Côte d’Ivoire: plus de 200 personnes détenues arbitrairement et torturées

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Afp – Plus de 200 personnes, dont des partisans de l’ex-président Laurent Gbagbo, ont été arbitrairement détenues et torturées en Côte d’Ivoire, a affirmé vendredi Amnesty International, appelant le chef de l’Etat Alassane Ouattara à tenir ses promesses sur le respect des droits de l’Homme.

Alassane Ouattara

Plus de 200 personnes, dont des membres du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de l’ancien président Laurent Gbagbo, ont été arbitrairement détenues et torturées et beaucoup croupissent toujours derrière les barreaux, affirme l’ONG dans un communiqué, au retour d’une mission d’un mois dans le pays.

Nous avons pu rencontrer des dizaines de détenus qui nous on raconté comment ils avaient été torturés à l’électricité ou avaient subi des brûlures au plastique fondu, deux d’entre eux ont été victimes de sévices sexuels, déclare Gaëtan Mootoo, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty, cité dans le texte.

Certains ont été détenus pendant plusieurs mois sans pouvoir contacter leurs proches ni accéder à des avocats, ajoute-t-il.

Certains prisonniers placés dans des lieux de détention non-reconnus comme tels à Abidjan ont été remis en liberté suite à des rançons versées à des membres de l’armée, rapporte l’organisation de défense des droits de l’Homme.

Bien que reconnaissant que le gouvernement ivoirien fait face à une vague d’attaques, nous craignons fortement que les arrestations et la répression en cours ne découlent d’une volonté de représailles et de vengeance, souligne M. Mootoo.

Plus de dix-huit mois après l’arrestation de Laurent Gbagbo en avril 2011, il est grand temps pour le président Alassane Dramane Ouattara d’aller au-delà des promesses et de placer le respect des droits humains au sommet des priorités de son gouvernement, conclut-il.

Le régime ivoirien est confronté depuis août à une vague d’attaques armées, notamment à Abidjan, qui ont entraîné le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011 ayant fait quelque 3.000 morts.

Ces attaques ont été attribuées par le pouvoir à des fidèles de l’ex-président, ce que l’opposition récuse, et suivies d’arrestations de figures du camp Gbagbo.

(©AFP /

 

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46 COMMENTAIRES

  1. PAUVRE ALASSANE OUATTARA QUE LE BON DIEU TE PARDONNE?EH BIEN TROP D’INSOMNIE, REGARDEZ UN POUVOIR SANS PAIX C’EST REGRETABLE IL EST TEMPS D’ACCEPTER LA VERITE ARRETER SES HAINES DE VANGEANCES ,ON EST PAS EGAUX( LE MAL N’EST PAS PAYER PAR LE MAL) SI TU CONTINUS DE CETTE MANIERE AVEC TOUT LE MAL QUE LES MALIENS ONT SUBIS PAR LA CDEAO TU RECOLTERAS SES FRUITS MONSIEUR LE PRESIDENT IVOIRIEN

  2. salaut d’ivoirien c’est plutot bouche tordu qui veut destabiliser le mali pour ses patrons imperialiste occidentaux pour piller et retrograder l’afrique

  3. Mr Sokna, bande de salaud et pour qui te prends-tu pour parler aini de la sorte du president de la republique de Cote d’Ivoire ? On insulte pas impunement le president de la republique d’un autre etat qui n’est pas le sien,un peu de retenu et un de pudeur.
    Un conseil, des gens comme toi, contentez vous juste de nettoyer nos champs de cacao, cafe, heveas, palmiers a huile etc et poussez vos “wotros” en Cote d’Ivoire et bouclez la. Evidemment je ne parle pas de tous les maliens, mais des gens de ton cas,enfant de capote perse. Ce sont pas les francais encore moins Sarkozy qui sont venu voter en Cote d’Ivoire,mais les Ivoiriens et ces meme Ivoiriens ont choisis celui que tu appelles “bouche tordu”.Un peu de respect pour les ivoiriens.Celui que tu qualifies de 2eme “Mandela” d’afrique, reporte toi sur sa vie et les actions politiques qu’il a mene depuis la fin des annee 1989 jusqu’en 2002. Je m’arrete la, si tu avais assez de couilles, tu devais mettre ta foto pour etre identifie.

  4. Les extraits du rapport qui accablent la junte

    Malgré les dénégations des concernés et de leurs proches, les experts de l’Onu sont formels dans leur rapport définitif dont nous avons pu nous produire une copie : il y a bel et bien une connexion entre la junte dirigée par le capitaine Sanogo et les pro Gbagbo dans le cadre d’opérations de déstabilisation du régime du Président Alassane Ouattara. Des noms sont cités tant du côté de la junte malienne que des souteneurs de Gbagbo en exil. Des détails croustillants sont aussi livrés sur les rencontres qui ont eu lieu et le contenu des conversations a été décrypté. Par ailleurs, des contacts ont été noués entre ces Ivoiriens et Ansar Eddine de Iyad ag Ghali. Mais ce qui choque le plus, c’est la révélation selon laquelle Blé Goudé se déplace avec un passeport délivré par les autorités maliennes sous un pseudonyme. Nous vous livrons les extraits du rapport concernant ces différents points. Lisez !

    PAGE 8 DU RAPPORT:

    Activités menées au Mali

    33. Il s’est tenu, fin juin 2012, dans un camp militaire de Bamako, entre responsables de l’organisation (le lieutenant Diby, dit « Sandoka », et M. Fofana) et membres de la junte malienne (le capitaine Sanogo, le colonel Issouf, l’adjudant-chef Soiba Diarra, l’adjudant-chef Samba Sangaré et l’adjudant Amara), une réunion au cours de laquelle les membres de la junte malienne se sont déclarés prêts à soutenir des opérations de déstabilisation pour saper les efforts de la CEDEAO et son président en exercice, le Président ivoirien Alassane Ouattara, en faveur de la paix et de la sécurité dans la sous-région.

    34. Le Groupe a par ailleurs appris qu’il s’était tenu, à la frontière de la Mauritanie et du Sénégal, entre un responsable de l’organisation en question (le lieutenant Diby ou M. Fofana) et un responsable d’Ansar Dine (groupe de rebelles opérant dans le nord du Mali), une réunion qui a été l’occasion d’évoquer une éventuelle coopération en vue de remettre en cause la paix et la sécurité dans la sous-région et de se prêter mutuellement une assistance technique et militaire par l’envoi de mercenaires. À cet égard, le Groupe détient la preuve qu’un membre de l’organisation pro-Gbagbo a échangé des messages courts évoquant précisément cette réunion (voir annexe 9).

    35. Comme il est fort probable que des armes et du matériel connexe circulent en Côte d’Ivoire en violation du régime des sanctions, le Groupe entend suivre de près les dossiers susmentionnés et en prendre pleinement compte dans son rapport final.

    Recrutement de mercenaires et de combattants au Ghana et au Libéria

    36. Déjà pendant son mandat précédent (2011 et 2012), le Groupe avait constaté que des mercenaires libériens et des miliciens ivoiriens réfugiés au Libéria côtoyaient et coordonnaient leurs actions, et en avait alerté le Comité.

    37. Pendant la première partie de son mandat en cours, le Groupe a constaté que des groupes armés, composés principalement de mercenaires libériens et de miliciens ivoiriens, agissant sur instructions et avec le soutien politique et financier directs de groupes extrémistes pro-Gbagbo en exil, multipliaient les attaques d’envergure de plus en plus meurtrières depuis la fin de la crise postélectorale. Le Groupe a aussi appris que M. Didier Goulia, dit Roger Tikouaï (Ivoirien, ancien douanier), avait convoyé des fonds du Ghana au Libéria à maintes reprises.

    38. Le Groupe tient de ses sources que les opérations militaires menées en Côte d’Ivoire depuis début 2012 ont été planifiées en territoire ghanéen, des fonds ayant été acheminés du Ghana au Libéria (par des personnes ou par virements bancaires) et des combattants recrutés sur place.

    39. Il est constant que l’est du Libéria sert de vivier et de base arrière (on y trouve plusieurs camps d’entraînement militaire) à ces groupes militaires. À l’occasion de ses investigations sur les armes et le matériel connexe, le Groupe a aussi recueilli des informations qui lui ont permis de démasquer les entités qui recrutent mercenaires et combattants aux fins d’opérations en Côte d’Ivoire, informations qu’il a transmises au Groupe d’experts sur le Libéria et à l’ONUCI.

    40. À l’occasion de ses investigations sur les armes et le matériel connexe introduit en Côte d’Ivoire par les mercenaires libériens et les miliciens ivoiriens auteurs d’une attaque perpétrée le 8 juin 2012 (qui s’est soldée par la mort de sept soldats de la paix nigériens de l’ONUCI) non loin de la localité de Para, le Groupe, ayant établi l’identité des dirigeants de l’opération, à savoir M. Niehzee Barway, dit Joseph Dweh (Libérien originaire de Ziatown), et M. Stephen Gloto (Libérien, connu aussi sous le pseudonyme de Blé Guirai, dit Rambo, ancien membre des forces spéciales libériennes LIMA), a immédiatement transmis cette information à l’ONUCI, aux autorités ivoiriennes et au Groupe d’experts sur le Libéria. Le Groupe a aussi établi que la personne qui a planifié l’opération, M. Tee-Mark [Ivoirien, ancien membre du Mouvement populaire ivoirien du Grand Ouest (MPIGO)], reçoit régulièrement des fonds de M. Adama Pickass, chef des Jeunes patriotes ivoiriens maintenant en exil au Ghana.

    41. Le Groupe a été informé que plusieurs éléments de ce groupe armé avaient des téléphones satellitaires Thuraya. Ce matériel sophistiqué et coûteux prouve que les combattants ont reçu beaucoup d’argent pour conduire une opération bien planifiée.

    42. Le Groupe croit savoir que plusieurs chefs d’opération ivoiriens et libériens, appelés « généraux », lèvent des troupes, entraînent les recrues tout en participant aux opérations militaires en cours. Le Groupe a établi que M. Isaac Chegbo, dit Bob Marley, M. Oulai Tako Anderson, dit Tarzan de l’Ouest, M. Gouhian Mompoho Julien, dit Colombo, M. Augustin Vlayee, dit Bushdog, M. Jefferson Gbarjolo, dit Iron Jacket, M. Bobby Sarpee et M. Moses Juru sont au nombre de ces chefs d’opération.

    Entraînement de combattants

    43. Le Groupe se préoccupe vivement de l’existence au Libéria de camps d’entraînement où mercenaires et miliciens ivoiriens en rupture de ban reçoivent un entraînement militaire en toute illégalité. Il ne peut exclure que ces camps d’entraînement servent aussi de plaques tournantes de la distribution d’armes et de matériel connexe. Il enquête aussi sur la présence de militaires étrangers dans des camps d’entraînement ivoiriens (situés dans la forêt de Taï, dans le voisinage de San Pedro et de Dabou).

    44. Péhé Kanhouébli, poste frontière situé en Côte d’Ivoire, avait été attaqué le 13 août 2012 par un groupe armé composé de combattants libériens (environ 60 %), ivoiriens (25 %), sierra-léonais (10 %) et guinéens (5 %), qui auraient régulièrement suivi un entraînement militaire dans le camp de Pékan (en territoire libérien) pendant les six mois précédant l’attaque.

    45. Le Groupe croit savoir que certaines des armes utilisées lors de cette attaque avaient été acheminées de Monrovia au camp d’entraînement de Pékan quelques jours avant l’assaut, qui aurait été conduit par Paul Kango [Ivoirien, ancien combattant du Mouvement populaire ivoirien du Grand Ouest (MPIGO) et du Mouvement

    patriotique de Côte d’Ivoire (MPCI)]. L’attaque avait été planifiée à Monrovia par ceux qui avaient planifié celle conduite entre les villages de Para et de Sao. Le Groupe a communiqué sans retard cette information au Groupe d’experts sur le Libéria.

    PAGE 23 DU RAPPORT:

    Charles Blé Goudé

    Le Groupe est très préoccupé par les informations en sa possession prêtant à Blé Goudé le rôle d’intermédiaire financier dans le cadre de la stratégie évoquée plus haut dans les sections consacrées aux armes et aux finances et poursuivra ses investigations pour élucider l’affaire.

    127. Par ailleurs, ayant appris que Blé Goudé se serait rendu en Afrique du Sud, le Groupe a sollicité par écrit le concours du Gouvernement sud-africain pour tirer l’affaire au clair, surtout à cause de l’interdiction de voyager dont Blé Goudé est frappé. Il a également adressé aux Gouvernements angolais, béninois, ghanéen, togolais et zimbabwéen des demandes dans ce sens sans suite à ce jour.

    128. S’étant procuré la copie d’un passeport que la République du Mali aurait délivré à M. Blé Goudé sous un pseudonyme, le Groupe enquête sur ce sujet et a sollicité de plus amples informations du Gouvernement malien.

    129. Le Groupe a de nouveau demandé à l’éditeur français Éditions et Librairies L’Harmattan des informations sur les obligations contractuelles et financières qui le lient à M. Blé Goudé et sur le paiement de royalties au titre de son dernier ouvrage.

    Cependant, à la date du présent rapport, le Groupe n’a reçu aucune réponse, malgré les lettres qu’il a adressées à L’Harmattan en décembre 2011 et février 2012. Le Groupe considère qu’il y a là une violation flagrante des mesures imposées par le Conseil de sécurité, notamment le gel des avoirs. Par ailleurs, le Groupe croit savoir

    que L’Harmattan n’a pas non plus donné suite à une lettre que le Président du Comité lui a adressée en mai 2012 sur ce sujet.

    Il est à noter que face à des accusations assez graves, la junte dirigée par le capitaine Sanogo est restée muette comme une carpe. Le de Gaulle du « Tiers-Mali » a cependant envoyé deux de ses proches à Abidjan pour aller démentir auprès des autorités ivoiriennes les informations consignées dans les rapports. Le président Alassane Dramane Ouattara n’a pas daigné les recevoir, il les a rabattus vers Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale. Réponse de ce dernier : « Il ne faut pas rentrer dans ce jeu-là ! »

    Adama Dramé

  5. POUR UNE FOIS, JE SUIS SERIEUX: A tous les amis, BLANCHE NEIGE, COCO, MOUSSA AG, BROU BROU, KOUDIS, GAIDI, et j’en passe,

    je vous informe que depuis ce matin, Maliweb joue le jeu de la censure et empêche tout post (même non grossiers ou inconvenants…) ironique ou de dérision sur Sanogo!! 😈 😈 😈 😈

    Indépendant, Maliweb??? 😳 😳
    Pro junte et cire-rangers, Maliweb??? 😳 😳

    Si ils persistent, je me tirerais sur un autre forum où j’espère kon pourra se retrouver 👿 👿 👿 👿

  6. CHANGEZ VOS HABITUDES ,DITES MERDE AUX ARABES ➡ ➡ ET POUR TABASKI MANGEZ DU COCHON 😛 😛 DANS LE COCHON TOUT EST BON ET SURTOUT C’EST MOINS GRAS QUE LE MOUTON ❗ ❗
    PENSEZ A VOS ARTERES ET A VOTRE CHOLESTEROL ➡ MANGEZ DU COCHON 😀 😀 😀 😀

    • le cochon c,est de la pouriture reservee au cafrs….mange le mouton pour eviter la gripe hn1. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      • Tienimango tu ne sais pas ce qui est bon 😉 d’ailleurs les chinois qui vont vite venir vous coloniser ne bouffent que tu porc ,et t’as vu comme ils sont forts en affaires ?? :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 :mrgreen: :mrgreen:

        • 😆 😆 😆 😆 😆 😆 ah oui les chinois viendront nous recolonise quand ils auront fini de racheter tout les dettes des pays de l,union europeen en crise de liquidite.. 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  7. MAY GOD BLESS ALL THE FANS OF MALIWEB AND BRING PEACE AND HOPE TO OUR BELOVED COUNTRY.
    Bonne fete de TABASKI.

  8. bonne fete de tabaski a tout les malimokows ou qu,ils se trouve…..les partisans de gbagbo ne meritent que la torture car ils ont commis trop de crimes…….koudis fougk ne peux pas se passe de mw….

  9. Slt Foudkg, notre fête a un gout amer cette année, laisses nous ce long week end pour méditer !!! Mais je sais que tu ne peux rester dans ton petit coin tellement c’est difficile pour toi !!! Ok mais saches que …………. L’expérience est un peigne pour les chauves……….. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    • Le coup du peigne tu aurais pu l’éviter …… notre TOTOTOUCOURT qui connait FOUDKG personnellement m’a dit que justement …Il n’a pas un seul cheveux ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 movéssome ! ! ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

        • Koudis j’ai passé tropde temps dans ma vie ,la tete entre les cuisses des femmes ,çà use 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

          • Blanche neige je pleure ton supplice car par là….vous avez enduré et vu de toutes les couleurs..
            Bonne fête 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • Koudis ,saoules toi la gueule pour oublier l’amertume de la fete !!! c’est comme çà que fait Sanogo :mrgreen: :mrgreen: 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      • 😆 😆 😆 😆 😆 Sanogo est à Kati avec ses homme mais ne demandes ce qu’ils font de leurs soirées STP 😆 😆

        • Réponse simple 😆 😆 😆 la reconquête du nord et l’ampleur des dégâts collatéraux…mange le bon mouton eux ils planchent sur les tactiques de guerre et non sur nos besoins grégaires de citoyens lambda ayant la peur au ventre quand on entend parler des exactions des Barbus nord 😀 😀 😀 😀
          Bonne fête du mouton!!!!

  10. Un Burkinabé á la tête de la Côte d´Ivoire et un chef rebelle bientôt un autre Burkinabé et aussi un chef rebelle a la tête du Mali….TOUT EST POSSIBLE DE NOS JOURS AVEC LA FRANCE……

  11. la cote d’ivoire a été un super pays d’avant et aujourd’hui ? , mais par rapport a la cote d’ivoire le mali a un petit problème qui est en phase de finissons , (un terroriste ne pas peut faire le médiateur pour la paix car lui même ne pas pour la paix)

  12. celui qui na pas traverser l’autre rive ne peut pas cse moquer de celui qui ce noye .la cote d’ivoir

  13. aujourd’hui c’est le Agel Hoc des moutons au Mali 👿 combien de dizaines de milliers de mouton séquestrés et egorgés au Mali ?? 👿 👿 tout çà pour une fete religieuse qui vous a été imposée par les ancetres des islamistes qui vous pourrissent la vie au Nord :mrgreen: :mrgreen: mais Dieu veille ,il vous le fera payer quand le sang des soldats maliens va couler dans les sables du desert :mrgreen: :mrgreen:

  14. Comme si on ne savait pas; vous l´avez quand meme installé par les armes.. Un pays dont le prsident est un chef rebelle, pareil pour le chef legislatif.. Donc il n´est pas etonnant de voir ces genres de situation.. Mais ce qui se passe en CI n´est pas plus pire que ce qui se ä Kati…

    • ApemaMali ,Ouattara un chef rebelle ?????? Ce voyou de Gbagbo est resté 5 ou 7 ans au pouvoir sans avoir été élu .Que fallait il faire ?? attendre encore 30 ans et qu’il meurt pourpouvoir faire de nouvelle election ???? 😉 😉

  15. et à Kati ,il y a eu combien de personnes enlevées ,torturées et assassinées par Sanogo et ses sbires ❓ 👿

  16. Mr ou Mde le conseiller virtuel, il má l´air que vous avez beaucoup de temps pour ecrire ce livret qui indique votre aigreur. Je me dis que vous etes un fan de GBagbo mais cherchez á faire quelque chose car Gbagbo a pour vecu et a ses milliards quelque part pour ces descenadnt. Donc moins d´aigreur plus de recherche de travail.

    • tout ne peut pas etre de lui ,il a du pomper çà quelque part :mrgreen: :mrgreen: mais il a du en passer du tempss là dessus :mrgreen:

  17. Le Mali, nouvelle victime désignée d’actives ingérences néocoloniales françaises!François Hollande, au nom de la France, prit la parole lors de la 67ème session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU le jour de son ouverture, le mardi 25 septembre 2012, demandant entre autres choses un mandat international pour une intervention militaire étrangère au Mali, dont le nord du pays est occupé par des rebelles. Il qualifia d’”insupportable, inadmissible, inacceptable” l’occupation du vaste territoire du nord malien “par des groupes terroristes” en annonçant que la France soutiendra toutes les initiatives qui seront prises par les Africains. (1)

    Pour rappel, la France de M.Chirac et de M.Sarkozy ne trouvait pas insupportable, inadmissible ni inacceptable l’occupation du nord ivoirien par des rebelles sanguinaires, putschistes ratés, depuis septembre 2002 et cela jusqu’à avril 2011, car ces rebelles soutenaient l’homme adoubé par Paris, l’ancien fonctionnaire du FMI Alassane Dramane Ouattara (ADO), aujourd’hui hissé au pouvoir en Côte d’Ivoire. Et droites et gauches françaises se donnaient la main durant cette période dans une union sacrée assurant cette collusion où J. Chirac et N. Sarkozy assuraient un soutien militaire français aux rebelles pour agresser l’Etat ivoirien. Ici la France soutient des rebelles, là-bas elle fait la guerre pour les combattre. Allez comprendre ! Les rebelles semblent bons s’ils sont en Côte d’Ivoire, en Libye ou en Syrie, à un moment donné et contre l’ennemi désigné des intérêts occidentaux (réel ou supposé). La géométrie variable est bien visible. La ficelle est grossière.

    La France s’immisce à présent de façon aiguë et accélérée au Mali. Le néocolonialisme décomplexé se manifeste une fois de plus. L’ingérence politique et « diplomatique » devient ouvertement militaire. La crise interne, politique et militaire, au Mali veut être résolue militairement par la seule France et ses alliés africains, ses anciennes colonies ouest africaines. Dans un élan désintéressé ?

    Les origines d’une crise sans précédents : Touaregs et islamistes contre le Mali, plus affaibli que jamais.

    Cette crise au Mali est due aux rébellions, (2) sécessionnistes et/ou fondamentalistes, touarègues ou islamistes, qui réussirent à attaquer, occuper et contrôler le nord du pays avec ses villes principales, Gao, Kidal, Tessalit et la légendaire Tombouctou, depuis janvier 2012. Ceci provoqua un putsch fin mars 2012 pour déposer du pouvoir le général Amadou Toumani Touré, dit « ATT », impuissant et visiblement incompétent, président élu, lors de son élection contestée fin avril 2007 (comme lors de sa première élection, en mai 2002), et en fin de mandat car une élection présidentielle était prévue pour le 29 avril 2012. Le coup d’Etat fut populaire, et eut un fort soutien politique et citoyen exprimé publiquement. (3) Une description fine, avec une tentative d’analyse pertinente, ultérieure, devrait aborder le richissime sujet d’actions et réactions au Mali face au ‘pronunciamiento’ militaire, des partis, mouvements politiques, syndicats, associations, communautés, musulmans non-intégristes, soutiens et opposants des jeunes officiers révoltés, et des consensus et clivages.
    Faut rappeler que la déstabilisation du Sahel, de toute la bande sahélo saharienne, donc du nord du Mali à présent occupé par des rebelles, est l’une des conséquences directes de la guerre de l’OTAN contre la Libye, dont la France de N. Sarkozy fut l’initiatrice. Ce conflit provoqua la prolifération et le renforcement de bandes armées djihadistes et, à la chute du régime libyen et après l’exécution de Mouammar Kadhafi, la débandade de l’armée libyenne et la dissémination accélérée d’armes de tout genre et d’hommes armés dans le Sahel. Parmi les Touaregs rebelles et les islamistes au Mali il y a des vétérans de la guerre en Libye de 2011.

    Après les offensives rebelles de janvier 2012 et la chute de tout le nord du pays suite au retrait de l’armée malienne au mois d’avril dernier, à présent les mouvances islamistes chercheraient, avec les crimes commis au nom de la charia et une lente poussé vers le sud-ouest, l’affrontement afin de galvaniser et d’unifier les groupes djihadistes probablement pour internationaliser le conflit dans le but d’« afghaniser » la région. Le MLNA touareg ayant été à l’heure actuelle largement submergé par les groupes islamistes. L’arroseur arrosé ? Qui tire les ficelles occultes de ces mouvances ? L’offensive du MLNA permettait à ses parrains un scénario d’eaux troubles où l’ingérence politique et militaire étrangère était autant cause que conséquence. Certains avancent les thèses bien plausibles, et démontrables, de l’implication française -sarkozyste- ainsi que des burkinabés (Blaise Comparé ayant facilité son pays comme base arrière) avec le MNLA, qui a pignon sur rue à Paris avec un siège qui agit ouvertement sans entrave. D’autres spéculent sur l’implication et accointances du Qatar -voire de quelques services algériens- avec des islamistes. Le « médiateur » Compaoré veut inclure le Qatar dans la table des négociations ! Les pompiers pyromanes n’ont pas des scrupules. Les hommes de paille et agents doubles semblent être partout. Et l’intoxication, la désinformation, reste une efficace arme de guerre. (4)

    Une junte militaire prit le pouvoir le 22 mars 2012 à Bamako. Des jeunes militaires ayant formé un « Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat » (CNRDRE) avec le capitaine Amadou Haya Sanogo (formé aux Etats-Unis entre 2004 et 2010) à sa tête. Sous pression de la France, par l’entremise de la CEDEAO (Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest) représentée par le burkinabé Blaise Compaoré, le CNRDRE céda le pouvoir le 12 avril 2012 à Dioncounda Traoré, président de l’Assemblée nationale qui nomma le 17 avril Cheick Modibo Diarra au poste de premier ministre intérimaire. Tout cela eut lieu après que l’Etat malien soit frappé d’un embargo total et que des sanctions politiques et économiques lourdes soient décidées par la CEDEAO, la France, l’Union Africaine et l’Union Européenne. Des élections présidentielles auraient dû avoir lieu pour que M. Traoré, président intérimaire, transfère le pouvoir à un président élu lors d’un scrutin régulier après la période de transition allant de trois semaines à quarante jours tel que le prévoyait la constitution malienne. (5) Mais le mandat intérimaire de quarante jours de D. Traoré fut prolongé pour une période d’un an de plus par. Ouagadougou et entériné par la CEDEAO.

    Rappelons qu’« ATT » fut déposé par les jeunes officiers d’une armée malienne qui lui reprochait son incompétence, son incurie et le manque des moyens pour lutter contre les rebelles touaregs et islamistes au nord du pays. Suite au coup d’Etat, l’embargo organisé par le couple France-CEDEAO empêcha l’armée malienne d’avoir des nouvelles armes, matériel militaire et munitions importées, pour lutter contre les rebelles sécessionnistes. Et la conquête rebelle de territoires du nord put ainsi s’élargir et se consolider au mois d’avril dernier. La junte céda le pouvoir rapidement mais l’embargo continue encore aujourd’hui. A Bamako les Maliens ont déjà vivement manifesté leur mécontentement et impatience, comme le 21 mai dernier lorsque ils manifestèrent contre Dioncounda Traoré. Ce dernier fut alors blessé. (6)

    Le rôle néfaste de la CEDEAO, efficace instrument français.

    La CEDEAO, avec la France, organise activement l’impuissance de l’armée malienne pour mieux justifier l’envoi d’un corps expéditionnaire formé surtout d’un noyau ivoiro-burkinabé. Dans le port de Conakry, en Guinée, le matériel militaire destiné à l’armée malienne reste bloqué encore aujourd’hui et cela depuis des mois. (7)

    L’ingérence française dans le conflit interne malien se concrétise avec le « consentement » de la victime, à savoir le propre Mali, car le président intérimaire malien a demandé le lundi 24 septembre au secrétaire général de l’ONU une intervention militaire étrangère. Étonnamment c’est le ministre français L. Fabius qui annonce cela à New York, à savoir que M. Traoré a demandé à Ban Ki-moon, une résolution du Conseil de sécurité autorisant “l’intervention d’une force militaire internationale afin d’aider l’armée malienne à reconquérir les régions du Nord occupées”‘ en rajoutant que le “Mali souhaite la présence immédiate de cette force». (8) Mais ce n’est peut-être pas exactement si consenti que ça. Faut se demander si ce « consentement » est totalement libre et complètement éclairé. Pour preuve, le journal Le Monde dit dans son article sur le sujet daté du mardi 25 septembre « Dimanche [24 septembre], le Mali a finalement cédé à la pression de la Cédéao qui, depuis des mois, soutient le principe d’une intervention militaire au nord du Mali . ». (9)

    Faut se demander aussi si ceux qui ont demandé cette intervention sont légitimes et mandatés pour cela. Au Mali, Cheick Modibo Diarra (ayant une double nationalité, malienne et états-unienne) est le premier ministre d’un régime non issu des urnes. Et Dioncounda Traoré est un président intérimaire imposé aux Maliens par Ouagadougou. Il fut imposé par une France interventionniste ayant mandaté pour cela le peu démocrate militaire burkinabé Blaise Compaoré, ancien putschiste, au pouvoir dans son pays depuis vingt-cinq ans.

    Dans le meilleur des cas D. Traoré et C. M. Diarra sont, soit des mannequins ventriloques forcés, portant la parole de Paris, soit victimes d’une naïveté sidérante. Dans le pire de cas ils sont complices et activement partisans profrançais, Françafricains, bradant la souveraineté malienne, si petite soit-elle, manquant ainsi à leur devoir de défense de la souveraineté de l’Etat et du peuple maliens. C’est une affaire dans l’affaire. Un coup de force, un coup d’Etat en douce, à retardement, opéré, gagné pour l’instant sur le tapis vert d’une table lointaine, entre Ouagadougou, Paris et New York.

    Ce n’est pas un jeu de pions ? Ce n’est pas un jeu de dupes ? Il est notoire que Paris -le président F. Hollande et le ministre des affaires étrangères L. Fabius- a pressé Bamako -Dioncounda Traoré et Cheick Modibo Diarra- pour qu’il demande ouvertement une intervention militaire étrangère sur le sol malien. Et Paris se presse pour dire que ce n’est pas l’armée française qu’y interviendra mais un corps expéditionnaire africain de la CEDEAO. La France assurant bien sûr les moyens financiers, le renseignement, les armes et la logistique.

    Comme l’OEA -Organisation des Etats Américains- qui fut des décennies durant le masque interventionniste des Etats-Unis en Amérique Latine, la CEDEAO est l’un de pseudonymes de la France en Afrique. Elle est l’instrument de blanchiment et de légitimation, des décisions politiques, économiques et militaires françaises destinées à l’ensemble de la région, de l’Afrique de l’Ouest, et à l’égard de chaque pays qu’y se trouve, exception faite du Ghana et du Nigeria, de la sphère anglophone où les Britanniques « ont la main ». C’est une chambre d’enregistrement des desseins et impératifs de la métropole néocoloniale française concernant ses anciennes colonies ouest africaines. La banque centrale de l’union monétaire de la CEDEAO, l’UEMOA, à savoir la BCEAO, est contrôlée par. la Banque de France ! Et la monnaie, le franc CFA, signifiait franc des « Colonies françaises d’Afrique », terme devenu « Communauté financière africaine », plus politiquement correct.

    Le cas « édifiant » de la Côte d’Ivoire et sa guerre de neuf ans. Chirac et Sarkozy réinventent « la coloniale »

    Dans l’incroyable guerre -souterraine puis ouverte- déclarée contre la Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo par la France depuis le 18 septembre 2002, lors d’une tentative ratée de putsch suivie de l’occupation du nord ivoirien par des rebelles partisans de A. Ouattara, choyés et sanctuarisés par l’armée française, la CEDEAO joua dès le début le rôle de relais de la France pour tenter de mettre à bas le président élu, L. Gbagbo, et in fine asseoir sur le fauteuil présidentiel A. Ouattara, l’homme du FMI. Ils réussirent cela seulement neuf longues années après, moyennant d’énormes souffrances du peuple ivoirien et suite à quatre mois et demi de guerre intense, décembre 2010-avril 2011, avec à la fin de cette période encore plus des souffrances, massacres généralisés, crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis par les forces rebelles déferlant vers le sud du pays qui était resté sous contrôle de l’Etat ivoirien. Le président Gbagbo se faisant arrêter par des soldats français dans la résidence présidentielle d’Abidjan le 11 avril 2011. Séquestré puis emprisonné illégalement pendant des longs mois dans le nord de son propre pays par ADO, L. Gbagbo est aujourd’hui consigné, en prison, à la Cour Pénale Internationale à La Haye où son statut de prisonnier politique devrait lui être reconnu un jour.

    Pour couvrir ses agissements contre la Côte d’Ivoire de L. Gbagbo depuis le 18 septembre 2002, la France mobilisa la CEDEAO, l’Union Africaine, l’Union Européenne et l’ONU. Elle fit signer de force les plus hauts responsables de l’Etat ivoirien à Paris des pseudos accords politiques en janvier 2003 (Linas Marcoussis / Kléber) où la rébellion pro Ouattara pas seulement était blanchie mais même récompensée. J. Chirac et Dominique de Villepin nommaient les ministres ivoiriens à l’Elysée et au quai d’Orsay ! La France fit voter plusieurs mandats onusiens par le Conseil de sécurité pour couvrir ses agissements militaires, dont l’envoi d’un corps expéditionnaire, l’opération « Licorne » d’octobre 2002 devenue ensuite « Force Licorne », élargissant amplement sa présence militaire sur le sol ivoirien au-delà de sa base militaire d’Abidjan./Port-Bouët, le 43ème BIMA. Elle fit aussi créer une mission militaire onusienne spéciale, l’ONUCI, déployée en avril 2004, composée de casques bleus et d’autres policiers et fonctionnaires civils. (10) Le tout visant à grignoter et à anéantir ce qui restait de la souveraineté de l’Etat ivoirien. Visant aussi à acculer le gouvernement légal dans le sud du pays, en sanctuarisant tout le nord ivoirien occupé par les rebelles pro-ADO qu’y régnaient et sévissaient en toute impunité. La mise sous tutelle d’un Etat souverain, avec intervention militaire étrangère directe, sous mandat onusien obtenu par l’ancienne puissance coloniale, pour obtenir in fine un changement de régime, voilà ce que fut le plan accompli de la France depuis septembre 2002 en Côte d’Ivoire. L’objectif était de mettre au pouvoir celui qui était l’adoubé de Paris, M.Ouattara, un riche homme d’affaires et ex-fonctionnaire du FMI, ami et relais françafricain de J. Chirac, de N. Sarkozy et de milliardaires français.

    Le rappel et le parallèle que nous faisons avec le drame ivoirien des dix dernières années, qui est loin d’être fini avec la sanglante accession au pouvoir de Ouattara en avril 2011, nous semble pertinent dans la mesure où existe et se reproduit un schéma de mise sous tutelle, une recolonisation masquée, d’Etats indépendants mais affaiblis du Sud, surtout en Afrique, commise par les anciennes puissances coloniales, les Etats-Unis et ses alliés, avec la compromission d’organisations régionales interétatiques vassalisées et du Conseil de sécurité de l’ONU. Le cas de la Côte d’Ivoire se rajoute au cas d’Haïti où en février 2004 un véritable coup d’Etat militaire franco-étatsunien fut commis pour déposer du pouvoir et envoyer à l’exil le président élu Jean-Bertrand Aristide.

    Le Mali d’aujourd’hui est la nouvelle victime désignée des ingérences néocoloniales de la France. Droites et gauches françaises se relayent le témoin dans cette politique transversale, d’ingérences et d’immixtions grossières ou subtiles, qui s’opère notamment contre les anciennes possessions coloniales françaises d’Afrique. Le principal pion de la FrançAfrique en Côte d’Ivoire à présent, A. Ouattara, est l’un des personnages le plus agité de la sous région pour envoyer ses troupes au Mali. Blaise Compaoré, militaire, président du Burkina Faso depuis octobre 1987 à la suite d’un putsch et de l’assassinat du président Thomas Sankara, est le « médiateur » imposé par la CEDEAO, donc par la France, pour « gérer » la crise malienne. Cela ne s’invente pas. Il est aussi pressé que Ouattara pour envoyer des troupes burkinabés.

    La France fait la guerre ou paye. Or, qui paye commande.

    M. Ouattara fut reçu à l’Elysée le 26 juillet 2012. A la fin de l’entretien M. Hollande annonça que la France accordait à la Côte d’Ivoire l’effacement de sa dette publique envers l’Etat français, à savoir un montant de plus de trois milliards d’euros ! (11) Le richissime homme d’affaires Ouattara obtint pour son régime ce cadeau au titre de la procédure dite PPTE, pour « pays pauvre très endetté ». (12) Son régime n’a pas les moyens pour payer la dette souveraine ivoirienne envers la France mais à une ambition inébranlable pour envoyer des milliers de ses militaires, ses anciens rebelles, au Mali. Sous prétexte de lutter contre une rébellion et réunifier le Mali. De qui se moque-t-on ?

    Du contribuable français. Car c’est lui qui devra payer les générosités de M. Hollande et les aventures militaires de la FrançAfrique. Et il payera double. Trois milliards d’euros donnés en cadeau par F. Hollande à M. Ouattara, à la tête d’un régime tyrannique et archi corrompu, où les droits de l’homme sont piétinés tous les jours. L’aventure guerrière en perspective de M. Ouattara et de M. Compaoré, cotitulaires de la CEDEAO, sur le territoire du Mali, avec leurs soldatesques surtout avides de toucher des soldes exceptionnelles et des primes, sera payée par Paris.

    Au moment où le gouvernement français annonce un projet de budget 2013 avec une hausse d’impôts et de taxes de dix milliards d’euros pour les ménages et autant pour les entreprises, qui se rajoutent à d’autres dix milliards d’euros de baisse du budget des ministères (13), en somme trente milliards d’euros « d’effort budgétaire », Hollande décide du renoncement aux créances de l’Etat français et s’engage au financement d’une expédition militaire ivoiro-burkinabée. L’aventure sera payée par le contribuable français, aucun doute.

    Dans ce tableau grotesque le peuple malien est, et sera encore, la première et la plus grande victime, car le théâtre d’affrontements militaires est, et sera, le Mali, les morts seront des Maliens. Il est prévu que les soldats maliens servent de chair à canon pendant que les étrangers occupent Bamako . Mais les peuples burkinabé et ivoirien sont aussi des victimes, victimes de leurs propres régimes, corrompus et tyranniques, de Compaoré depuis 1987 sans interruption et de Ouattara, depuis 2002 avec sa rébellion et depuis avril 2011 suite à son accession au pouvoir grâce l’armée française et à l’ONUCI. Le peuple français est aussi victime car les moyens financiers et les armes pour la guerre seront donnés et payées respectivement par leurs contribuables, et tout cela sera fait en son nom, sans qu’il n’en soit nullement consulté.

    En 2010 et 2011 la France commit des ingérences flagrantes devenues guerres ouvertes contre la Côte d’Ivoire et la Libye. La finalité étant de provoquer le changement de régime dans ces pays, en installant dans le deux cas des rébellions soutenues sournoisement voire ouvertement par Paris et ses fondés de pouvoir africains. Dans les deux cas la France obtint un mandat onusien pour faire la guerre. Contre la Libye l’instrument fut l’OTAN, qui bombarda le pays du 19 mars au 20 octobre 2011. Pendant sept mois ! En Côte d’Ivoire la mission onusienne, ONUCI, fit directement la guerre contre l’Etat ivoirien à côté des rebelles et de l’armée française ! En Syrie à présent la France essaye aussi de mettre à bas le régime d’un Etat indépendant, en installant au pouvoir une rébellion armée sanglante, d’orientation islamiste, avec l’Union Européenne, l’OTAN et ses relais régionaux tels la Turquie, le Qatar, l’Arabie saoudite et la Jordanie, qui financent et/ou servent de base arrière aux rebelles.

    Les obstacles, les défis et les luttes incontournables du peuple malien.

    Les Maliens devraient se douter qu’une conjoncture politique et militaire tellement complexe et grave, ne peut se résoudre aisément. Mais les compromissions et les renoncements militaires et politiques n’aboutiront certainement qu’à plus de drames et des pertes des vies humaines et de souveraineté, le peu qui reste à un pays dépendant, pauvre, avec un Etat faible. Et aux souffrances du peuple malien qui subira, qui subit déjà, ce sanglant conflit interne s’ajoutera la guerre intense et les exactions, autant des rebelles que celles, prévisibles, des « libérateurs » de la CEDEAO. Rappelons-nous du parcours édifiant, des exactions, de l’ECOMOG au Libéria et en Sierra Léone !

    L’acceptation sur le sol malien d’une force militaire étrangère, avec des soldats venant des pays frontaliers non exempts d’ambitions vénales et sous l’égide de l’ancienne puissance coloniale, n’est qu’un suicide national par chapitres annoncé. Annonciateur d’une nouvelle mise sous tutelle et même d’une vassalisation par ses voisins immédiats. Le remède proposé sera pire que la maladie. Rappelons le néfaste rôle de Blaise Compaoré dans la sous-région pour déstabiliser des pays entiers comme la Sierra Léone, le Libéria et tout récemment la Côte d’Ivoire où il imposa au pouvoir son protégé et compatriote Alassane Ouattara. Rappelons qu’existe aussi à présent l’ambition de Ouattara d’avoir un rôle régional, et il est pressé à ses 70 ans, alors même qu’il n’est pas maître du pays qu’il a conquis en 2011 grâce à la France. En Côte d’Ivoire aujourd’hui l’Etat n’existe guère et l’arbitraire, les exactions et les crimes de sang et massacres pour motifs politiques et ethniques sont commis toujours en toute impunité. ADO garde toujours le pouvoir grâce à l’armée française, toujours très présente sur le sol ivoirien.

    Le Mali risque ainsi d’échanger la rébellion du nord par une vassalisation au profit du Burkina Faso et de la Côte d’Ivoire, devenant le hinterland asservi de ces deux pays. Devenant concomitamment un territoire néocolonial chronique, avec des régimes fantoches, encore plus fantoches, à Bamako, aliénés plus que jamais à la France. Où celle-ci sera (l’est déjà) concurrencée par les USA et la Chine pour le contrôle des territoires et des matières premières. Contrôler le Mali c’est contrôler en partie le Sahel, mais aussi l’ouest africain et le Maghreb. L’Algérie, le grand voisin au nord du Mali, reste discrète ce qui ne signifie pas qu’elle n’agit pas ou fait agir des tiers.

    Justement à propos de la concurrence géopolitique pour le contrôle des pays et des matières premières en Afrique, la vitesse/précipitation de la France et de ses obligés ouest africains concernant la crise au Mali crée des réticences internationales et les rivalités inter impérialistes apparaissent au grand jour. Le mercredi 26 septembre à l’ONU, lors de la réunion de haut niveau sur le Sahel en marge de l’Assemblée générale, Mme. H. Clinton fait une étonnante déclaration. (14) Elle dit que le Mali est une “poudrière” et que seul “un gouvernement démocratiquement élu aurait la légitimité de négocier un accord politique au nord du Mali, de mettre fin à la rébellion et de restaurer l’Etat de droit”. Ah les postures ! L’art de l’hypocrisie n’a pas des limites. On l’aurait dit porte-parole légitimiste des pays non-alignés par exemple. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Ceci dit, les Maliens se font voler des analyses et des alternatives pouvant être pertinentes et les concernant.

    Le principe de non-ingérence dans les affaires internes d’un Etat souverain, ainsi que les principes de sauvegarde de la souveraineté, de la paix et la recherche impérative des solutions pacifiques aux conflits entre Etats, sont ouvertement piétinés. Par la France, mais pas seulement. Par ses pions tels le Burkina Faso de B. Compaoré, la Côte d’Ivoire d’A. Ouattara et la CEDEAO. Prenant l’exécrable exemple des Etats-Unis et de ses alliés de l’OTAN, qui s’amusent à parler au nom de toute la planète en portant la casquette « communauté internationale » (autoproclamée).

    Quelques exemples dramatiques et encore sans solution définitive, étant des plaies ouvertes, sont là pour nous le rappeler. Haïti depuis 2004 est encore sous tutelle de l’ONU avec la MINUSTHA. La RDC, ayant les deux dernières décennies la série de conflits internes les plus meurtriers en Afrique, avec plus de quatre millions de victimes et des pans entiers de son territoire national occupés et pillés par des rébellions soit autochtones soit venues et/ou soutenues par les pays voisins de son nord-est, sous les bavures et le regard impuissant ou rendu volontairement impuissant de la mission de l’ONU, la MONUC/MONUSCO avec actuellement dix-sept mille casques bleus y déployés. La Côte d’Ivoire et la Libye, victimes toutes les deux en 2011 de guerres ouvertes visant le changement forcé de régimes sous le leadership de la France, de N. Sarkozy. La Syrie aujourd’hui où l’Occident, la France en tête encore, arme, finance et justifie une rébellion sanglante contre un Etat indépendant visant à mettre à bas son régime, militarisant jusqu’à la folie meurtrière les affrontements d’une complexe dialectique politique. La « démocratie » à coup des bombes et des rebellions ? L’Irak, l’Afghanistan, la Libye. etc. sont des cas « exemplaires ».

    Le Mali s’inscrit à présent dans ce schéma déjà bien rodé d’ouvertes ingérences politiques et militaires de l’ancienne puissance coloniale et de l’Occident et d’abandon « volontaire » de souveraineté. Le Mali est la nouvelle victime désignée et titularisée des ingérences néocoloniales de la France et de ses propres voisins avides, ivoiriens et burkinabés, pions de la FrançAfrique.

    Au Mali l’alibi français avancé pour justifier l’ingérence politique et militaire actuelle, directe et par pions interposés, est l’urgence (15) de chasser des rebelles sanguinaires, islamistes, tout en empêchant l’armée malienne par exemple de le faire elle-même et en méprisant le peuple malien, privé de décider et d’assumer ses droits -et ses devoirs- souverains. La défense de la souveraineté populaire malienne d’abord, ainsi que la souveraineté de l’Etat autant que l’intégrité territoriale, n’est pas, ne devrait pas, être négociable.

    • C’est ca hein!! Continuez de la sorte en jettant le caillou aux autres et en faisant toujours porter le chapeau a d’autres pour nos fautes.
      Admettons que vous ayez raison, quelle est la part de responsabilite du Mali dans votre “DISCOURS FLEUVE”?
      En vous lisant, on a l’impression que le Mali n’est que spectateur des prises de decisions concernant sa destinee. Faut-il accuser les autres de prendre des decisions qui les arrangent si nous nous refusons de nous assumer?

      Quelle honte!!!

      • vous n´avez pas honte, vraiment c´est la stricte vérité ce qu´il a écrit et oui vous les MALIENS VOUS ETES TOMBES BIEN BAS…..CE N´EST PAS UN DISCOURS DE FLEUVE MAIS LA VERITE, A CONSEILLER VIRTUEL A VU JUSTE ET C´EST LA REALITÉ ET LA VERITÉ N´Y A QUE LA VERITE QUI BLESSE????LES MALIENS N´ACCEPTENT PAS LA VERITE ILS PREFERENT RÊVER ET ENCORE RÊVER QUE LA FRANCE VIENNE LES LIBERER COMME CELA S´EST FAIT EN CÔTE D´IVOIRE ET EN LIBYE IL NÁCCUSE PERSONNE MAIS C´EST LA VERITÉ; POINT BARRE.

        • Vraiment pour ne pas dire du n’importe, un petit “la ferme” est une veritable potion magique pour ne pas dire un elixir specialement pour votre cas. Relisez ce que j’ai dit sur ce discours fleuve qui fait la part belle au Mali d’un cote en les depeignant comme des saints qui ne font rien, et d’un autre cote le reste du monde. C’est parce qu’on est pas entrain de faire quelque chose pour nous-meme qu’on est la ou on est aujourd’hui.
          Savoir lire et ecrire n’est pas une garantie d’eveil.
          Quelle honte!!!

    • Mais que fait ce conseiller virtuel en Tunisie au lieu d’être au Mali?
      De 2 choses l’une:
      – soit il est Malien, et avec les propos accusateurs qu’il tient envers tous ceux qui permettront, je l’espère, de chasser les islamistes et de rétablir l’intégrité du territoire (vu l’inefficacité qui dure depuis le 22/03), il doit rentrer au pays,
      – soit il n’est pas Malien et sa logorrhée n’est qu’un verbiage inutile.
      Mais finalement, peut-être n’est-il qu’un suppôt du “brillantissime” Sanogo ou un “illustre” fanatique.

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