Le test de recrutement des agents de la police judiciaire en cours se passe de tout commentaire.
Al’initiative duministèrede l’Intérieur et de la Sécurité, une équipe d’assistance pour la sélection (SAT) de la division de la police des Nations unies séjourne depuis le 16 juillet à Bamako pour assister à la sélection des agents de la police judiciaire. Ce test vise à sélectionner une centaine de policiers et gendarmes maliens.
De sources concordantes, les premières épreuves du test seraient caractérisées pardes actes de sabotage généralisés et un tripatouillage des résultats par la hiérarchie.
En effet, sur 735 candidats en phase orale, 235 ont été déclarés admis. A la surprise générale, une commissaire de police du nom de Fatoumata Sissoko, née le 2 décembre 1962, numéro 398, a été déclarée admise au premier test, sachant bien qu’elle n’a pas pris part au concours lors de la phase orale.
Cette candidate serait remplacée par une autre Fatoumata Sissoko, adjudant-chef, dont le numéro est 475. Elle a effectivement participé aux épreuves. Le ministère, l’organisateur principal du concours, est le premier responsable de ce fiasco. Les qualitatifs ne manquent pas, car l’acte est jugé inadmissible, scandaleux, méprisable et indigne pour nos autorités.
En tout cas, la situation entache la crédibilité du département de l’Intérieur et de la Sécurité. Du coup, l’on est en droit de se demander où est passé le changement promis au peuple ?
Bréhima Sogoba