Lutte contre la corruption : Le contrôle financier en ordre de bataille

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Lutte contre la corruption et la délinquance financière« La restructuration de la Direction nationale du contrôle financier conformément aux directives du cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA, en vue d’améliorer la qualité et l’efficacité de la dépense publique », était le thème inscrit au cœur de la 8ème édition du Conseil de Direction du Contrôle financier, qui s’est tenu du 19 au 29 mai 2014, à l’hôtel Olympe de Bamako.

 

 

Pendant deux jours, les contrôleurs financiers du Mali, dans le cadre de la 8ème session de leur Conseil de direction, ont débattu du thème : « La décentralisation du Contrôle financier : Etat des lieux et perspectives, expériences de la région de Mopti et de la Délégation auprès de l’Ortm ». Mieux, l’interconnexion de la chaine de la dépense, les directives du cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA, l’état de leur transposition dans la législation nationale et la restructuration de la direction nationale du contrôle financier suite à la transposition des Directives de l’UEMOA, sont des sujets qui ont occupé une place de choix dans les débats. Mais, auparavant, les participants ont fait le point de la mise en œuvre des recommandations de la 7ème session du conseil tenue en 2013. « Il s’agira pour chacun des points et thèmes choisis, d’évaluer le chemin parcouru et d’en tirer les enseignements qui s’imposent », a indiqué Alhassane Ag Hamed Moussa, directeur national du contrôle financier. Qu’à cela ne tienne, il a rappelé les perspectives de l’exercice 2014. Selon lui, le contrôle financier s’axera sur des activités  comme le renforcement des capacités opérationnelles, la restructuration des services du contrôle financier, notamment l’adoption de projets de textes de restructuration, l’élaboration et l’adoption des textes portant cadres organiques des Directions régionales du contrôle financier, des délégations auprès des ministères, établissement publics et des délégations locales. Il a aussi annoncé l’élaboration et l’adoption des projets d’arrêtés portant organisation et modalités de fonctionnement des Directions régionales du contrôle financier et des délégations locales. «  Cette restructuration permettra l’adaptation des missions, structures, méthodes et procédures du Contrôle financier a l’évolution de son environnement suite a la transposition des directives du cadre harmonisé des fiances publiques de l’UEMOA », a-t-il conclu.

 

 

Pour sa part, Mme Bouaré Fily Sissoko, ministres des finances et de l’économie, a rappelé que cette 8ème session se tient a un moment marqué par des perspectives macro économiques favorables en raison du rétablissement de la sécurité dans le pays et du retour des partenaires techniques et financiers. Selon elle, il est attendu en 2014 un taux de croissance du produit intérieur brut de 6,5% alors que le taux de croissance réel du PIB en 2013 est de 1,7%. Pour que le Mali tire d’avantages de ces perspectives économiques favorables, elle a estimé qu’il faille doubler d’efforts en vue de rendre plus efficace l’exécution de la loi des finances 2014. « A cet effet le rôle du Contrôle financier, qui est un important maillon de la chaine de la dépense, est capital », a-t-elle indiqué. Avant d’ ajouter qu’un accent  particulier  doit être mis sur la qualité et l’efficacité de la dépense publique. « Pour cela la vigilance de toutes les structures de la chaine de la dépense publique, y compris les ordonnateurs, est nécessaire »,a-t-elle indiqué.  Avant de rappeler que d’ores et déjà, les plus hautes autorités ont déclaré l’année 2014, l’année de la lutte contre la corruption. « La corruption, un phénomène qui plombe notre décollage économique, doit être combattue par tous les moyens. La modernisation de nos outils de gestion, la rigueur et l’efficacité dans l’action publique en général et en matière de contrôle en particulier doivent intégrés la culture de nos administrations publiques, notamment celles impliquées dans l’exécution du budget de l’Etat et des budgets des démembrements de l’Etat », a-t-elle indiqué.

Assane Koné                        

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4 COMMENTAIRES

  1. Mme ne vous fatiguez pas, les plus corrompus au Mali c’est sont les contrôleurs financiers car un contrôleur au lieu de rejeter un engagement pour dépassement de la mercuriale des prix, appelle lui même le fournisseur pour lui donner des directives pour ajuster la facture sans diminuer le montant de la facture hors le contrôleur n’a rien a voir avec un fournisseur. Ils ont un terme, il m’a pas gérer encore. Il y’a un fournisseur qui saigne tellement les finances publiques du Nom De TLS sans morale.

    • Les controleurs financiers sont les plus corrompus. ils sont censés ne rien avoir avec les services qu’ils controlent, alors que des qu’ils arrivent dans un service, la permmiere des choses qu’ils cherchent à gerer ce sont les avantages qu’on peut leur offrir (primes, seminaires, marché de fournitures, etc…).ils ont des doubles avantages.Ils deviennent des amis du directeur et des agents comptables au lieu de controler ce sont eux memes qui gerent tous. ce comme si on a confier au voleur la chose qu’il doit voler (sauf qu’eux ne sont pas des bons voleurs).
      je n’ai pas encore pris connaissance du texte sur l’enrichisment illicite, mais je crois qu’ils pris en compte le cas des controleurs financiers, verificateurs, les inspecteurs et controleurs de l’Etat.

  2. IL FAUT D’abord contrôler la moralité et la légalité des dépenses des fonds de l’Etat dans sa maison personnelle à Sebeninkoro et traduire tous ceux qui sont impliqués dans l’achat illégal de l’avion FALCOM pour IBK .
    Aucun président au Mali ne peu et ne doit engager une dépense de 20 milliards sans l’approbation préala
    ble de l’Assemblée Nationale.

    • Effectivement Fily Boiré est mal placée pour donner des leçons aux autres, vu ce qu’elle a fait ds l’affaire d’acquisition de IBK Air Force 1: aucune procédure n’a été respectée. Toutes les passations de marché depuis l’arrivée de IBK st entachées d’irrégularité, ce qui disqualifie totalement tous ces gens qui tôt ou tard seront rattrapés par la justice. Ils se croient intouchable aujourd’hui, mais demain quand ils ne seront pas au pouvoir, ils vont devoir rendre des comptes.

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