,ils ne savent pas ce qui est bien ou mauvais pour le pays,le mali ne sera plus un pays stable,il faut la reeducation ou l’ecartement totale de la generation ignorante .

  4. Le fait qu’il y a des maliens qui supportent le coup d’etat fait que le Mali ne sera plus jamais un pays stable.

  5. LE FAIT QU’IL Y A DES MALIENS QUI SUPPORTENT LE COUP D’ETAT FAIT QUE LE MALI NE SERA PLUS JAMAIS UN PAYS STABLE.

  6. je suis blanc bordolaid, j’ai la haine, je n’ai pas de vie, que celle d’être sur maliweb, matin midi soi!!!

    Voici ma fass kul de babouin: ——–> 😳

  7. Monsieur Brin Coulibaly n’a rien dans le ventre. Avec de tels arguments le Mali n’avancera jamais. Restes chez toi monsieur Brin, analyses la situation avant de dire du n’importe quoi.

  8. le cmd est soutenu jusqu’au derniere gout de nos sang avec patience chaque munite qui passe est analyser avec rigueur a la puissance 1000

  9. et le coup d’etat de Sanogo qui a plongé le Mali dans un gouffre dont il n’arrive toujours pas a sortir, il etait constitutionnel celui là ??? 👿 👿

    • Ta rien compris, et ça fait 5 ans que tu viens sur maliweb.?!Correction, 5 ans, que tu ne vis que par maliweb…

      Le mali n’a jamais un exemple de democratie que les médias d’état français disaient!!! Pu.tain, t’as du mal à comprendre!!!
      Je sais que tu es de mauvaise foi, mais là tu t’enfonces…

      Sanogo n’a fait que reveler au Malien que plus de la moitié de leur pays leur echappait et était sous le comtrôle de traffiquant en tout genre: trafic humains (la traite des blancs), trafic de drogue…

      Le jour où un président français va vendre plus de 100 0000 hectares des terres les plus fertiles (pour ce qui reste à cause de la polution), tu me diras que tout vas bien???

      asterix alias foudkg alias le bordolaid, tu es plus con qu’un malien qui croit à la demoncratie.

      asterix=foudkg= sanene ba kulé fa kulé 😈

  10. Vous avez la mémoire sélective . La déliquescence de l’Etat malien ne commence pas à ATT et sa bande. Elle remonte au GMT en passant par AOK et se termine par le capitaine Sanogo qui garnit son compte en banque.
    Vous me faites rire. Bon nombre de nos hommes politiques non aucun sens de l’intrêt général, chacun pense à lui, à sa famille et ses proches.

  11. Diocounda a trahi le peuple Malien en acceptant volontier l’offre de la CEDEAO. Il doit démissionner et ou laisser le PM de plein pouvoir travailler.
    Sa présence à Bamako sème toujours le désordre et le ralentissement de toutes les activités. Le FDR doit avoir pitié du Mali, nous savons que l’audit annoncé par le PM leur fait peur, mais hélas, il n’est pas possible de couvrir le soleil par un poignet de main.
    La vérité finira par triompher car le Mali est Béni.

    • Merci mon cher, tu as tout dit. Ce terme existe en bamanan et plus expressif: BOLO BIRI NIELA Tè GALOYE SA (le fait de couvrir tes yeux avec ta main ne t’empêche point de voir le malheur qui arrive vers toi). Le FDR comprendra ça.

  12. Mais… vous vous fatiguez à lire les badaises de ce ptit aigri. On n’a pas besoin de gaspiller son energie pour ça. Il y’en a bcp comme lui qui pensent que leur misère resulte du fait d’un simple regime. Même si on part à LAHARA pour revenir ça ne changera rien. C’est comme ça la vie!!!

  13. Brin COULIBALY.Cette histoire de CEDEAO là avec en sa tête le “cartel de chefs d’états mal élus” ne m’a jamais convaincu!En Guinée Bissau la junte est encore au pouvoir alorsque chez nous att a officiellement démissionné après le coup d’état.Tôt ou tard, nous comprendrons au Mali, que cette CEDEAO n’a pas forcement les mêmes interêts que le Mali.Sinon avec CMD et Dionkounda aux affaires, la stabilité était bien de retour!Pourquoi nous amener d’autres crises (rémaniement-créations de postes pour la transistion…) alorsque le nord et les élections étaient notre seuls objectifs en priorité si ce n’est pour nous distraire? 🙄 🙄

  14. Brin Coulibaly, pas un journaliste mais il a ecrit ce qu il pensait, ces normal quant on ai un niveau tres tres bas et ignorant!!!!!!!!!!!!!

  15. Brin Couligaly sache que tu ne peux pas refaire l’histoire. De la même manière que tu as pris du temps pour vomir une telle aberration, tu prendras du temps avant de comprendre que les gesticulations et les réculades et les diversions de toi et tes camarades ne pourront influencer personne d’autre que des obtus de ton genre.

    Un coup d’Etat!! Va relire la Constitution et tu comprendras ton ignorance. Le Mali fait partie de la CEDEAO et ne peut que se conformer à des dispositions auxquelles il a donné son accord.

    Sur la Constitution, je te dis bonnement qu’elle stipule clairement qu’en cas de vacuité du pouvoir, celui qui se met à la place du président est le président de l’Assemblée.
    Ce qui m’étonne est que vous dites ignorer ce fait fondateur de l’action de la CEDEAO!! N’est-ce pas une mauvaise foi de qui a vendu son âme au diable multiforme?

  16. Cet article dit ceci : “dommage que AHS ne soit pas président du Mali et Mariko son premier ministre” ?

  17. On a dépassé ce niveau de débat (djoncounda légitime ou pas). Nous voulons aller de l’avant pour sortir de la crise. Donc arrête de perdre ton énergie pour défendre l’indéfendable.

  18. Mr Coulibaly,

    Tu oublies vraiment les circonstances qui ont amene Dioncounda a la tete de letat. Les militaires apatrides par peur daller defendre lintegrite territoriale du pays ont organize une mutinie qui a seme le chaos profitant a un clan ignorant dessayer de sacaparer du pouvoir. Quel pays digne du monde allait reconnaitre une nation sous cet ivrogne sanogo? Quelle election etait possible au mali lorsque 2/3 du territoire sont occupes ou ne penses tu pas que nos citoyens du nord nont plus le droit de vote? Quelle election pouvait etre tenue lorsquun groupe delinquant avec les armes lourdes arretait a tord et a travers des leaders politiques, sociaux ou simplement des citoyens qui avaient le courage de denoncer leurs actes barbares, de trahison et de vols ( sanogo et accomplices)? Cest facile de blamer la cedeao mais vas y a kati dabord et demander aux peureux ignorants pourquoi ils ont decide de mettre cette nation a genou? Demandes aux autres partners du Mali pourquoi ils ont coupe leur cooperation. Il est temps pour toi de satteler a la mission noble de journaliste pragmatique au lieu de chercher a elever ces apatrides auteurs du soit disant coup detat.

  19. Où est donc ton problème journaleux? Alors quelle autre solution vois tu en déhors du président de l’assemblée nationale assurer l’interim de la présidence? Les articles 29 (continuité de l’état), 36 (interim assuré par le Pré de l’AN) et 121 (tout pouvoir doit s’inspirer de la constitution) de la constitution disent tout.

    Dioncounda est bien dans son bain, il n’usurpe rien, il ne quittera pas cette présidence avant les élections sauf mort.

  20. en ce moment le mali a besoin d’aide.c’est aux autorités malienne d’exposer l’aide qu’il lui faudra pour sortir de cette merde.ya plusieurs groupe de barbus au nord pourtan ils s’entendent bien entr eux et ceux qui les aident c’est ce qui fait leur puissance.mais a bamako…puff!sa fait pleurer…

    • Mon chérs lecteurs regardent en face essaiyer de comprendre la CEDAO veut l’interèt du MALI ça aucun doute mais ils on nommé le PRESIDENT en toute inégallitè donc laissez ceux qui ne st pas d’accord avec cette nomination se manifeste en toute egalité puisque eu au moins respecte la constitution qui donne le droit de manifester son mécontentement.ou est le problème?C’zst ça la démoncratie laisse leurs mettre la pression sur les gouvernants.EN ce qui concernent le nord la solution est connue soyez un peu patient…..

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