Propose la tenue d’une table ronde des forces démocratiques Un coup de force a été perpétré lundi au Mali par la junte qui a arrêté et demis de leurs fonctions le Président Bah N’daw et le Premier ministre Moctar Ouane. Le Parti pour la renaissance nationale (Parena) a condamné, hier mercredi 26 mai 2021, ce coup de force perpétré contre les autorités civiles de la Transition. Le parti du bélier blanc « exige la libération inconditionnelle du Président et du Premier ministre de la Transition ainsi que celle des ministres et autres personnalités arbitrairement détenus à la garnison de Kati » et invite la junte militaire à se ressaisir et à ne pas se maintenir en dehors de la légalité nationale et internationale. Une table ronde des forces démocratiques pour sortir de l’impasse
Pour le parti dirigé par l’ancien ministre des affaires étrangères du Mali, Tiébilé Dramé, unilatérale et poussive à ses débuts, la Transition était entrée dans une phase plus inclusive avec la création du Comité d’orientation stratégique sur les réformes politiques et institutionnelles ( COS- RPI). Cet organe, composé de la classe politique, la société civile, le secteur privé, des universités, les syndicats et les légitimités traditionnelles et religieuses, était chargé d’appuyer la conduite des réformes politiques et institutionnelles prévues par la Transition.
Les soubresauts en cours, quelqu’en soient les raisons, selon le Parena, sont de nature à retarder l’atteinte des objectifs initialement assignés à la Transition. « Le PARENA reste attaché au respect des engagements pris par les forces vives de la Nation, pendant le DNI, les concertations nationales et devant la CEDEAO », lit-on dans le communiqué du Parena. Quid d’une solution de sortie de crise ? De l’avis du Parena, la Transition doit être inclusive. Pour ce faire, explique le parti, il faut se garder de prendre de nouvelles décisions unilatérales susceptibles de diviser davantage le pays. Ainsi, le parti a lancé « un vibrant appel à toutes les forces démocratiques du Mali afin de tenir, dans les plus brefs délais, une Table Ronde inclusive des forces vives pour évaluer la situation d’ensemble du pays et forger un consensus national sur les prochaines étapes qui nous séparent de la fin de la Transition. »
M.K. Diakité
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DÉCLARATION DU PARENA SUR LES ÉVÉNEMENTS DES 24, 25 et 26 MAI 2021.
Réuni en session extraordinaire le 26 mai 2021, le Comité Directeur du PARENA élargi aux jeunes et aux femmes a examiné la situation politique nationale et a adopté la déclaration suivante:
Parti démocratique et républicain, attaché à la stabilité et opposé, en toutes circonstances au chaos, le PARENA condamne le coup de force perpétré contre les autorités civiles de la Transition.
Il exige la libération inconditionnelle du Président et du Premier ministre de la Transition ainsi que celle des ministres et autres personnalités arbitrairement détenus à la garnison de Kati.
Il invite la junte militaire à se ressaisir et à ne pas se maintenir en dehors de la légalité nationale et internationale.
Unilatérale et poussive à ses débuts, la Transition était entrée dans une phase plus inclusive avec la création du Comité d’orientation stratégique sur les réformes politiques et institutionnelles ( COS- RPI).
Les soubresauts en cours, quelqu’en soient les raisons , sont de nature à retarder l’atteinte des objectifs initialement assignés à la Transition.
Le PARENA reste attaché au respect des engagements pris par les forces vives de la Nation, pendant le DNI, les concertations nationales et devant la CEDEAO.
Pour le PARENA, la Transition doit être inclusive. Pour ce faire, il faut se garder de prendre de nouvelles décisions unilatérales susceptibles de diviser davantage le pays.
Le PARENA lance un vibrant appel à toutes les forces démocratiques du Mali afin de tenir, dans les plus brefs délais, une Table Ronde inclusive des forces vives pour évaluer la situation d’ensemble du pays et forger un consensus national sur les prochaines étapes qui nous séparent de la fin de la Transition.
Bamako, le 26 mai 2021.
L’homme politique le plus vilain au sens propre et au sens figuré.
C’est vrai monsieur il faut en finir avec ces officiers de circonstance venus dans l’armée par népotisme, on doit les bannir une fois pour toute, la classe politique comme un seul homme doit se lever pour chasser ses apatrides qui ne font que nous ridiculiser aux yeux de l’opinion internationale, le cas du Burkina en 2015 doit nous’inspirer
les politiques ont intérêt à aller dans le même sens, sans quoi aucun président civil ne sera tranquille dans son fauteuil présidentiel tant que Kati aura des ambitions nourries pour l’argent. La multiplication des coups d’Etat au Mali inquiète la jeune génération , à ce rythme ce pays ne sera plus gouverné .
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