Tomi Michel connexion : L’avion d’IBK immatriculé au nom d’une société privée

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Le FMI menace de suspendre sa coopération avec le Mali s’il n’annule pas l’achat de l’avionOutre qu’une nébuleuse entoure son coût et les conditions de son acquisition, l’aéronef présidentiel, selon des sources bien introduites, n’est enregistré nulle part dans le patrimoine de l’Etat malien. Il est immatriculé au nom d’une structure privée fictive, laquelle en ferait une exploitation frauduleuse en vertu d’un contrat de bail tout aussi confus passé avec les autorités gouvernementales.

 

Pour ceux qui s’interrogent encore sur les liens entre Tomi Michel, ami de la présidence de la République du Mali, et l’avion présidentiel, une clarification s’impose : l’intermédiaire dans l’achat de l’appareil n’est autre que l’Administrateur général de la compagnie aérienne Afrijet, une propriété parmi tant d’autres du principal actionnaire de la Fortune’s Club de l’Hôtel de l’Amitié de Bamako. L’affaire a permis audit administrateur général d’empocher, dans le cadre de ses services de Conseiller du gouvernement dans l’acquisition de l’avion, plus d’1 milliards Francs CFA dont le règlement s’est opéré par virement du trésor malien dans des comptes séquestres à l’étranger. Il est dès lors loisible de comprendre les tenants et aboutissants de l’interpellation ainsi que de la mise en examen de l’ancien ministre de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga, signataire du marché et acquéreur de l’aéronef réceptionné en lieu et place d’une commission de réception prévue dans les textes qui régissent la comptabilité-matière au Mali.

Ce n’est pas la seule entorse à la règlementation dans le sulfureux marché d’acquisition d’un nouvel avion présidentiel. En effet, les dispositions du décret N°10-68/P RM sur la comptabilité-matières sont claires quant à la soumission de tous les biens de l’Etat à un recensement et un suivi-comptable. Or, il nous revient que l’avion présidentiel n’a jamais fait objet d’un transfert de propriété au nom de la République Mali, quoiqu’il soit acquis aux frais du contribuable et du trésor public maliens pour une vingtaine de milliards de nos francs.

Pour des raisons qui restent à élucider, le fameux aéronef – que le Premier ministre avait jadis présenté comme un patrimoine plus régulier que son ancêtre – n’a pas été immatriculé au Mali mais plutôt en territoire britannique d’Outre Mer, plus précisément à Anguilla. Recoupement fait, il semble que l’équation de l’immatriculation s’est aussitôt posée d’autant que cette procédure était conditionnée au recours à une société locale. C’est ainsi que les hautes autorités, à travers le ministère de la Défense et des Anciens Combattants, a consenti illico-subito à la création en Mars 2014 d’une société dénommée ‘’Mali BBJ LTD’’, dans le but de faire immatriculer l’avion présidentiel. C’est au nom de cette même société, en effet, que l’appareil, après sa radiation du registre de l’avion civile des Etats-Unis, a été enregistré pour une période de deux ans sous le certificat BVI-014/006, puis doté d’un certificat de navigabilité N°BVL-14/006 tout aussi périssable au bout d’une année.

Le hic, c’est qu’aucun document ne prouve la nature juridique ni l’appartenance de ‘Mali BBJ LTD’ au Mali, alors que l’immatriculation en matière d’aviation civile est assimilable à un titre de propriété.  En tout état de cause, les nombreuses équivoques et suspicions sur l’appartenance de l’aéronef à l’Etat du Mali sont corroborées du reste par la curieuse absence des mentions par lesquelles les appareils maliens sont reconnaissables dans le domaine de l’aviation civile, les initiales «TZ» en l’occurrence.

Ce n’est pas tout. Comble de stupéfaction, il nous revient, de même source, que l’appareil présidentiel est l’objet d’une exploitation si opaque qu’elle pourrait tenir de la pure fiction. Il s’agit du contrat de bail d’un an avec tacite reconduction par lequel le ministère de la Défense et des Anciens combattants engage le Mali auprès de la société au nom de laquelle l’appareil est immatriculé, ‘Mali BBJ LTD’, représentée pour la circonstance par un signataire sans identité précise. Toutefois, pour l’exploitation de l’avion dans le cadre du bail en question, une licence de fréquence-radio existe au nom d’une autre société dénommée ‘JETMAGIC LTD’ basée à St Julian Malte ainsi qu’une police d’assurance dont la couverture exclut le Mali pour des raisons inexpliquées. Il s’agit, selon toute évidence, d’une sous-traitance de la location qui n’aurait pas été possible sans autorisation écrite du bailleur (l’Etat malien), tout au moins selon les clauses du contrat

Comme il est loisible de l’imaginer, le contrat de bail en question n’est pas une œuvre de bienfaisance. Il a été consenti moyennant paiement d’une redevance mensuelle au profit de l’Etat malien, sauf que ladite rémunération relève plutôt d’une transaction informelle, et pour cause. Ni le montant ni les modalités de paiement de la redevance locative ne sont connus, la clause étant muette sur ces détails. Qui plus est, chaque utilisation de l’avion par la partie malienne est soumise au paiement de frais afférents à son fonctionnement et à l’équipage, au profit notamment du locataire, en l’occurrence Mali BBJ LTD, société au nom de laquelle l’avion présidentiel est immatriculé. Bref, un véritable puzzle contractuel où la démarcation n’est pas nette entre la position de locataire et de bailleur.

De quoi s’interroger, en tout cas, sur la nature et les contours réels de l’acquisition de l’aéronef et se faire une idée de la longue disparition de l’appareil des ‘’radars publics’’. Au point que d’aucuns ont même pensé à un arraisonnement à l’étranger.

L’exploration du dense univers de l’avion présidentiel révèle bien d’autres aspérités qui en rajoutent davantage à la confusion autour de l’avion d’IBK. On y dénombre, par exemple, la prise en compte par le trésor public, des frais de maintenance et d’essai de l’avion avant sa réception, une étape à laquelle aucune structure officielle malienne n’a participé comme le stipule le contrat d’acquisition. Le service d’inspection a été pourtant arbitrairement attribué à ‘AMAC AEROSPACE’. Il s’agit d’une entreprise suisse qui se serait adjugé plus de 400 millions F CFA dont les traces n’existent sur nul document autre qu’une note explicative produite par la Direction  Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique. On relève qu’en dehors des propositions techniques du prestataire des services d’inspection, aucune facture ne supporte lesdites dépenses qui auraient pu permettre d’en savoir davantage sur le coût réel de l’avion. A suivre

Abdrahmane KEITA

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15 COMMENTAIRES

  1. Qu’est devenu l’avion de ATT ????

    A t-il été vendu ? N’était-il pas réparable ?

    Ou est-il parqué ?

  2. Ladji Avion n’est pas homme à démissionner sauf s’il est forcé à la démission, il faut plutôt le destituer dans le cadre du droit.

    Ce sont donc les institutions de la république qui pourraient le faire dans le cas précis si cela est prévu par la loi comme la procédure d”impeachment” aux États-Unis.

    Mais il faut savoir ce qu’on fait car la deuxième personnalité du pays, le président de l’assemblée nationale, Issiaka Sidibé, n’est autre que le beau père en sommeil du fils du président mafiosi et c’est un incompétent notoire et un corrompu de la pire espèce.

    Quel casting!

    J’appuie mon frère Moussa Ag, alias Soldat Raté qui n’a rien de raté sauf le pseudo et qui est d’une clairvoyance et d’une lucidité à toute épreuve très rare chez un malien.

    Je salue son courage et sa détermination au service du Mali et l’encourage vivement dans le combat qui est le sien d’éclairer le peuple meurtri du Mali.

    Le régime IBK et ses valets déchaînés sur internet redoutent la critique mais c’est le moyen que j’ai trouvé pour faire comprendre à des milliers d’internautes ce qui ne va pas dans notre pays.

    Mon frère Moussa Ag souligne a juste titre l’erreur incommensurable du peuple malien pour avoir voté et avoir élu IBK.

    Mais je dirai que c’est plutôt les intellectuels du pays et les citadins qui connaissaient vraiment IBK le voleur sinon nos paysans et autres campagnards ne savent pas qui fait quoi comme faute dans la gouvernance du pays et sont limités à dire “Vive Modibo”, “Vive Moussa”, “ATT anbè sa i nôfè” etc dans leur appréciation de nos dirigeants.

    Mais malheureusement ce sont eux qui sont les plus nombreux et qui votent massivement au Mali.

    Le peu de gens qui savent que le pays est mal géré et qui savent les mauvais cadres de la république:

    1.Soit ne font pas de politique et s’intéressent qu’à leur propre vie et ne parlent pas du tout du pays et de son avenir sauf en privé, ils cherchent plutôt à être un bon chef de famille ou une bonne chef de famille loin de la chose publique.

    2. Soit sont découragés et dégoutés de tout et abandonnent toute affaire publique pour développer leur affaire privée et grandir sereinement leur propre famille loin des tumultes du vol de l’argent public chez nous.

    3. Soit sont des opportunistes (ils sont très nombreux au Mali) à la peau dure et veulent profiter de cette situation de mal gouvernance du pays pour s’enrichir illicitement, sans limite et sans vergogne.

    “Tiè n’yé ta sôrô fin gne na Tiè, i mayé n’ga villa bana!”

    4. Soit (et c’est très suicidaire au Mali car ils sont ultra minoritaires) essayent de faire changer le système de vol à la tête de l’État en s’y opposant et en le dénonçant.

    Mais ils sont toujours taxés de “dangaden”, “d’aigris”, de “Hassidis” et pleins d’autres noms d’oiseaux par ceux-la mêmes qui volent l’État et par ceux-la mêmes qu’ils essayent de défendre en voulant que les choses aillent mieux dans le pays.

    Je me souviens en 1991 quand j’ai fait un déplacement à l’intérieur du pays alors que j’étais étudiant après le coup d’état d’ATT, les villageois n’ont dit: “vous les étudiants vous avez fait partir à tort le Général Moussa Traoré alors qu’il n’a rien fait”.

    Nous étions sur une route non goudronnée et très endommagée entre 7h du matin et 13 h du matin sans rencontrer le moindre véhicule dans le delta central du Niger et vu l’eau et l’étendue des plaines plus l’extrême pauvreté de ces villageois j’étais fier que Moussa soit parti car en 23 ans d’immobilisme et d’incompétence, il n’avait rien fait ni route goudronnée, ni aménagement des terres irrigables et disponibles ni rien pour ces pauvres paysans et éleveurs à part leur piquer leur argent en impôts et autre “nissongon” de la honte.

    Mais ils ne le savaient pas eux-mêmes qu’ils étaient victimes collatéraux d’une mauvaise gouvernance de Moussa Traoré pendant 23 ans.

    La même situation prévaut aujourd’hui, ce qui souffrent de la grande pauvreté au Mali ce sont eux qui sortiront sous le soleil ardent pour dire “Vive IBK” et avoir un œil admiratif pour son SCANDALEUX AVION ou pour les beaux BOUBOUS BRODÉS de sa délégation de SURFACTURATION des marchés publics.

    “Tiè massakè yèrè do koï, e ma don a ka avion ni kagni”!

    Notre peuple n’a ni la connaissance du fonctionnement réel de nos institutions ni le jugement objectif de lien de causalité entre mauvaise gouvernance et pauvreté dans notre pays.

    COMMENT FAIRE POUR VENIR EN AIDE D’UN PEUPLE PRIS AU PIÈGE DE LA PAUVRETÉ?

    J’ai souvent entendu les gens dire que Kassin ne fait pas de propositions de sortie de crise au Mali et ne fait que critiquer.

    MAIS LA SOLUTION LE L’AI TOUJOURS DONNÉE ET LES GENS NE VEULENT PAS COMPRENDRE:

    Il faut respecter la loi à tous les niveaux au Mali.

    Un point à la ligne car la crise actuelle (y compris celle du nord) est une crise de non respect de la loi chez nous.

    Mais comment respecter la loi si le premier responsable du pays ne le fait pas?

    Il faut l’obliger à le faire en le harcelant jour et nuit (par tous les moyens de droit) et c’est ce que je fais.

    IBK NE DORT QU’UN ŒIL PARCEQUE QU’ON EST TRÈS CRITIQUE SUR INTERNET ET IL SAIT QUE TOUT LE MONDE Y COMPRIS LES BAILLEURS DE FONDS LISENT INTERNET ET Y SONT SENSIBLES.

    Mais les opportunistes ne changeront pas quelles que soient les critiques.

    Ils changeront le jour où le régime changera.

    Et c’est au peuple malien de prendre conscience de cela et de prendre son destin en main en réclamant son droit à la bonne gouvernance.

    Si demain le peuple malien sort massivement pour bloquer le pays pendant 1 mois, IBK et sa bande de voleurs seront poussés à la sortie.

    Si le peuple malien, comme un seul homme, persiste et signe dans le blocage du pays, le Beau père national et dormeur Issiaka Sidibé, bien que président de l’assemblée nationale et premier dans l’ordre de succession d’IBK en cas de démission de celui-ci, serait poussé lui aussi à la démission.

    Mais cela replongerait le pays dans une autre transition (aux issues incertaines) au moment même ou l’armée malienne est dans une situation de déconfiture avancée et que le peuple n’a plus les ressources financières nécessaires pour s’organiser et s’en sortir face à des rebelles déterminés au nord du pays et à des partenaires agacés par les enfantillages de nos dirigeants.

    Nous devrons donc agir avec intelligence contre le régime voleur d’IBK.

    Faire en sorte que les voleurs autour d’IBK soit mis immédiatement sous verrous (en attendant le tour d’IBK même à la fin de son mandat en 2018) et qu’il soit obligé de recruter des gens intègres qui ne vont plus rentrés dans ses combines de vouloir s’enrichir lui et sa famille ou enrichir ses amis mafieux avec l’argent du Mali.

    Nous pouvons gagner ce combat si on est déterminé car la loi est faite pour tout le monde et personne ne doit être au dessus de la loi.

    Continuons donc à éclairer, sans frémir, le peuple malien car il est pris au piège d’une pauvreté et n’a pas toujours pas les éléments d’appréciation nécessaires pour juger objectivement la conduite du pays et les comportements des hommes et femmes chargés de cette mission pour notre nation.

    Salute!

  3. moudjahidine
    “Cet avion est déjà acquit c’est la propriété de l’état du mali,passons a autres choses”

    Mon cher, soit tu lis les articles et tu les comprends pas, soit tu pourrais les comprendre mais tu ne les lis pas! 😆 😆 😆 😆

    On est justement en train de t’expliquer que l’avion n’est pas “acquis” pour la simple raison que nous n’en sommes pas PROPRIETAIRES!

    En résumé: L’abruti de Mandé zonkeba A BEL ET BIEN BOUFFE 20 milliards de nos sous dans cet avion, mais que malgré ça, IL NE NOUS APPARTIENT PAS!

    Sur un avion, IMMATRICULATION = TITRE DE PROPRIETE! (comme pour ta voiture, tant que la carte grise n’est pas à ton nom, tu n’en es pas le propriétaire aux yeux de la loi, même si tu l’as payée!)

    • NFP,je dois reconnaitre que vous avez VRAIMENT, VRAIMENT VRAIMENT de la patience pour depenser de l’energie pour eclairer la lanterne de certaine persone.
      Des gens comme ca ‘on les laisse seulement tranquille ‘, s’ il veut comprendre il comprend,dans le cas contraire, je me reteins
      Des anarches de ce genre meme les animaux les denichent

  4. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Pourtant notre Fily nationale a donné une explication très rationnelle à cette histoire d’immatriculation du KONO NATIONAL … 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Voilà ci dessous … ce qu’elle a dit quand ce cher Monsieur du journal Le Sphynx lui
    demandait pourquoi le KONO NATIONAL DE TOUS LES MALIENS … n’était pas immatriculé au MALI …

    « Compte tenu de la situation du Mali aujourd’hui si on veut immatriculer un véhicule (sic) avec le sceau du gouvernement malien, cela va être très, très élevé du point de vue de l’assurance et du point de vue de l’immatriculation. Et les procédures, si c’est l’Armée, cela va être très compliqué. Ce qui justifie cet arrangement ». 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    SACRÉ FILY … très rationnelle !!!! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Moussa Ag,… ou est ce que IBK à t’il pu dénicher une si talentueuse bande … KABAKO 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      Effectivement! 😛 😛

      Talentueuse, c’est vraiment le mot! 🙄 🙄 😀 😀 😀 😀

  5. maudidjahili, Tu est dingue ou quoi? on te dit que l’appareil n’est pas immatriculé au nom du Mali mais au nom d’une socièté privée étrangère qui signifie clairement que meme si les 20 ou 21 milliards sont sorti de notre trésorerie public l’appareil ne nous appartient pas il appartient à la socièté privée pour la quelle il a été immatriculé,…..

  6. Merci Abdrahmane et surtout ne laissez pas passer ces ignomines. Continuer a en parler et peut etre nous Maliens qui sommes “slow”, nous allons nous reveiller pour obliger ces voleurs et menteurs a degager. C’est a se demander si les Maliens (lelamda) se rendent compte de la gravite des faits dont on parle actuellement. Ayant fait sa vie dans le cercle du pouvoir, IBK s’est que le Malien est trop passif et pensait faire la bamoula pendant ses mandats et se retirer tranquilement.
    Malheureusement pour lui…

  7. je suit vraiment désole pour ma patrie nous avons vote pour la pur personne qui puisse existe n chinchilla le mali se relèvera de vos combine

  8. Cet avion est déjà acquit c’est la propriété de l’état du mali,passons a autres choses,par exemple les routes dans le district de Bamako et le reste du mali sont d’une dégradation avancée,j’attire l’attention des autorités sur ce point et laissons notre président faire son travail pour le bonheur de nous tous.

    • Pour le bonheur de sa POCHE.
      SANS CE SYSTEME MAFIEUX, ON AURAIT GOUDRONNE MEME TON VILLAGE.
      REVEILLE TOI POUR TON PROPRE BIEN ETRE.
      ON A PAS BESOIN D’ETRE SAVANT POUR VOIR CERTAINES CHOSES.

    • Walayi Aw takè Allah kama awou ka Suizet wèrèta , nin aviyon kô kèra barayé dèh ! TOUZOUR TOUZOUR AWIYON KÖ , nin kèra kôdôyé dèh , nékô IBEWEKA tissé ka ni awiyon kélen la séking atiki ouma denwa ?

      KAND TELE OUVRE AWIYON DE IBEWEKA ET KAN LES RADIOS ZOUVRENT ON ENTEND QUE AWIYON PROBLOMOU !

      AWIYON KOYE ANSE PROBLOM BADELAH WALAYI !

      ANKA FERE BEHHHHHHHHHHH KI YERESÖRÖ DORONG ! :mrgreen: :mrgreen: 👿 👿 👿 👿 😀 😀 😀 😀 😀

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