Le moins que l’on puisse dire c’est que l’actuelle direction générale de l’INPS pourrait par sa mauvaise gestion mettre les voyants de cette structure au rouge en un temps record. A preuve, le népotisme, l’affairisme, le clientélisme et quoi d’autres encore auxquels se livrent le tout puissant directeur général vraisemblablement sorti tout droit de la cuisse de Jupiter. Pardon ! Du PDES. Joint par nos soins mardi et mercredi 23 et 24 novembre, le secrétariat particulier n’a pu nous mettre en contact avec le Dg Bréhima Noumassa Diallo que dans l’après midi. Ce dernier a instruit sa chargée de relation publique de recevoir notre rédaction. Suivre en encadré ses propos, mais en attendant voici les faits rapportés par des sources dignes de foi.
Brehima Noumoussa Diallo puisque c’est de lui qu’il s’agit, est pourtant un ancien de la CASCA, redoutable contrôleur financier, auteur de rapports accablants sur la gestion des structures qu’il a visitées. Il est un vaillant soldat du très grand combattant de la lutte contre la corruption qui est parti jusqu’à mettre un vérificateur général aux trousses des fossoyeurs de l’économie malienne. Militant aux couleurs politiques douteuses, il a l’art de porter la couleur du jour ou de se faire excuser lorsque sa ruse ne trouve pas la solution à l’équation de « la présence exigée».
Initiateur des montées de couleurs, il y est toujours absent les lundi matins car incapable de venir à 7heures 30mn comme les autres agents. Et pour la descente, il est excusé pour raison de compte de gains et personnels hebdomadaires et remplacé par un de ses adjoints.
Aussitôt à la tête de l’INPS en mai 2009, le tout puissant DG retire le nettoyage de la direction générale pour le confier à son frère qui a gardé les mêmes agents que son prédécesseur. De la même manière, la fourniture des matériels informatiques est revenue à sa cousine. Les appels d’offres sont biaisés et seuls les recommandés du tout puissant directeur général sont bénéficiaires des marchés quelle que soit leur offre. Des achats de matériels inutiles font légion, des stocks de fournitures de bureau, matériels informatiques pour 2015 existent déjà pendant que des agents n’ont pas de fauteuil pour s’asseoir.
Le cinquantenaire a été une aubaine pour certains responsables de service. Le tout puissant DG de l’Institut national de prévoyance sociale (INPS) en fait partie. Tenez ! Pour le badigeonnage de la direction générale il a fallu une bagatelle de 150 000 000 de francs CFA (cent cinquante millions). Une somme astronomique quand on sait que ce bâtiment est presque entièrement couvert de carreaux. Le trésor public n’aurait pas mis autant pour mettre Bamako dans une peau neuve même à l’occasion du centenaire.
Et comme si cela ne suffisait pas notre puissant DG transporte à Sikasso les dernières sessions ordinaire et extraordinaire de sa boite pour près de trente millions de f CFA. Et pourtant, toutes les commodités existent à l’institut. Vraisemblablement, il fallait aller chercher les dépenses de la tabaski et plus loin on partait plus grands dataient les frais. Comparées aux anciennes, ses factures sont presque toujours le double, le triple, le quadruple, voire le centuple pour certaines.
Le personnel dont certains sont venus volontairement nous confier leurs témoignages, se trouve, au regard de toutes ces considérations et bien d’autres que nous nous ferons le plaisir de vous citer dans nos prochaines parutions, se trouve démobilisé démotivé et se résigne au silence que lui impose le cri de : «c’est ATT qui le veut ainsi, je ne fais qu’exécuter sa volonté».
Un véhicule de service a été retiré du service et mis à la disposition de la famille du tout puissant DG. Le chauffeur ne fait que déposer les enfants à l’école et faire le thé pour ses collègues entre temps. Toute la boite se plaint de sa gestion non pas qu’il gère serré mais parce qu’ils voient le service aller à la faillite et à grands pas. Suivez le reste du feuilleton en encadré.
A suivre…
Le Baroudeur
LA CHARGEE DE RELATION PUBLIQUE EST-ELLE LE DG?
Comme précédemment dit, notre rédaction a été reçue par la chargée de relation publique, Mme Bouaré Aïssata Sidibé qui, de prime abord, se demandait si on pouvait prendre pour de la vérité les propos qu’elle va nous tenir concernant les informations compromettant le directeur général de l’Institut national de la prévoyance sociale (INPS). Depuis lors n’a-t-elle pas crédibilisé nos informations?
Car, concernant le badigeonnage de la structure à la somme astronomique de 150 millions de nos francs et la voiture de l’Etat mise au service exclusif de la famille sise à l’Hippodrome II, Mme Bouaré répond tantôt par «non» tantôt par «je ne sais pas». Ce qui prouve qu’elle est loin de pouvoir répondre à des faits qui se sont tenus à son insu total.
Par contre, s’agissant du transport à Sikasso de la dernière session de l’INPS, elle affirma qu’il se justifie par le fait que l’établissement a inauguré en décembre 2009, une nouvelle direction régionale. «Nous avons tenu deux sessions, l’une ordinaire et l’autre extraordinaire comme l’exige la situation», a précisé Mme Bouaré Aïssata Sidibé. pour le service de nettoyage confié au frère du tout puissant Bréhima Noumoussa Diallo et le marché de fourniture informatiques à sa cousine, la chargée de relation publique, sans pouvoir confirmer ni infirmer nos informations, a dit que des appels d’offres ont été publiés. Et que c’est toujours le moins disant qui est retenu. Est-ce vrai?
Par ailleurs, le moins que l’on puisse dire est qu’il y avait, hier après midi, un véritable balai dans la salle d’attente du DG. En effet, un haut responsable de l’INPS s’entretenait avec M. Diallo quand un autre du nom de M. Fadiga a fait son entrée. Ce dernier qui n’a pu attendre s’y engouffra. Car, la secrétaire particulière lui a fait savoir qu’elle a été chargée de les appeler pour qu’ils s’entretiennent à trois avec le DG Bréhima Noumoussa Diallo. Ces rencontres inattendues annoncent-elles la tempête ? En tout cas, elles n’augurent rien de bon pour les plus hauts responsables de l’INPS.
A suivre…
