A peine, la fièvre de l’affaire dite « Ahmed Sow » retombée, qu’un autre scandale pointe, déjà, le bout du nez. Il s’agit, selon nos sources, d’un détournement de la bagatelle de 18 millions d’euros, dont ce Ministre se serait rendu coupable au sein de l’organisme international qui l’employait. Avant d’être bombardé Ministre.
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A en croire nos sources, l’affaire du Centre de Développement de l’Entreprise n’est, à côté de celle -là, qu’un jeu d’enfant.
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Depuis quelques jours, les rumeurs courent, folles et fofolles. Surtout, dans les milieux diplômatiques où, l’on cache, à peine, sa colère. Mais aussi, son exaspération.
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A en croire nos sources, qui ont requis l’anonymat, ce scandale risque, pour la seconde fois consécutive, de mettre notre pays dans une position inconfortable.
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Surtout, sur la scène internationale. De quoi s’agit –il ?
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Haut fonctionnaire, dans une autre vie, dans un organisme international dont nous tairons le nom, ce compatriote –dont nous tairons, aussi, le nom puisqu’aucune preuve ne nous a été, jusque –là, présentée –se serait, à travers plusieurs financements de projets, léché les doigts.
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L’appétit venant en démangeant, il aurait –toujours selon nos sources –plongé son gros pouce dans la soupe. Avant de le lécher.
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L’histoire aurait pû s’arrêter là, si ses ex –collaborateurs n’avaient pas décidé, pour s’en tirer à bon compte, de le dénoncer à travers leurs rapports, adressés à leur supérieur. Ce dernier, qui aurait décidé de faire payer à notre compatriote son « arrogance » -c”est-à-dire son refus de jouer les bénis –oui –oui –aurait ordonné une enquête.
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Mais pour les rares amis de notre compatriote, restés à leur poste, ce que d’aucuns qualifient de scandale n’est, ni plus ni moins, qu’un faisceau de présomptions, brandies par leur patron, pour « casser du nègre ».
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Une mission d’enquête serait attendue, début 2008, dans notre pays, afin de tirer cette affaire au clair. Nous y reviendrons !
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