Lutte contre la corruption et la délinquance financière: Seulement 12% du plan d’action a été mis en œuvre

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corruption et la délinquance financière
Le Groupe de suivi budgétaire

Est-ce que les autorités maliennes ont vraiment la volonté de lutter contre la corruption et la délinquance financière ? L’on est autorisé de répondre par la négative, pour la simple raison que le résultat de mise en œuvre du 1er plan quinquennal (2009-2013) de lutte contre la corruption et la délinquance financière reste très bas avec un taux moyen de 12%. La révélation a été faite le 17 avril 2014, au siège du Groupe de suivi budgétaire du Mali, lors de la présentation de son rapport d’évaluation du plan national d’action de mise en œuvre des recommandations issues des Etats généraux sur la corruption et la délinquance financière.

 

Dans le cadre de la réalisation de son projet d’appui aux initiatives du contrôle citoyen de l’action publique, financé par l’ambassade du Royaume du Danemark, le Groupe de suivi budgétaire, a organisé le 17 avril 2014, un espace contact. Cette  initiative visait à informer les journalistes sur les résultats de l’évaluation du plan national d’action de mise en œuvre des recommandations issues des Etats généraux sur la corruption et la délinquance financière. Pour réussir sa lutte contre la corruption, en novembre 2008, le Mali a organisé les Etats généraux sur la corruption et la délinquance financière. A l’issue de cette rencontre, 104 recommandations ont été formulées et traduites en plan national d’action, avec 9 objectifs spécifiques, adoptées pour la  période de 2009-2013. Pour le suivi évaluation de la mise en œuvre des recommandations, un comité a été créé par décret le 30 juin 2010. Conformément à sa mission, le Groupe de suivi budgétaire a décidé de mener une évaluation du plan national d’actions de mise en œuvre des recommandations issues des Etats généraux sur la corruption et la délinquance financière. Présenté par Cheick Oumar Dembélé, consultant, le Rapport d’évaluation est sans appel. « Le résultat de mise en œuvre du 1er plan quinquennal (2009-2013) de lutte contre la corruption et la délinquance financière reste très bas avec un taux moyen de 12% au lieu de 20% annoncé par le comité de suivi et d’évaluation », indique le rapport. Fort de cela, le Groupe de suivi budgétaire partant du fait que la lutte contre la corruption est une des activités phares du nouveau Gouvernement, l’a exhorté à redoubler d’effort dans cette lutte, qui mine à plus d’un titre toute les couches de notre société. « Le Gouvernement doit veiller à la prise en compte des recommandations des insuffisances constatées et évoquées ci-dessus », a souhaité le Groupe de suivi budgétaire. Dans son rapport, le consultant a pointé du doigt un certain nombre de difficultés rencontrées dans le cadre du suivi évaluation du plan national. Selon lui, le décret du 25 janvier 2011 qui a été pris pour la nomination des membres du comité pour la durée du mandat, a eu lieu 2 ans après la mise en vigueur du plan national de suivi et une année après la création du comité de suivi et d’évaluation. « Cela a beaucoup impacté sur le chronogramme de mise en œuvre des recommandations des états généraux », a-t-il indiqué. Il a aussi levé le voile sur le fait que le décret de création du comité de suivi prévoit la mise en place d’un secrétariat technique qui n’a jamais vu le jour. « Ses missions sont exécutées par le comité », a-t-il dénoncé. Pire, il dira que la majorité des acteurs chargés de la mise en œuvre des recommandations, que sont les départements ministériels, la société civile, le secteur privé, ignorait l’existence du plan d’actions de mise en œuvre des recommandations. Contrairement au plan d’action, un certain nombre de départements ministériels ont été incapables de déposer un rapport de mis en œuvre des recommandations. Ce sont : le ministère de la défense et des anciens combattants, le ministère de la sécurité intérieure et de la protection civile, le ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, le ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale…

Assane Koné 

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4 COMMENTAIRES

  1. je crois que IBK va nous montrés la bonne manière de gouvernance avec le temps, j’en suis sûr. je suis patiente

  2. Lutte contre la corruption et la délinquance financière = Lutte contre IBK, sa famille et son gouvernement

    IBK est le symbole du népotisme avec sa famille et les membres de son gouvernement avec des crocodiles comme Sada Diarra.

    Il n’ y aura jamais de kokadjè avec “ma famille d’abord”.
    Allah ko tjignè.

  3. Parler de lutte anti-corruption dans un pays où le président LUI-MEME:

    – S’abstient de publier son patrimoine conformément à la constitution

    – Passe en douce un marché de gré-à-gré à un proche, de 70 milliards (Sur lequel lui et son fils vont toucher COMBIEN?…)

    – Est incapable de prouver à son peuple qu’il n’a pas eu de parts dans le casino d’un mafieux

    – Se fait “offrir généreusement” costume, limousines de luxe, séjours en palace, et protection rapprochée par ce même parrain Mafieux

    ressemble à une vaste PLAISANTERIE! 😥 😥
    De mauvais gout!…

    Mais comme l’occident, notre principal partenaire financier (à part Tomi 😛 !) est très attentif à ce genre de chose, IBK se croit obligé de parler haut et fort de lutte anti-corruption!

    Mais penser que les bailleurs de fonds sont encore dupes après 7 mois “d’Ibékasseries”, serait particulièrement naïf… 🙄

    • analysons un peu les faits ibk a déclare ses biens a la cours suprême et par rapport a l’affaire tomi c’est des propos d’un obscur journaliste dont vous ne savez mm pas la moralité pour juger de la véracité de la chose

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