C’est du moins ce qu’a déclaré Boulkassoum Haidara, président de la Convention des partis politiques de la Majorité Présidentielle (CMP) lors de la rentrée politique de ce regroupement politique. C’était le samedi 15 novembre dernier au Centre internationale de conférences de Bamako.
Attendu depuis le 7 septembre dernier, date de la signature de cette convention par 65 partis politiques qui ont décidé de soutenir les actions et programme du président IBK, cette rentrée politique aura été l’occasion pour les militants des partis politiques de découvrir l’identité des personnalités composant le secrétariat exécutif de la convention , mais aussi du commissariat au compte.
En effet, à travers la convention des partis politiques de la majorité présidentielle, portée sur les fonts baptismaux le 7 septembre 2014, ces partis s’engagent à défendre le programme d’IBK, et de mettre toute leur expertise et savoir-faire à sa disposition afin de l’aider à réussir son programme.
Cette journée a commencé par une conférence-débats sur le thème : « quelle gouvernance pour un développement durable et sécurisé » dont les conférenciers étaient entre autres Makan Moussa Cissoko, Mme Kané Nana Sanou…
Nancouman Keita, secrétaire exécutif de la convention indiquera que cette conférence est la preuve que la convention des partis politiques de la majorité présidentielle s’approprie des défis de l’heure. Sans compter que, de sa création à ce jour, les partis de cette convention ont posé plusieurs actes dans une synergie d’actions. Pour lui, cette rentrée politique est aussi l’occasion pour les partis politiques de la majorité présidentielle de leur sortir de leur silence interrogatif.
Pour sa part, Temoré Tioulenta, président de la commission d’organisation de cette rentrée politique et secrétaire exécutif adjoint, expliquera que le candidat IBK à l’élection présidentielle, bien avant cette convention a été soutenu par plusieurs partis politiques au second tour. Toute chose qui a conduit à son plébiscite lors de la présidentielle. Idem pour les élections législatives où le RPM s’est aussi taillé la part du lion.
A l’en croire, l’idée de création de la CMP est venue de la volonté de converger les idées et les actions. Mais aussi, de disposer d’un espace d’échanges et d’actions pour accompagner et soutenir le programme d’IBK. Aussi selon lui, l’organisation de cette convention est tributaire de l’engagement de tous les partis signataires.
Boulkassoum Haidara, président de la convention des partis politiques de la majorité présidentielle abondera dans le même sens. Selon lui, cette convention est née de la volonté affichée de 65 partis politiques qui se sont engagés à défendre le programme du président IBK avec toute leur expertise et engagement.
Il a salué les syndicats, les partis politiques, les organisations de la société civile et religieuses pour l’organisation des grandes marches à Bamako et à travers le pays pour défendre l’intégrité du territoire.
Boulkassoum Haidara a part ailleurs critiqué le népotisme, la corruption, la gabegie financière qui s’étaient encrées dans l’administration jusqu’à proscrire l’atteinte à la dignité des chefs de familles.
Avant d’inviter les négociateurs du gouvernement à Alger avec les groupes rebelles à rester vigilants pour ne pas tomber dans des pièges d’une partition déguisée du pays.
Boulkassoum Haidara a aussi touché du doigt l’affaire de surfacturation qui fait grand bruit en ce moment concernant l’achat de l’avion présidentiel et les équipements militaires.
« Les affaires de surfacturations relayées par une certaine presse haineuse sont le fait de personnes en qui IBK avait confiance et qui l’ont trahi… », a indiqué Boulkassoum Haidara. Qui poursuit que ces affaires ont prouvé qu’au Mali, il n’ya plus de secret d’Etat, encore moins de secret de défense.
A noter que cette cérémonie a été aussi marquée par la présentation des 33 membres du secrétariat exécutif et ceux composant le commissariat au compte. La composition de ces instances a été faite comme suit : 2/3 pour les partis représentés à l’Assemblée nationale et 1/3 pour les partis politiques signataires de cette convention non représentés à l’Assemblée nationale.
Georges Diarra
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