Dans les coulisses de l’opposition politique : Soumaïla Cissé isolé… Une dizaine de partis décident de créer un nouveau front

29
Soumaila Cissé

Parce que disent-ils, l’actuel chef de file de l’opposition s’avère quelque peu timoré, frigide  et à la limite, soupçonnée d’accointance avec le pouvoir en place, une dizaine de partis de l’opposition ont décidé de créer un nouveau front. Parmi eux, l’ADP-Maliba, le SADI, le FARE ANKA-WILI, le RPDM, le PARENA, le PDES, le PIDS, entre autres. C’est, en tout cas ce qui ressort  des indiscrétions obtenues dans les coulisses de cette classe politique.

Depuis plusieurs semaines déjà, des chefs de partis de l’opposition et non des moindres multiplient des rencontres discrètes et en différents endroits de la capitale, tantôt sur la rive droite et la gauche du fleuve Niger. Selon les mêmes indiscrétions, une d’elle a récemment regroupé Oumar Mariko (SADI), Tiéblé Dramé (PARENA), Sadou Diallo (PDES) entre autres, dans une villa située sur la rive droite. C’est bien le chef de file de l’Opposition (Soumaïla Cissé-URD)  qui a brillé par son absence lors de cette rencontre à laquelle il n’était visiblement pas invité. Est-ce là les prémices d’une rupture ?

Il nous revient, en tout état de cause, que la confiance n’est plus de mise entre les membres de cette opposition politique et le sommet. Soumaïla Cissé serait aujourd’hui handicapé et fragilisé par son statut de chef de file. Ce qui, aux dires de ses détracteurs, aurait fait rater les meilleures opportunités à toute l’opposition de porter un sérieux coup à la majorité. Les occasions ratées, dit-on ici, c’est l’absence de réaction et/ou timide face à l’opération dite «Bamako-Ville propre» à l’origine de la suppression des milliers d’emplois et à l’exacerbation de la tension sociale dans la capitale avec son corollaire de morts et de blessés; l’affaire dite «Ras-Bath» suivie de la fermeture des réseaux sociaux et la crainte d’une restriction des libertés d’opinion et de presse;  le bilan mitigé à mi-parcours du président de la République ; les revers subis par l’Armée; la cherté de la vie, etc.

C’est donc la posture attentiste et passive du chef de file de l’opposition face à ces déficits de gouvernance qui fait aujourd’hui douter les camarades de Soumaïla Cissé et les incite en ce moment à créer un nouveau front. Dans les tous prochains jours, nous assure-t-on.

B.S. Diarra

Commentaires via Facebook :

29 COMMENTAIRES

  1. Selon nos constatations seul le parena fait exister physiquement l’opposition . Mr Mariko était un vrai opposant avant mais aujourd’hui il a du mal à se retrouver entre être de l’opposition ou de la majorité . Je ne suis pas du parena et ne cherche pas à l’être mais pour que l’opposition puisse vraiment exister , Mr Tiébilé Dramé comme chef de file de l’opposition serait peut être un choix discutable .Sinon créer un nouveau front dans l’opposition équivaut à sa disparition vaut mieux se rassembler en tant qu’opposition que de se désunir . Cherchez à adopter une vraie stratégie de l’opposition tout en restant fidèle à nos idéaux politiques..On dit que l’union fait la force , déjà étant unie l’opposition est invisible mais existe au moins , donc désunie équivaut à sa disparition pure et simple .

  2. Il est grand temps qu’ont fassent notre autocritique
    Personne d’autres e viendra bâtir le mali a notre place

  3. Des vrais vautours sont nos hommes politiques sans fierte
    Ils vont là où ils peuvent manger ce sont des hommes sans dignité

  4. Ce monsieur est un grand menteur! L’Opposition politique reste unie et mène le combat ensemble! Celui du redressement du Mali! Tous les maux dont vous venez de citer ont été dénoncés par l’Opposition et surtout par l’URD!

  5. Bonjour,
    Une méthodologie inclusive pour la mise en œuvre de l’accord de Bamako doit être utilisée.

    Naturellement, tout le processus de mise en œuvre doit se passer dans toutes les régions du Mali et doit être inclusif c’est-à-dire INTÉGRER dans chaque région, les représentants de TOUTES les communautés de la région.

    Comme je l’avais déjà proposé (voir ma lettre ouverte en ligne, publiée le 21 JUIN 2016 sur Maliweb, sur s’entendre sur les autorités intérimaires, le DDR et plus pour la mise en œuvre et le suivi stricts de l’accord de Bamako), afin que la mise en œuvre de l’accord soit inclusive et profite à tous les Maliens, il est nécessaire de choisir une méthodologie inclusive consensuelle et d’échanger sur cette dernière et sur la mise en œuvre de l’accord à travers un dialogue intra et intercommunautaire.

    Devant la complexité des concertations nationales proposées par l’opposition, la conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord de Bamako pourrait servir, entre autres, pour échanger sur ces éléments. Elle pourrait aussi avoir des ramifications régionales et communales.

    Processus inclusif de mise en œuvre

    Des ramifications régionales et communales du processus inclusif de mise en œuvre de l’accord doivent être créées.

    Vu que l’accord de Bamako doit être mis en œuvre aux niveaux national, régional et communal, la parallélisation doit être utilisée.

    Une organisation stricte dans chaque région doit être mise en œuvre avec des synchronisations régulières avec les autres niveaux.

    Pour les Maliens de la diaspora, des antennes pourront être créées dans des pays judicieusement choisis.

    Tous les Maliens doivent s’impliquer et participer à ce dialogue et à cette mise en œuvre

    Compte-tenu du problème de représentativité et d’inclusivité qui se posent sérieusement pour la composition des membres des autorités intérimaires aux niveaux régional et communal, il convient lors de la future conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord, de désigner quelques représentants (exemple, deux pour une région et un pour une commune) pour compléter les autorités intérimaires de chaque collectivité territoriale du Mali.

    Pour améliorer la représentativité et l’inclusivité, cette conférence d’entente nationale doit avoir des ramifications dans TOUTES les régions du Mali.

    Il faut aussi penser à la représentation des Maliens de la diaspora.

    Lors de cette conférence d’entente nationale des représentants des forces vives (partis politiques, société civile, députés, …), du gouvernement, des collectivités territoriales, des communautés de base seront choisis pour intégrer les autorités intérimaires des collectivités territoriales.

    Ainsi, les autorités intérimaires mettront tous les Maliens d’accord, indépendamment des bords politiques, et renforceront l’inclusivité en intégrant des représentants, choisis par la conférence d’entente nationale, de la société civile, des anciens élus, de toutes les régions du Mali et ceux des mouvements armés.

    S’unir autour de la mise en œuvre et du suivi de l’accord de Bamako

    Comme le disent, certains internautes et les Maliens qui supportent l’accord de Bamako, nous sommes TOUS/TOUTES condamnés à mettre en œuvre l’accord de Bamako pour le bien-être des TOUS les Maliens.

    Engageons-nous (tous les acteurs), franchement, honnêtement et sans complaisance.

    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    Mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
    TEL (223) 95 58 48 97

    • Mon chère dr a assez le mali a besoin des hommes politiques intégre pas pour ce qui sont au pouvoir depuis l’indépendance jusqu’à maintenant sans resultat concret
      Notre pays souffre à cause de nos hommes politiques professionnels qui n’ont rien fait dans leurs vie que vivres au crochet de l’état

  6. Soumaïla comprend maintenant que le pays n’a plus besoin qu’on s’entre critique sans raison valable ou sans rapport avec l’intérêt général du peule.

    • On est tous coupables de la débandade de notre pays
      L’état c nous tous le Burkina est un exemple à suivre

  7. Il faut dire que Soumi n’est pas taillé pour être chef de fil de l’opposition malienne.IL en a pas la carrure.C’est ce que les autre opposants veulent rectifier en l’abandonnant afin de prendre la conduite de l’opposition malienne.Je pense qu’ils ont raison.

    • Ils tous les memes irresponsable qui ne cherchent qu’à s’enrichir sur le dos des contribuables maliens
      Depuis l’indépendance ce sont les memes et leurs clans qui dirige notre maliba sans resultat concret

  8. L’opposition malienne va se casser cela ne fait l’ombre d’aucun doute.On attend de voir.La gestion de 500 millions que le gouvernement malien a octroyé à l’opposition malienne ferra des vagues.Tout est permis en politique.Ces opposants qui veulent créer un nouveau pôle politique veulent prendre le statut de chef de l’opposition à Soumaila cissé.

    • Ibk na pas la carrure d’un chef
      Un chef ces de la fierte la dignité et l’orgueil c qui manque à Ibk et sont gouvernement de complaisance

  9. C’est la politique qui exige cela.Les alliés d’hier se trouvent être les adversaires d’aujourd’hui.L’opposition malienne s’est rendue compte que Soumaila Cissé n’est pas le chef qu’il lui faut.Je pense que c’est la cause de ce détachement de ces partis.

  10. Il faut dire que soumaila cissé a roulé les autre dans la farine à propos des 500 millions que le président IBK lui a remis.Ils sont donc frustrés et veulent l’abandonner.Ils n’ont pas vraiment tord.

    • Et Ibk à 150millions mensuel tu trouves ça normal,
      Meme hommes et Barack ne gagne pas cette somme

  11. Ce journaliste ment l’opposition malienne est plein réunion, elle est un et indivisible, si tous ces partis sortent de l’opposition, qui va faire l’opposition ce n’est pas URD seule qui n’est rien.

  12. C’est une bonne chose, un adage bambara le dit si le feu de brousse n’est pas fini, un criquet ne doit pas faire de condoléance à un autre criquet, l’opposition malienne riait de la majorité présidentielle que ces membres se retirent.

    • Ce front va s’appeler comment ce n’est pas la majorité non moins l’opposition ni le centre on va les appeler comment les partis prostituer ou quoi, trop c’est trop, le sadi n’a pas de vision, l’Adp n’en parle pas, le fare est pire, parti des renards(Parena) est l’enfant de Soumi lui ne va nulle part.

  13. Ces partis politiques cités par le journaliste dans son article sont des partis politiques qui n’ont pas de vision non moins d’objectif politique, oui la politique est un jeu d’intérêt, mais comment un parti comme le parena, la fare anka wili font se retirer de l’opposition ?

    • Ce que c’est parti oublie Soumi a compris une chose, faire des critiques pour rien n’est non moins la solution de sortie de crise, le Mali vient de loin ces partis prédateurs, Sadi, ADP/Maliba, Fare, PDES n’ont pas de vision.

  14. La seule vrai opposition au Mali c’est URD. Le parena et les FAREs ne representent personne.

    • La prostitution politique va voir dans peu de temps son jour, ADP/Maliba est parti escroc, tôt ou tard l’opposition malienne va disparaître à jamais, je pense que la fin de l’opposition vient petit à petit.

        • Vous accorde même pas un moment de réfléchir pour savoir si c’est vrai où faux, la loi de statu d’opposition à été votes par toutes et tout les députes, qui soit dans la majorités où opposition, cette loi ne pas uniquement pour U R D, c’est pour les parties politiques dans notre pays, mais grâce à qui Soumaïla Cissé, que vous voulez où non c’est la vérité la réalité de fait, Vous pense vraiment Soumaïla , Cissé , il a quelque chose à faire avec cette gouvernement avec tout les critiques est conférence de presse il fait pour dénoncer la mauvaise gouvernance, d’IBK, et son gouvernement dans notre pays? ce qui est sur il y a de gens par mis vous qui est très fort pour fabriques de mensonges imaginaire,

Comments are closed.