Le jeudi 20 octobre 2011, les 56 conseillers du Conseil de Cercle de Bougouni ont voté dans sa salle de conférence le budget primitif pour l’exercice 2012, dont le montant s’élève à la somme d’un milliard six cent soixante dix sept millions soixante douze mille neuf quinze francs CFA (1 677 072 915).
Le vendredi 21 octobre 2011, les rideaux sont tombés sur la session budgétaire du Conseil de Cercle de Bougouni qui a réuni pendant deux jours les 56 conseillers émanant des 26 communes de la circonscription dont quatre procurations.
Les travaux de la session ont démarré avec une modeste cérémonie qui a permis au Préfet Moussa Dougoutigui Diarra, nouvellement affecté à Bougouni, assisté du président du Conseil de Cercle, M. Issa Diakité et de ses vice-présidents, de prendre avec les (faire connaissance) le collège des élus. A travers ses mots d’ouverture le Préfet a affirmé la nécessite d’une étroite collaboration de l’autorité administrative et politique pour le développement harmonieux de la localité. Le budget étant un élément indispensable de la planification, doit être soigneusement et minutieusement, analysé avant son adoption par les conseillers qui représentent l’ensemble de la population du Cercle ajouta-t-il.
Il est à noter que le budget primitif de 2012 qui s’élève à la somme de Un milliard six cent soixante dix sept millions soixante douze mille neuf quinze francs CFA (1 677 072 915) est en légères hausse par rapport au budget primitif de 2011 qui s’élève à un milliard quatre cent quarante quatre millions quatre cent soixante huit mille huit cent dix francs CFA (1 444 468 810FCFA).
Le prélèvement sur les recettes ordinaires s’élève à la somme de soixante quatre millions quatre cent soixante huit mille cent quatre vingt quinze francs CFA (64 468 195FCFA), les 25% du budget.
Les recettes d’investissements se portent sur trois éléments : les réserves capitalisées de l’année 2011, le prélèvement sur les fonds propres de Fonctionnement et les réalisations programmées du projet AVAL, dans le cadre l’élaboration des pistes pastorales.
Sur la rubrique dépenses, les investissements concernent le renforcement des fonds d’Etude et de recherche de développement, les aménagements de pistes pastorales et les fonds liés au renforcement des capacités des élus, du personnel et des acteurs des organisations socioprofessionnelles.
Le Conseil de Cercle de Bougouni conformément à la vision et des orientations du Schéma Local d’Aménagement du Territoire (SLAT) de Bougouni, et du programme de développement social, économique et culturel (PDSEC) envisage sur le budget primitif 2012 la croissance des activités économiques en vue d’augmenter les richesses de la Collectivité, la formation professionnelle et la création d’emplois.
Dans cette optique, les activités planifiées s’articulent autour de la création des ressources financières pour le conseil de Cercle, la valorisation de ses produits et biens commerciaux, le renforcement des capacités de ses agents, des conseillers et des membres des organisations socioprofessionnelles du Cercle à travers les formations, la gestion des ressources naturelles et la protection de l’environnement, les études et aménagements des bas-fonds, la promotion de la création d’emploi pour les jeunes, en plus de ses dotations sectorielles dans le cadre des transferts des ressources en matière de l’Education, de la Santé et de l’hydraulique etc.
Le SLAT en question qui est l’outil de référence en matière de planification des activités de développement durable pour toutes les collectivités territoriales et l’Etat a été élaboré par le Conseil de Cercle e partenariat avec Helvetas-Mali, de 2008 à 2010, afin d’éviter les activités de pilotage en vue dans la localité.
Cependant, dans le point des divers, suite à des questions d’éclaircissement les conseillers ont été informés par le président du Conseil de Cercle, que l’usine fruitière de Bougouni dont le Conseil de Cercle est actionnaire à hauteur de 10 millions est déficitaire de plus de quarante millions de nos francs. Ce qui fait que le bureau du conseil se méfie de siéger au sein du conseil d’administration de cette entreprise en faillite.
Par ailleurs, il a été question de veiller à la qualité des produits de l’huilerie indienne installée à Bougouni depuis 2008, notamment l’huile dont la qualité est toujours douteuse pour les consommateurs.
Grâce à ses actes posés et ceux planifiés, le Conseil de Cercle mène des actions de développement durable du Cercle de Bougouni.
Seydou KONE