Corruption au Mali : CRI 2002 partage sa vision sur le fléau

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Partenariat entre Transparency international et CRI 2002
Photo de famille des participants

Le président de CRI 2002, Dr Abdoulaye SALL, et le commissaire des droits de l’homme, Baba MAIGA, ont animé une conférence de presse le jeudi 21 février 2019 à la Maison du partenariat. Au cours de cette conférence, les conférenciers ont évoqué les causes, les conséquences de la corruption et les solutions éventuelles.

Dans la perspective d’éradiquer la corruption au Mali, le cercle de réflexion et d’information (CRI 2002) s’est engagé d’aider le gouvernement du Mali. Ainsi, il lui a été confié l’organisation de la conférence débat tenue en décembre dernier à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la corruption et la délinquance financière. Au cours de ladite conférence débat, les échanges avaient été portés sur les causes sociales, économiques et culturelles de la corruption.

C’est dans la même perspective que le président de CRI 2002, Dr Abdoulaye SALL, a co-animé ce jeudi 21 février 2019 une conférence de presse avec Baba Maïga, magistrat de classe exceptionnelle, pour faire la restitution de la conférence débat à la presse et partager la vision du CRI 2002 sur la question.

« L’objectif de la conférence était d’informer, d’impliquer, et responsabiliser les acteurs étatiques et non étatiques sur des questions essentielles en lien avec les causes et les conséquences de la corruption sur notre pays », a rappelé le président du CRI 2002, Dr Abdoulaye SALL.

Pour CRI 2002 et Transparency International, l’éradication de la corruption ne peut être effectuée avec efficacité qu’à travers des recommandations d’ordre international, national, régional, local et communal. « Le renforcement et la consolidation du dispositif actuel de la lutte contre les causes et conséquences sociales, économiques et culturelles de la lutte contre la corruption et la délinquance financière doivent prendre en compte, et en charge, au moins les tableaux : national, des collectivités territoriales, de la société civile malienne elle-même dans sa globalité et enfin des partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux », proposent les conférenciers.

Afin de pouvoir réussir à cette mission et éviter que les recommandations ne restent dans des tiroirs comme d’habitude, à chaque fois qu’il s’agit de questions de corruption, les conférenciers ont sollicité l’appui de la presse. Ils attendent de cette dernière de dénoncer pour imposer la redevabilité aux acteurs.

Baba Maïga, commissaire des droits de l’homme au Mali, pour sa part, recommande à chacun de s’impliquer dans cette lutte pour qu’ensemble, nous puissions asseoir une gouvernance vertueuse.  « Ne laissons pas tout entre les mains de l’Etat ; entre les mains d’une entité », laisse-t-il entendre. « Si nos propositions restent dans les tiroirs, ce sera la faute à la presse. Nous devons nous mettre tous ensemble. Tant qu’on va en rang dispersé, ça n’ira pas », conclu-t-il.

Oumar SANOGO

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