Afin d’informer l’opinion nationale et internationale sur le rapport de la conférence-débats sur les causes sociales, économiques et culturelles de la corruption qui s’est sanctionnée par des propositions d’aide à la décision pour le gouvernement, tenue le 14 décembre passé à la Maison des Ainés, le CRI 2002 a organisé une conférence de presse, le jeudi 21 février à la Maison de Partenariat. Elle était animée par le président du Cri-2002, Dr Abdoulaye Sall.
La corruption un véritable mal de notre société actuelle. Pour cela, afin d’échanger sur les causes sociales, économiques et culturelles de ce phénomène, le gouvernement, à travers le ministère de la Réforme de l’Administration et de la Transparence de la Vie Publique, sur financement du Royaume de Danemark a confié à CRI-2002 la préparation, l’organisation et la tenue d’une conférence-débats. Une rencontre sanctionnée par des propositions d’aide de décisions pour le gouvernement.
Le président du Cri-2002, d’entrée de jeu dira que suite à cette conférence-débat qui s’est tenue le 14 décembre 2018, le rapport élaboré, et remis au département de la Réforme de l’Administration et de la Transparence de la Vie Publique, fait l’économie des résultats, des propositions, des recommandations et des pistes d’actions concrètes à opérationnaliser pour aider le gouvernement et les partenaires techniques et financiers dans la prise de décisions d’ici la prochaine édition de la semaine nationale de lutte contre la corruption.
Pour le président Sall, après la création du bureau du Vérificateur General, du Ministère de la Réforme de l’Administration et de la Transparence de la Vie Publique et celle de l’Office central de lutte contre l’Enrichissement Illicite, il est temps maintenant à s’attaquer résolument au cap du changement de comportement et de l’autonomisation des acteurs étatiques, non étatiques et des populations.
Il indiquera que, le renforcement et la consolidation du dispositif actuel de lutte contre les causes et les conséquences sociales, économiques et culturelles, contre la corruption et la délinquance financière doivent être pris en compte et en charge, au moins à quatre niveaux. Qui sont: au niveau national, au niveau des collectivités territoriales, ceux de la société malienne et des partenaires techniques financiers bilatéraux et multilatéraux.
En prenant l’exemple sur le niveau national, il dira que celui-ci doit éclairer à la lumière de la Constitution tous les procédés relatifs à la préparation et au vote du budget national, son exécution et son contrôle, de la place et du rôle des citoyens sur le chantier du contrôle citoyen, de la redevabilité et de la lutte contre la corruption et la délinquance financière. Cela, conformément aux textes internationaux, des directives de la CEDEAO, de l’UEMOA et l’UA, des lois et règlements.
Il a informé de l’engagement de CRI-2002 en partenariat avec ‘’Think Tank association’’ et la section nationale de Transparency Internatioanal, à élaborer une initiative Citoyenne’’ (Initiative –Réforme de l’Administration et Transparence de la Vie Publique ‘’ICI-RAVTP’’) dédiée à l’opérationnalisation des résultats, propositions et recommandations ainsi engrangés, en vue d’accompagner le ministère de la Réforme dans la concrétisation sur le terrain du développement, les sept attributions qui lui ont été confiées par le Gouvernement.
Par Fatoumata Coulibaly