Dans le cadre de la célébration de la semaine nationale de lutte contre la corruption, édition 2020, l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement illicite (Oclei), en rapport avec ces partenaires a organisé le vendredi 11 décembre dans un hôtel de la place, un atelier de renforcement de capacité des hommes de média sur le thème « la déclaration des biens : fondements et conditions ». C’était sous l’égide de Yéro Diallo, représentant du président de l’OCLEI.
-maliweb.net- La corruption est un fléau mondial tout comme la Covid-19 qui n’épargne aucun secteur de la vie socio-économique et politique. C’est du moins ce que pense Yéro Diallo, conseiller à l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement illicite (l’OCLEI) et représentant son président, selon qui la corruption sape tous les efforts de développement et tue par les mauvaises réalisations des infrastructures. « Elle compromet la stabilité socio-économique, politique et sanitaire à travers les grèves, les guerres et les changements de régime », a-t-il ajouté.
Face à cette situation, le rôle de la presse et autres acteurs est déterminant à travers l’alerte, la veille, les dénonciations, les révélations. « Leurs participations au présent forum permettent d’unir les forces et de renforcer les capacités contre le phénomène », a déclaré Yéro Diallo, qui a indiqué que l’Oclei à travers les échanges du genre veut encourager à plus d’engagement et de partenariat pour lutter contre le phénomène.
La communication de Monsieur Dagno a porté sur « la déclaration des biens : fondements et conditions ». Il a indiqué que la Loi portant création de l’Oclei étant son champ d’action à tout agent public. Il s’appuie pour cela sur les dispositions des articles 3 et 9 de la loi n°2014-015 portant prévention et répression de l’enrichissement illicite, qui mentionnent clairement que les élus nationaux (députés), les forces de défense et de sécurité les ministres et les membres de l’OCLEI sont assujettis à la Loi.
Sur la déclaration des biens, Monsieur Dagno a indiqué que 370 personnes ont fait en 2017, 229 en 2018, 336 en 2019 et seulement 113 en 2020 à la date du 30 novembre. « La faiblesse de la déclaration des biens s’explique par la fronde contre l’Oclei », a-t-il justifié. Il faut dire que l’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) demande l’arrêt des activités de l’Oclei. La centrale historique juge inique la loi portant création la loi n°2014-015 portant prévention et répression de l’enrichissement illicite en ce sens qu’elle ne prenne pas tous les agents de l’Etat en compte.
Pour mémoire, cet atelier d’une journée entre dans le cadre de la journée internationale de lutte contre la Corruption, célébré 9 Décembre. Le Mali, depuis quelques années, en a fait une presqu’une tradition et Oclei est à sa 3eme édition.
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
Oui, vous avez raison, mais il faut se battre sans baissez les bars, car il s’agit d’une hydre à mille têtes qui touche le psy même des hommes et femmes au pouvoir, c’est dommage, nous espérons que cette structure permettrait de déduire très fortement le cas malien qui devient très inquiétant de nos jours. Nous sommes certains que si la situation malienne n’est pas contrôlée à la baisse, aucun projet, aucun programme n’aboutirons à des résultats probants, il faut que tous les maliens soient conscients de ça à temps sinon ce sera le chaos total, très prochainement. La métastase de ce cancer qu’est la corruption est fortement présent dans tous les secteurs formels et informels des systèmes de production du pays et la lutte est très difficile et très complexe, nous sommes dans un engrenage total et c’est comme si nous devons marcher d’ici Madrid à pied, c’est regrettable.
Coulibaly Ke en effet la CORRUPTION est pire que le COVID19, l’Ebola et le SIDA reunis, il faut trouver une solution sinon que la nation Malienne va disparaitre, c’est tout et c’est simple. Nous avons besoin d’un Malien Kura.
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