L’opinion nationale et internationale a été largement inondée par ce qui appelée « affaire des fausses signatures » au département de la Défense Nationale et des Anciens Combattants pour laquelle « l’opérateur économique », non moins PDG de Motors Leader Africa SARL (GMLA Africa), M. Cheickiné Sylla alias « Colonel » a été arrêté puis écroué à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako pour « faux, usage de faux, escroquerie » suite à l’imitation de la signature du DFM, Colonel-Major Abdoulaye Ibrahim Traoré, du ministre, du Contrôleur financier. D’après nos informations, il s’est révélé que le nommé « Colonel » connu pour des faits similaires devenus « son job », n’est que la face cachée de l’iceberg. Et pour cause, il s’agit d’une véritable cabale orchestrée contre le DFM, Colonel-Major Traoré, pour le faire éjecter de son poste tant convoité.
Après l’arrestation et l’incarcération du jeune « opérateur économique » alias « Colonel », non moins PDG de « Motors Leader Africa », à la MCA, l’instruction suivant son cours, selon nos radars, le DFM Traoré est victime d’un coup fourré en vue de le faire limoger par son ministre, cet autre officier supérieur et non le moindre très avisé. Et pour cause !
Dans un premier temps à en croire nos informations, le fameux « Colonel » très inspiré dans ses pratiques parle d’un marché de cinquante millions de FCFA pour le quel, il aurait remis au DFM la commission de 10%, soit cinq millions de CFA le 03 mars 2020 en fin d’après-midi, alors que l’intéressé n’avait été nommé au poste de DFM que le 04 mars 2020 et sa passation a eu lieu trois semaines après. Comment ce marché de cinquante millions pouvait être attribué par le même DFM ?
Accident dans son champ
Mieux, des rumeurs les plus folles avaient circulé faisant croire que le même DFM avait fait un accident sur la route de Ségou et qu’il avait été retrouvé dans le coffre de son véhicule, une importante somme d’argent (plus d’un milliard et demi) qu’il tentait de dissimuler dans son champ et de fausses images montrant un véhicule très endommagé avaient abondamment inondé les réseaux sociaux.
En réalité précisent nos sources, le DFM a été victime d’un accident dans son champ et au cours duquel, il a été blessé (ses deux avant-bras cassés), son gardien gravement blessé et qui finira par décéder. Là indiquent nos sources, l’accident simulé sur la route de Ségou, ne le concernait pas. D’aucuns indiquent qu’il s’agit d’une sorte de montage pour incriminer l’officier supérieur connu pour son sérieux dans le travail et sa disponibilité.
L’affaire « Colonel »
Evoquer ce dossier de faux contrat, c’est rappeler un stratagème bien pensé par l’intéressé (Cheickiné Sylla alias Colonel) et ses « supposés complices ». Malheureusement, cette fois-ci, il a à faire à de grands commis du pays, Officiers supérieurs des FAMS (le ministre de la Défense Nationale et son DFM).
Selon nos informations, le DFM de la Défense Nationale et des Anciens Combattants avait été saisi par la direction générale de la BCS S.A sur deux contrats de marchés de livraison de véhicule, au profit de l’armée. Selon les mêmes sources, le premier contrat est évalué à 447 millions de FCFA et le second à 338 millions de nos francs. Ce qui va attirer l’attention des limiers de la BCS S.A, c’est que les deux documents ont été déposés à la BCS S.A, sans l’enregistrement aux impôts comme le stipulent les textes en la matière. Aussi, il s’avère aussi que ces deux ces contrats prétendument signés le 18 février 2020 par le ministre de la Défense et des anciens Combattant et son DFM, ont été utilisés pour un nantissement au niveau de la Banque commerciale du Sahel (BCS) pendant que le DFM Traoré n’avait pas été nommé à ce poste à fortiori géré ce dossier.
La vigilance de la BCS S.A
Par ces temps qui courent, il était difficile que ce genre d’opération réussisse à la BCS S.A où le contrôle sous la direction de la Directrice Générale et de staff s’est beaucoup amélioré, nous explique-t-on.
« En regardant la date des contrats et l’arrivée du DFM qui a été nommé le 04 mars 2020 et qui a pris fonction trois semaines après, l’escroquerie, el faux et usage de faux, saute à l’œil nu », nous confie un spécialiste.
Selon nos sources, contacté par la BCS S.A, le DFM a envoyé la correspondance au chef de l’Approvisionnement, un fin contrôleur comme lui, un professionnel, aguerri, qui fera savoir à son chef que c’est un faux document.
Le DFM informe le ministre
Sans panique, au niveau de la DFM après avoir rendu compte au ministre de la découverte du pot aux roses, c’est-à-dire les imitations de leur signature, la BCS S.A sera vite informée. Et la machine de la traque qui permettra de démasquer « Colonel » et ses compagnons a été lancée sans tambour, ni trompette.
Plainte contre « Colonel »
Sans tarder, le ministre de la défense a aussitôt engagé une action judiciaire. Quelques jours après, le PDG Sylla sera interpellé puis écroué à la MCA sans coup férir. Selon nos radars, l’infortuné étant aux arrêts, sachant son stratagème découvert, n’avait d’autre choix que de s’expliquer devant les limiers de la justice. C’est dans ce cadre que le DFM s’est expliqué et continue son travail attendant que le dossier soit clôturé, nous a-t-on indiqué.
« A vrai dire, il y a une vraie compagne de dénigrement qui a été lancée contre le DFM de la Défense sans que l’intéressé, un Officier supérieur de son état ne puisse piper mot », nous confie un proche du dossier. « En réalité, l’homme a préféré laisser la justice faire son travail et puisque bénéficiant de la présomption d’‘innocence et même de culpabilité et faisant confiance à notre appareil judiciaire », a poursuivi notre interlocuteur.
Au finish, « Colonel » a été écroué même si tout a été tenté pour écrouer le DFM suite aux accusations de « Colonel », nous confie-t-on.
« La mise sous contrôle judiciaire du DFM trouve toute son explication après toutes les révélations qui le disculpent. Que comprendre donc sa mise sous contrôle si ce n’est porter atteinte à l’honneur et à la dignité d’un Officier supérieur de l’armée et non le moindre, le DFM du ministère de la Défense Nationale te des Anciens Combattants ? », s’interrogent des spécialistes en droits et défenseurs des droits humains.
« Avec l’arrivée de Me Kassoum Tapo au département de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme, une lueur d’espoir s’annonce » nous confie un connaisseur qui croit dur comme fer qu’il mettra de l’ordre.
Les masques sont-ils tombés ?
Avec cette affaire de « Colonel » les masques sont-ils tombés tant pour les malfrats de tout acabit, comme pour les détracteurs du DFM et son ministre car, il s’avère qu’il y a d’autres mains invisibles qui seraient très actives pour déloger le Colonel-Major Traoré de son poste très convoité oubliant que c’est dieu qui donne le poste, donc le pouvoir.
Aussi, avec l’arrivée du général de Division Ibrahim Dahirou Dembélé à peine, lui qui est connu strict sur l’application des textes, ne pardonnerai jamais qu’on tente de le mêler dans de telle sale affaire. Idem pour le DFM qui a un parcours élogieux et dont on dit beaucoup de bien.
Un autre dossier similaire pour accabler « Colonel »
Avec ce dossier d’imitation de signatures au département de la défense, selon nos radars, un autre scandale similaire viendrait alourdir le sort de « Colonel » dont les avocats avaient tenté en vain de lui trouver une liberté provisoire.
A en croire nos sources, cette faire d’imitation de signatures à la défense, ressemble à la boite aux pandores pour « Colonel » et sa bande et tous ceux qui sont tapis dans l’ombre pour tenter de nuire au DFM et au ministre.
En tout cas, avec l’arrivée de Me Kassoum Tapo au département de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme, une nouvelle ère commence car, selon nos informations, cet avocat émérite veut donner un nouveau souffle à l’appareil judiciaire malien. Cela se fera sans état d’âme et avec des sanctions contre tous ces juges et autres hommes de droit qui se cachent derrière leur fauteuil pour torpiller le droit, indiquent nos sources.
Avec le dossier « Colonel », c’est le début de la fin d‘une cabale savamment murie et montée contre le DFM et le ministre, nous dit-on.
N’eût été la clairvoyance du DFM et du Chef de l’Approvisionnement, outre le ministre Dahirou, le DFM seraient aussi sacrifiés sur l’autel d’intérêts des plus sordides alors que les plus hautes autorités ont encore besoin de leur expertise. « La bénédiction parentale est passée par là », se réjouit leur entourage.
En attendant, « Colonel » et ses sbires croupissent en prison et risqueront de rester pour longtemps, indiquent nos sources.
En attendant, la cabale contre le DFM et le ministre vient d’être éventrée.
Affaire à suivre !
Bokari Dicko