Une quarantaine d’ONG se coalisent contre la corruption : Un bureau de 15 membres mis en place

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L’historique de la création de la coalition, les points de ses activités ; le rapport de l’étude sur la corruption ; les perspectives, ont été entre autres points expliqués par les membres du nouveau bureau de cette coalition présentés hier mardi 24 avril 2018 aux hommes et femmes des médias.

Financé par OSIWA, une quarantaine d’ONGS s’est désormais engagé à lutter contre le phénomène de corruption au Mali. Selon le président de la Coalition, Souleymane Dembélé, le projet « actions concertées de lutte contre la corruption au Mali » est une contribution de l’ONG AFAD et ses partenaires aux efforts de l’Etat Malien dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Le projet est conçu et mis en œuvre dans sa première phase dans le District de Bamako par l’ONG AFAD en collaboration avec le réseau Réussir la Décentralisation(RLD) sur financement d’Open Society Initiative for West Africa(OSIWA), a-t-il indiqué. Les conférenciers ont fait savoir que l’un des axes stratégiques du projet sera la mise en place d’un mécanisme inclusif et citoyen de lutte contre la corruption au Mali. Les objectifs de la coalition seront  donc de fédérer les énergies des acteurs de la société civile afin de contribuer à la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite à travers l’adoption  et la mise en œuvre d’une stratégie d’influence des politiques et d’information, de sensibilisation des populations pour un changement de comportement. Selon les membres du bureau d’autres objectifs seront de conduire à l’endroit des décideurs politiques, administratifs et juridiques, des actions soutenues de veille citoyenne, de dénonciation et de plaidoyer et de lobbying en vue de les amener à enclencher ou redynamiser le processus de répression contre la corruption. La coalition entend également organiser et former les acteurs de la société civile et les médias engagés dans la lutte contre la corruption afin de contribuer à l’éducation civique et morale des populations à travers l’organisation et la mise en œuvre de campagnes soutenues d’information, d’éducation et de communication. Depuis sa création, la coalition a réalisé un certains nombres d’activités, à savoir la formation de ses membres ; les hommes de médias, les artistes ; l’enregistrement des débats télévisés. Selon les membres du bureau, leurs perspectives seront de rencontrer tous les partenaires œuvrant dans le domaine ; organiser des débats télévisés sur Africable ; organiser des sessions d’interpellations des autorités ; nommer des  des ambassadeurs de la lutte contre la corruption au Mali.

Fakara Faïnké

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3 COMMENTAIRES

  1. “leurs perspectives seront de rencontrer tous les partenaires œuvrant dans le domaine ; organiser des débats télévisés sur Africable ; organiser des sessions d’interpellations des autorités ; nommer des des ambassadeurs de la lutte contre la corruption au Mali.”

    Que de bla-bla!…
    Que de foutaises!…
    Que de formules creuses!…
    Bref: QUE DE BRASSAGE DE VENT POUR………RIEN!

  2. Avec + de 80% de maliens non instruits, le Mali restera toujours comme çà : malade, naïf, hypocrite, profiteurs, la recherche de “pour moi et ma famille seulement”, opportunistes, fumistes.
    Encore une nouvelle structure anticorruption!!!!!!!!!! Il y en a combien au Mali aujourd’hui, on connait même pas le nombre (structures étatiques, indépendantes, privée, cabienets d’auditeurs et le plus grands le BUREAU DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL.
    La seule solution c’est quoi ? appliquer les conclusions de vérification de toutes ces structures. Chose excessivement difficile, sinon impossible, puisque ceux qui doivent passer à l’acte des sanctions sont les 1er concernés par ces rapports. Rappelez-vous : un seul rapport du Bureau du Vérificateur général, provoquera un arrêt cardiaque du Mali. Du Président de la République au planton.

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