Affaire de surfacturation : Guo-Star au dessus de la mêlée ?

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Face au scandale de surfacturation sur l’achat de l’aéronef et des matériels d’équipements de l’armée malienne, une menace pèserait sur le paiement à la société, relativement à l’exécution du contrat. Selon les conseils de la Société Guo-Star, la société a exécuté, pour sa part le contrat qui le lie à l’Etat du Mali par rapport à l’équipement de l’armée malienne. Guo Star a effectué la livraison à hauteur de 85%.

« Environ 400 containers de 40 pieds chacun comprenant les équipements militaires sont stationnés à Bamako » et attendent d’être livrés. Certains matériels serraient réceptionnés à 100%, notamment les véhicules qui ne nécessitent aucune autorisation, soutiennent les avocats de Guo-Star avec à la tête, l’ancien bâtonnier Me Kassoum Issa Tapo.

Pour les avocats de Guo Star, leur client n’a rien avoir avec l’affaire de surfacturation et demandent à être réglé intégralement. Plus, ils soutiendront que la surfacturation ne fait l’objet d’aucune  incrimination dans le droit positif malien. A en croire Me Tapo, les prix en République du Mali sont libres, en vertu de l’ordonnance 007/025/PRM du 25 juillet 2007. Et que la société Guo Star en sa qualité de commerçant a droit à une marge liée à l’exécution du contrat, notamment les frais bancaires, d’approche, le transport etc.

Mais avec cette affaire dite de surfacturation qui a coulé beaucoup d’encre et de salive depuis quelques semaines dans notre pays et dont le rapport définitif du BVG vient d’être publié, Guo Star peut-il entrer intégralement dans ses droits ?

En tout cas, avec la saisine du pole économique, sur des charges portant, entre autres,  sur surfacturation, le népotisme, la question mérite d’être posée sur une éventuelle conséquence sur le règlement de la Société Guo Star.

Pour leur part, les conseils de la société Guo Star, estiment mordicus que leur client n’entend pas abdiquer face aux menaces qui pèsent sur le paiement de ses 69 milliards de FCFA que lui doit le gouvernement à travers les contrats d’équipement et d’acquisition de matériels militaires. Ce contrat, persistent et signent-ils, est un contrat régulier et exempt de tout vice.

Affaire à suivre.

Daniel Kouriba

 

 

 

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