La modernisation et la gestion efficiente de l’administration publique au profit des citoyens n’est possible sans un engagement progressif contre la corruption. Malheureusement notre pays semble être un mauvais élève en la matière.
Une rencontre entre des Maliens et les Nations unies sur le sujet se tient dans un contexte judiciaire tendu dans notre pays où la corruption gangrène tous les secteurs y compris celui de la justice. La rencontre permettra aux acteurs de la justice d’échanger en vue de préparer un rapport pour l’application de la Convention des nations unies contre la corruption.
Cet atelier préparatoire du rapport d’auto-évaluation regroupe la grande famille judiciaire malienne, mais aussi les experts de la Cnucc et de la Minusma.
Le garde des Sceaux a lancé un message fort pour ne pas dire un cri d’alarme. Selon Mamadou Diarra son département accorde assez d’importance à cet atelier, car il engagera le Mali dans l’application de la Convention des Nations unies contre la corruption.
Si le consensus est établi autour de la corruption comme facteur destructeur de l’ensemble du système, le cas de notre pays semble faire école. La lutte contre cette pandémie fut longue, on se souvient de l’”opération taxi” dans les années 1966, le”Kokajè” en 1991.
Récemment l’année 2014 déclarée comme année de lutte contre la pauvreté a vu sous le regard impuissant du chef de l’Etat produire son effet contraire. C’est vrai que la corruption se trouve dans tous les pays du monde mais le cas notre pays n’honore aucun Malien.
Zoumana Coulibaly
La lutte contre la corruption au malien n’est pas efficace elle est tellement installer n’ai Mali qu’il faudra plusieurs années pour combattre le fléau
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