421 millions CFA ! C’est le montant du manque à gagner relevé, par le Bureau du Vérificateur général, dans la gestion des fonds du Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA).
Ce montant résulte, selon le Vérificateur général, de la minoration de la taxe de formation professionnelle. Minoration pratiquée, successivement, en 2006, 2007 et 2008.
S’y ajoutent les dotations, sans base juridique, en carburant au ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, à la direction générale des Impôts et à la direction nationale du Trésor et de la Comptabilité publique. Elles sont estimées à plus de 30 millions CFA.
Autres irrégularités relevées dans la gestion des fonds du FAFPA : la non –application des règles de la comptabilité publique en violation de l’article 26 de la loi du 18 octobre 1990 portant principes fondamentaux de création, de l’organisation et du fonctionnement des Etablissements Publics à Caractère Administratif (EPA), la non –retenue de la TVA sur les factures pour un montant de 840.000 CFA et l’existence d’un reste à recouvrer de 776 millions CFA.
C’est pour toutes ces raisons et bien d’autres encore, que le dossier du FAFPA a été expédié aux autorités judiciaires. Afin que, conclut le rapport d’enquête du Vérificateur général, les auteurs de cette gabegie s’expliquent sur la destination réelle de ces fonds.
Le Mollah Omar