Loin de nous, non-initiés en géopolitique, le sentiment de remettre en cause la force de l’argumentation politique avancée par l’un ou l’autre, nous essayons seulement de poser le problème en termes d’éthique et de lecture du citoyen lambda.
En effet, le président de la coordination du parti Sadi dans le cercle de Yélimané, Cheickna Konaté a réclamé, dans une lettre de démission déposée, au siège du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance une créance de 75 millions de F CFA à Dr. Oumar Mariko et à sa formation politique.
Selon l’ex-coordonnateur du parti Sadi dans le cercle de Yélimané, le parti de l’ex-leader de l’AEEM a obtenu cette somme colossale parce qu’il croyait à une démocratie interne et leadership au parti. C’est pourquoi, argumente-t-il, “j’ai mis gracieusement des locaux et des véhicules à la disposition de ladite formation politique. J’ai versé d’importantes sommes d’argent (plusieurs millions) au parti et à Dr. Oumar Mariko”.
Le désormais ex-président de la coordination du parti Sadi dans le cercle de Yélimané, Cheickna Konaté d’enfoncer le clou en ces termes :”…Votre travail, qui consiste à mettre à dos les militants et à disperser les forces saines, est autant de preuves de votre inaptitude à conduire la lutte en faveur du peuple”. Avant d’ajouter qu’il a payé la caution de l’honorable Mariko.
“C’est moi qui ai payé la caution de 10 millions de F CFA à la dernière élection présidentielle avant que je ne sois remboursé par le parti. Idem pour les élections législatives. En clair, ce que j’ai investi physiquement et financièrement dans le parti et plus précisément à son premier responsable avoisine plus de 75 millions de F CFA”, déclare le démissionnaire. A l’en croire, tous les justificatifs de ces dépenses à la demande de Dr. Oumar Mariko seront établis.
Pour le président du parti Sadi, l’honorable Oumar Mariko, c’est un faux débat. “Je ne vais même pas m’étendre sur ce sujet. Mais une chose est sûre, les manœuvres de Konaté sont cousues de fil blanc. Il ne fait que de fausses accusations sur le parti.S’il estime vrais ses propos, il doit apporter les justificatifs. On sait qui est qui dans ce pays”, réplique l’honorable Oumar Mariko.
En tout cas, ce qu’on peut dire,c’est que la crise au sein du parti depuis le dernier congrès n’a pas fini de dicter sa loi sur la vie de la formation. Après la série de démission des militants de la première heure, voilà une autre conséquence qui en découle : une créance de 75 millions de F CFA aux trousses du président Oumar Mariko et du parti.
Cependant, ce penseur aurait dû inspirer les désormais ex-collaborateurs du parti Sadi, “on peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps“. Alors qui trompe qui ?
Bréhima Sogoba
🙄 Géopolitique dans l’univers SADI ?!
Que ce monsieur justifie avant tout la provenance de cette masse d’argent.
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