Dans le souci de mieux informer l’opinion nationale sur sa mission et le résultat de son travail, le Bureau du Vérificateur Général a accueilli, le mercredi 18 octobre, les hommes de media, pour la présentation de son rapport annuel 2015. Au total, 23 structures ont fait l’objet de contrôle, 16 rapports individuels fournis plus le rapport annuel, toute chose qui a fait ressortir une irrégularité financière de 70,10 milliards de FCFA dont 32,65 milliard de FCFA au titre de la fraude et 37,43 milliards de FCFA au titre de la mauvaise gestion.
Après la présentation et la remise officielle du rapport annuel 2015 au président de la République, le mercredi 12 octobre, c’était au tour des hommes de media de prendre connaissance du rapport annuel 2015 du BVG. Un rapport faisant état d’une irrégularité financière de 70,10 milliards de FCFA dont 32,65 milliards de FCFA au titre de la fraude et 37,43 milliards de FCFA au titre de la mauvaise gestion.
Il est à signaler que le Bureau du Vérificateur Général dans sa mission d’audit de ce rapport annuel 2015 a audité les dossiers de l’exercice 2013, 2014 et 2015 de 23 structures et une Institution de la République, des services de l’Administration centrale y compris des Directions des Finances et du Matériel, des Autorités Administratives Indépendantes, des Organismes personnalisés et des sociétés à participation étatique. Et fournit 16 rapports individuels de vérification.
Cette année l’évènement s’est déroulée en deux phases, une première phase au cours de laquelle les journalistes ont bénéficié d’un atelier d’échange sur comment mieux exploiter les rapports annuels du vérificateur Général, il a été animé par Ismaël Diawara et, en seconde phase à la conférence de presse du Vérificateur Général Amadou Ousmane Touré.
Cet atelier a servi de cadre pour Ismaël Diawara de faire l’historique de l’institution qui a onze ans d’existence. Ainsi les journalistes furent outillés sur la signification de l’institution d’un vérificateur, ses missions, son champ d’action, les rapports de vérification, le rapport annuel et, le contenu d’un rapport.
L’atelier a été suivi de la conférence de presse du Vérificateur Général Amadou Ousmane Touré qui s’est, par la suite, prêté aux questions des journalistes.
Comme mise au point principal sur le rapport annuel, le Végal dira qu’il est sommaire et l’essentiel des informations, les plus détaillées se trouvent dans le rapport individuel car c’est dans ce dernier que sont mentionnés des documents justificatifs des chiffres avancés, et que les réflexions sont en cours sur sa mise en ligne pour plus de crédibilité entre le BVG et les citoyens.
La question à quand une mission du BVG à la présidence de la République ?
Amadou Ousmane Touré dira que la loi créant le BVG lui donne la possibilité d’aller vérifier dans toutes les Institutions civiles et militaires du Mali et le jour que le bureau décidera de vérifier la Direction des Matériels et des Finances de la présidence, il ne doit y avoir aucun problème. D’ailleurs, confiera-t-il, le bureau est présentement en mission de contrôle à la Primature sur la gestion de cette institution du Premier ministre Diango Sissoko à Modibo Keïta,en passant par d’Oumar Tatam Ly et Moussa Mara.
Sur la question si le Bureau de Vérificateur Général est lui-même contrôlé ? le Végal a répondu par l’affirmatif parce qu’il est bénéficiaire d’un crédit de l’Etat. Selon le conférencier le BVG est soumis à deux contrôles, le premier est effectué tous les ans par la section des Comptes de la Cour Suprême du Mali sur sa gestion des fonds et tous les trois ans, un cabinet d’audit est recruté par la Primature sur appel à concurrence dans la zone UEMOA pour venir l’auditer.
Par Jean Joseph Konaté
Se méfier de la presse et surtout de leurs fake-news
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