«La lutte contre, les malversations et d’autres pratiques frauduleuses de gestions des ressources de l’Etat constituent l’axe giratoire du combat que mène le président de la République pour l’avènement d’un Etat régi par la justice et la bonne gouvernance. Un combat dans lequel il invite chaque Malienne et chaque Malien à s’engager avec lui un combat dont l’institution que vous incarnez est l’auréole….Les infractions financières commises par (le ministre de la culture, Bruno Maïga) sont nombreuses et variées. Une mission de vérification et de contrôle organisée par vos soins, pourra en dégager l’étendue te la gravité de manière exhaustive. Nous n’en énumérons ici que les plus symbolique, entre autres, avec leurs référentiels de vérification objectifs…»
C’est ce qu’on peut lire dans une lettre adressée au Vérificateur général le janvier 2014 par «Les Gardiens de la République» (Quartier général-Temple Anti Fraude Bamako/Mali). Ceux-ci reprochent au ministre Bruno Maïga la substitution et l’utilisation fraude de la somme 15 millions de FCfa sur le compte «Opéra du Sahel», peu de temps après la prise de fonction de Nouhoum Diallo en février 2013, en violation de la Convention de production et de financement, convention signée avec la Fondation Prince Claus des Pays-Bas.
Selon eux, il y a eu un détournement des indemnités pour des travaux d’heures supplémentaires effectuées en mai 2012 par certains agents de la Direction des Finances et du Matériel dans le cadre de l’élaboration de l’Avant-projet de Budget 2013, pour un montant de 5.664.808 FCfa.
Dans leur lettre, ils mentionne les déprédations de crédits des chapitres dits d’opérationnalité technique destinés exclusivement et spécifiquement à la valorisation et à la promotion culturelle et artistique pour un montant de 120.936.000FCfa, dilapidé en grande partie pour des achats fractionnés de fourniture, consommables, produits, matériels et mobiliers en violation des règles de la spécialité budgétaire et de la passation des marchés et dans le mépris absolu du principe de gestion axée sur les résultats.
«Les Gardiens de la République» dénoncent aussi l’exécution frauduleuse par clientélisme et le favoritisme, des fonds des chapitres «Fonctionnement lié à l’investissement» des BSL Renforcement Capacité Secteur Culture et Appui à la CPS Secteur Culture et Jeunesse sans mise en concurrence, en violation du Code des Marchés publics et des Délégations de Service public pour un montant de 188.238.000 FCfa.
Ils reprochent également au ministre l’attribution par le «truchement de soumission arrangée» de marchés sur le Budget Spécial d’Investissement pour un montant de 573.304.520 FCfa, à des bénéficiaires pré-désignés qui en réalité sont des crypto-protégé (amis et proches…). De même que la fragmentation par fractionnement des dépenses et indiscipline budgétaire pour un montant de 150.000.000 FCfa. Et bien d’autres infractions gravissimes.
Si ces accusations graves contre le ministre de la culture Bruno Maïga se confirmaient, il risquerait non seulement de perdre son portefeuille ministériel, amis de se retrouver devant la justice malienne. Affaire donc à suivre !
Basile ESSO
Qu’est ce que IBK fout avec ce Bruno ? Ce coureur de petites filles a besoin d’argent pour acheter des Jakarta pour nos soeurs. A cause de Bruno le Mali a perdu 15 millions d’euro destinés à la culture et apporté par ATT après de longues négociations avec l’union européenne. Bruno voulait un appui budgétaire mais les européens ont refusé insistant sur un appui à travers un programme. La culture n’est plus dans le 11ème FED à cause de Bruno. Il faut attendre encore 5 ans. IBK, cherches-toi un autre ministre de la culture
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