La Plateforme de lutte contre la Corruption et le Chômage (PCC) a tenu, ce vendredi 21 juin, un sit-in devant l’Office Central de lutte contre l’Enrichissement illicite (OCLEI). Occasion pour les responsables de la PCC d’annoncer des mesures fortes notamment le dépôt prochain des plaintes devant la justice.
Maliweb.net – Des hauts parleurs réglés au maximum, des bandeaux attachés ça et là, des pancartes brandies. Tout semblait être fait pour que les membres de l’Office Central de lutte contre l’Enrichissement illicite (OCLEI) ne ratent rien du siège dont ils ont fait l’objet ce vendredi après la prière. Comme si cela ne suffisait pas, le président de l’OCLEI, Moumini Guindo, a été nommé appelé à démissionner. Aux dires de Mamadou Sinsy Coulibaly, présent du Conseil national du patronat, le président de l’OCLEI, payé depuis 2014 à 5 millions FCFA par mois, avec l’argent du contribuable, ne joue pas son rôle.
Les manifestants reprochent au président de l’OCLEI, la non-application de la Loi du 27 mai 2014 qui oblige 8 000 hauts fonctionnaires maliens à effectuer des déclarations publiques de biens. Créé pour la mise en œuvre de cette loi, l’OCLEI n’a jamais pu jouer son rôle malgré le pouvoir de poursuite qui lui est accordé contre les auteurs d’enrichissement illicite. «Personne n’est allé en prison, personne n’a quitté son poste, pourtant depuis cinq ans, l’OCLEI reçoit des milliards de FCFA du trésor public», s’indigne le Pr Clément Dembélé, Coordinateur de la Plateforme de lutte contre la Corruption et le Chômage.
En plus de l’OCLEI, les membres de la PCC reprochent à la Cour Suprême du Mali, le manque de suite à donner aux dossiers du Bureau de Vérificateur Général. Pour ces raisons, la Plateforme exige la démission des présidents de la Cour Suprême et de l’OCLEI. Aussi, dès la semaine prochaine, annonce le Pr Clément Dembélé publiquement, des plaintes seront déposées contre Nouhoum Tapily, Moumini Guindo et contre les 8 000 fonctionnaires pour non-respect de la loi. Il est temps d’agir, car si rien n’est fait, affirme Mamadou Sinsy Coulibaly, 43% des entreprises maliennes disparaitront d’ici quatre ans à cause de la corruption. «C’est aux jeunes d’agir, il s’agit de leur combat», a conclu le président du Conseil national du Patronat.
Mamadou TOGOLA / Maliweb.net
En tout cas tant que la autorités ne prennent pas des mesures réelles contre les magistrats, il y aura la guerre civile un jour dans ce pays. Toutes les victimes sont prêtes à agir contre les décisions de justice. dans les juridictions de brousse, les juges n’appliquent plus la loi, ils tranchent les yeux fermés au plus offrant. Cette justice nous dégoute, que les juges aillent aux enfers.
Du courage les gars, la corruption est la mère de tous les problemes actuels de notre pays. La descente aux enfers va continuer tant que la corruption et l’impunite brillent sous la gouvernance actuelle. Le Mali est actuellement victime de ses propres fils et qui considerent ce pays comme une vache laitiere pou eux et leurs familles. Du courage pour le combat.
Impliqué le haut conseil islamique, les radios et precheurs toutes les associations des jeunes et étudiants les ouvriers. Les manoeuvres les personnes excercant les petits métiers pour réussir. Avec les presumes suspects qui sont les entrepreneurs, les commercants les administrateurs, les juges, les agents des impôts, les agents de sécurité et les chefs militaires, les politiciens, les elus
La lutte contre la corruption reste une exigence prioritaire pour notre économie et la jeunesse doit s’approprier la question pour en faire une cause nationale . franchement comment peut-on développer un pays dont le taux de croissance de la corruption est de plus en plus élevé que celle de l’économie réelle ? N’allons pas chercher de loin les causes de son développement ! la première est politique par son manque de courage et de volonté , la deuxième c’est l’impunité judiciaire , à ces deux ! c’est le grand ménage qui s’impose du sol au plafond . Enfin les mauvaises habitudes se sont installées de manière anarchique du laisser faire dans l’économie tendant à socialiser la corruption comme quelque chose d’acceptée par une grande majorité des compatriotes qui n’ont pas protection institutionnelle digne de ce nom !
@ Mali-chez nous, les outils judiciaires et “démocratiques ” sont manipulés par des corrompus de la pire espèce. Le combat ne sera gagné que si la jeunesse prend à bras le corps le problème de la corruption en exerçant une pression insoutenable sur le gouvernement et la justice.
En faisant recours aux outils judiciaires et démocratiques, Monsieur Coulibaly semble en fin trouver une stratégie efficace pour gagner son combat contre la corruption.
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