Moumine Guindo, le président de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite au Mali (OCLEI), affirme, dans son premier rapport, qu’il a transmis 3 dossiers à la justice, sur les 35 dossiers de fonctionnaires qui font objet d’enquêtes. Selon nos recoupements, les mis en cause sont l’ex directeur régional du Budget de Kayes, l’actuel directeur régional du budget de Koulikoro et un agent de l’INPS.
L’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI), créé en 2015 au Mali, vient de produire son premier rapport depuis sa création. Lors d’un point de presse de lancement, son président, Moumine Guindo, magistrat de son état, a affirmé qu’il y a de fortes présomptions d’enrichissements illicites qui pèsent sur 3 fonctionnaires.
Même s’il n’a pas révélé de noms, ce qu’il a avancé fait froid dans le dos, car, dépasse toute décence dans un pays en crise : 3 fonctionnaires qui cumulent des avoirs qui vont dans les 4 milliards de F CFA, soit un fonctionnaire malien, gagnant difficilement 300 000 F CFA, avec 3 enfants et une épouse qui va dans les mariages, les baptêmes et les tontines, et qui, malgré tout, parvient à économiser et investir le milliard F CFA !
Selon les recoupements de Mali Tribune, les présumés agents en cause sont l’ancien directeur du Budget de Kayes, un certain Maïga que Boubou Cissé a relevé récemment (il y a environ deux mois) de ses fonctions. Ses acolytes soupçonnés des mêmes charges d’enrichissement illicites sont l’actuel directeur du Budget de Koulikoro en la personne de Yah Traoré et un agent de l’INPS. Ce dernier aurait du reste déjà rejoint le Canada avec sa famille. Selon nos sources, M. Traoré est nouvellement affecté dans la cité du Meguettant. Il a pris fonction à son nouveau poste entre fin novembre début décembre 2019.
L’enquête porte sur la période 2018-2019. L’OCLEI a mené une étude sur l’enrichissement illicite qui présente les causes de ce fléau au Mali : Des causes institutionnelles, législatives et réglementaires, des causes économiques, socioculturelles et politiques.
Alexis Kalambry
Abdrahamane Dicko
Mieux vaut laisser tomber cette loi qui est fortement sélective et surtout elle divise les maliens Quand l application d une loi pose plus de problèmes que des avantages dans notre société, il est sage de surseoir à la lettre en exécution Il y a lieu de réfléchir dans le sens de son amélioration pour éviter des troubles inutiles À bon entendeur salut
Bonjour
$€L€CTIV€UROPÉ€NN€ ou
$€L€CTIFRANÇAI$
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