Contrats d’armement surfactures : Les réponses de Soumeylou attendues au ministère de la Défense

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Le Tchad et le Mali vont signer des accords militaires
Le ministre malien de la Défense, Soumeylou Boubèye Maïga

L’affaire de l’achat de l’avion présidentiel et des contrats d’armement surfacturés continuera de faire des vagues. Le rapport du Vérificateur général (Végal)  sur les deux affaires est attendu. Soumeylou Boubèye Maïga, ministre de la Défense et des Anciens combattants au moment des faits, devra envoyer son rapport contradictoire au ministère de la Défense. « On l’attend depuis plusieurs semaines », nous a confié un enquêteur que cette lenteur est à l’origine du retard dans la publication du rapport. En tous cas, assure-t-on, la synthèse finale du Végal sera remise au plus tard début novembre au Fonds monétaire international (FMI) pour qu’il puisse l’analyser avant son conseil d’administration, début décembre. Déjà, on apprend que le Bureau du Vérificateur général (BVG), qui vient de produire son rapport provisoire sur ces questions, note que “l’aéronef n’a pas été immatriculé au Mali alors que dans le domaine de l’aviation civile, l’immatriculation vaut titre de propriété”, donc son appartenance reste à prouver.

Quant à la Section des comptes de la Cour, aussi sollicitée pour un audit des deux affaires, elle évoque des fautes lourdes alors que celui du BVG doute du titre de propriété du Boeing 737-700, présenté comme l’avion de commandement du Mali.

Le rapport de la Cour suprême sur l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires est tombé la semaine dernière. L’appareil a coûté 41,2 millions de dollars, soit plus de 18 milliards de F CFA selon un contrat de gré à gré signé le 10 février 2014. “Ce n’est pas orthodoxe”, précise le rapport. Ensuite, le contrat n’a pas été visé par le contrôleur financier et c’est une faute.

Les enquêteurs de la Cour suprême ont surtout dénoncé l’existence de deux contrats liés au marché de l’équipement militaire, d’un montant de 69 milliards de F CFA au profit de la société Guo-Star. Le constat est clair : il y a eu surfacturation de 29 milliards de F CFA.

Ce montant est obtenu en comparant les factures de la société chinoise Sino Truck Import/Export et celles présentées à l’Etat par le partenaire malien. Autre détail révélé par l’enquête, l’émission d’une garantie bancaire de 100 milliards de F CFA par l’Etat. Les partenaires en exigent l’annulation. L’histoire du Boeing 737-700 présidentiel n’est pas terminée.

Nabila

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Ce chien finira très mal ils ont pillés le Mali depuis sou alpha. Le mensonge a beau courir , la vérité le rattrapera

    • Georges, si c’est reellement le nom que tes parents t’ont donne a la naissance, ca m’etonne.Meme si tu n’as pas recu une education positive, dans ta propre famille, la nature du malien recommandait que nous plus digne avec les aines et ceux qui ont assume des responsabilites comme Boubeye. Ce monsieur a beaucoup fait pour ce pays. repars demander a tes deux geniteurs comment on respecte autrui.

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