Ce qui est sûr c’est que cette maison a besoin d’un coup de balais. Inps : Institut National de Prévoyance Sociale ou Initiative Nocive de Prédation Systématique ?
Quel est le nombre de fonctionnaires à qui l’Etat malien verse un salaire chaque mois ? On ne sait pas. Personne ne le sait ! Et combien de fonctionnaires touchent une pension de retraite à l’Inps ? On ne sait pas non plus.
Au cours de son second mandat, ATT (sous la pression des bailleurs de fonds) avait tenté d’éclaircir le mystère. Peine perdue. Les chiffres récoltés ont montré que le nombre de fonctionnaires de l’Etat, qui touchent donc un salaire tous les mois, oscillait entre 34 et 40 000 fonctionnaires. Et pourtant, le prince qui nous gouvernait avait préconisé le « contrôle physique » de tous et toutes. Ce que ATT ignorait était que « bien kala gninina se’n be bien kala ka ».
Le flou artistique qui profite aux truands
A quoi correspond le lot flou de 6000 inconnus (au bataillon) ? Que peut signifier ce tas de milliers de salaires aux destinations inconnues ? Un VRAI salaire sort mais on ne sait pas là où il va ? Incroyable mais vrai. Mais, nous sommes au Mali le pays où, grâce à la démocratie, tout est possible dès qu’il s’agit de tricher.
Il est tout à fait permis de croire que l’écart magique entre salaires payés et salariés répertoriés correspond à un jardin secret. Un havre de paix cultivé par une bande de truands qui ont trouvé ce moyen de sucer le sang du peuple. Il est permis de le penser à l’aune de cet incident banale survenu à Fana depuis quelque temps et qui a opposé un illettré bénéficiaire de pension de retraite alors qu’il n’a jamais été fonctionnaire de l’Etat et son « parrain » du réseau de faussaires.
Le premier, à l’insu de tous, touchait une confortable pension mensuelle de retraite de 160 000 F Cfa. Le second était son recruteur, son mentor et son percepteur. Car ce que cette personne ne savait pas aussi est que le « retraité » reversait la somme de 75 000 F chaque mois à son parrain pour le compte du réseau. Mais à un moment donné, le « retraité » estimait qu’il avait assez donné au coxer et qu’il fallait le laisser toucher « sa » pension. Mais le mentor expliquait à son tour qu’il n’était pas seul et qu’il ne pouvait pas convaincre Bamako de la chose. Mais, le « pensionnaire » ne voulait rien entendre. Il disait préférer la mort de la poule aux œufs d’or plutôt que partager l’omelette.
« Lorsque les amis se querellent, les secrets s’éventrent », dit l’adage. A force de couver, le volcan du différend a fait irruption en public. Le conflit qui a éclaté au grand jour a mis tout Fana au parfum, du secret. Et toute la ville du Guegneka a découvert le pot aux roses. Mieux que cela, un malheur n’arrivant jamais seul, d’autres cas ont été mis au grand jour. Les autorités locales ne bougent pourtant pas. Elles ont certainement peur de se frotter à cette épine vénéneuse dont la racine prospère dans le quartier chic de l’Aci 2000 de Bamako. Qui va faire le travail ? Le ministre de la justice a-t-il son mot à dire ici !
Amadou Tall
l’inps est effectivement la caisse des prestations sociales des travailleurs du secteur privé,géré en son temps par les syndicats le patronat et l’état qui a un droit de regard.
ce qu’il faut comprendre et qui est grave c’est la corruption au niveau de cette structure.
ayons pitié du pays
C’est grave que tu ne sais pas que INPS ne traite aucune prestation avec les fonctionnaires. je t’informe que pour avoir une pension à l’INPS il faut d’abord travailler et cotiser pendant 13 ans .si un employeur arrange ça avec son employés ça c’est leur problème, donc s’il te plais renseigne toi bien avant d’écrire une telle idiotie. Tu me fait honte
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