Le Bureau du Vérificateur Général vient de remettre deux rapports au Président de la République. Ces rapports, qui portent essentiellement sur les exercices 2013 et 2014, fait ressortir un manque à gagner pour l’Etat de …153 milliards de FCFA.
Comparé au rapport portant sur l’exercice 2011, dans lequel le BVG avait épinglé un «trou» de seulement 10,5 milliards de nos francs, l’on peut dire, sans risque de se tromper, que le phénomène de la corruption a connu, malgré la crise – grâce à la crise même, nous a suggéré une collègue – une progression exponentielle.
Au grand dam de la bonne gouvernance économique et des pauvres populations du Mali. Et pour cause! Avec 153 milliards de FCFA, combien d’écoles, de centres de santé, peut-on construire, combien d’hectares de terres peut-on aménager, combien d’activités génératrices de revenus peut-on financer au profit des femmes rurales, combien d’enfants peut-on sauver d’une mort certaine, à cause de malnutrition? La corrélation est vite faite entre la corruption et le sous-développement.
Certains se plaisent à dire que la corruption existe sous tous les cieux, même aux Etats-Unis, censés être un modèle de bonne gouvernance économique. Oubliant de signaler, au passage, que là-bas c’est un épiphénomène, une exception qui, si elle est avérée, est punie avec la dernière rigueur.
Alors que chez nous, c’est plutôt la règle générale, élevée en mode de gouvernance. C’est sur le terreau de l’impunité que prospère cette Hydre à cent têtes. Tout près de nous, le procès Karim Wade n’a-t-il pas défrayé la chronique? Les Sénégalais ont, au moins, le mérite d’essayer de lutter contre le phénomène.
Au Ghana, où la corruption et l’incivisme étaient aussi prégnants que chez nous, le Capitaine John Jerry Rawlings n’a-t-il pas réduit ces fléaux socioéconomiques à leur plus simple expression, en passant par la manière forte?
Au point que le pays de Kwamé N’krumah est devenu aujourd’hui un modèle envié, en matière de bonne gouvernance économique et de bonne gouvernance tout court.
La crise multidimensionnelle dont nous peinons toujours à sortir a, certes, des causes exogènes et géopolitiques, mais ne pas reconnaître les facteurs endogènes, dont, en particulier, la corruption, équivaudrait à opter pour la politique de l’autruche.
Ce que le BVG n’a pas épinglé, ou plus plutôt ne peut pas épingler, ce sont les «bakchichs» pour le recrutement dans l’armée, l’entrée «payante» dans la Fonction publique, la «petite corruption» chez les fonctionnaires et les policiers, les faux-diplômes et autres Notes Sexuellement Transmissibles, toutes pratiques corruptrices qui fragilisent les fondations mêmes de la Nation.
Là, on peut également faire le lien entre sécurité et corruption. Ce n’est, peut être, pas encore «la République des voleurs et des escrocs» que le vieux Boubacar Kéïta de «La Roue» se plaisait à pourfendre. Mais on n’en est plus très loin.
En définitive, on doit cesser de faire semblant de lutter contre la corruption et la délinquance économique et financière, pour déclarer réellement une guerre sans merci contre ces fléaux.
Contre ces «mercenaires du statu quo», dont l’ambition n’est pas d’amener le Mali à fabriquer des «V8», mais plutôt de s’offrir un «V8» pour épater la galerie, même s’il faut pour cela se servir impunément des deniers publics, c’est-à-dire de la sueur et du sang des contribuables.
Vivement une lutte implacable, mais sans que cela ne tourne à une chasse aux sorcières. Il ne faut pas non plus faire de la lutte contre la corruption une arme fatale d’élimination ou de dissuasion d’adversaires politiques.
Parallèlement à la manière forte, il faut une vaste campagne de sensibilisation et de conscientisation, pour enlever de la tête du citoyen lambda l’idée, sigillée dans son subconscient au fil des années, selon laquelle voler l’Etat, donc le bien public, n’est voler personne.
En réalité, voler l’Etat et le bien public est le plus grand crime qu’un citoyen puisse commettre. Dans cette lutte, l’élite politico-administrative doit jouer un rôle de premier plan, car c’est à elle de montrer la voie et de donner le bon exemple.
En fait, une loi contre l’enrichissement illicite n’a-t-elle pas été votée par l’Assemblée nationale? Depuis, nous attendons de voir venir…
Yaya Sidibé
Les tribunaux islamiques sont des experts en la matiiere.Pourquoi ne pas sous-sous traité les dossiers du Vegal avec eux
comparaison n’est pas raison,le Capitaine John Jerry Rawlings a passé par la méthode forte.
Le mali est un Etat de droit,et de respect des principes humanitaires.
La méthode à la Rawlings ne serait pas supportable par les maliens.
Ce journaleux pose la question de savoir combien d’école et de centre de santé pouvait -on faire avec cette somme?
Il serait plutôt nécessaire d’adresser cette question à ceux qui sont dans nos familles qui sont opérateurs économiques,douaniers,des travailleurs de nos structures financières,des chefs d’entreprise,nos élus locaux,surtout en ce qui concerne la gestion foncière qui engendre une manque à gagner très considérable pour l’Etat.
Alors qui à la malienne, acceptera d’aider le gouvernement dans sa lutte contre la corruption?
Le Ministre de la Justice n’est-il pas au courant que des greffiers à la retraite depuis fin 2013 travaillent et signent encore des document officiels? Quelle illégalité!
cela ne relève pas du ministre de la justice.
Mais ton information est erronée,mon cher.
Il parle du Ghana avec Rawlings. Laissez moi rire. En tout cas Ce n’est pas ce régime de vo leurs et de bon à rien qui peut faire Ça . IBK est au début et à la fin de toute cette corruption. Il ne donne que le mauvais exemple. Vivement qu’il dégage.
veridique,le Ghana et le Mali sont deux peuples différents, différents de leur façon d’accepter le changement.
On a voter ibk pour sa,pour voler vive le pauvre mali, quand tu est nee au mali,tu est devenir voleur,parceque cette fenomel existe les sang de maliens,ces un pays corromput sur toute les domaines.
Si on appliquait la méthode ”Rauwlings John ” au Mali, le président IBk devrait être exécuté demain à l’aube.
Avec l’arrivée de Zoumana Mory Coulibaly le mange- mil de la nation,Le gars qui s’et fait des milliards sur le dos du contribuable avant d’aller a la retraite, le vole sera augmenter
Ce monsieur a été rappeler de sa retraite pour son talent de voleur de l’état il est juste venu pour la construction annoncée d’un nouveau dépôt de pétrole pour le Mali qui coûtera des milliards.
IBK ne cherche pas a sortir le Mali de l’ornière mais cherche seulement a promouvoir sa famille et son clan comme si d’autres maliens n’existent pas
Maliverité,apparemment depuis des mois,tu semble avoir personnellement un problème sérieux avec ZOU;
Nos dirigeants sont pire que les chefs mafieux Sicilienne, kalabrese etc…
PAUVRES PETITS VOLEURS DE DJAKARTA ET DES PETITS FONCTIONNAIRES QUI SE SERVENT A 1 MILLION SEULEMENT, J’AI VRAIMENT PITIE DE VOUS . FAITES COMME EUX NOS DIRIGEANTS. COMME ON DIT AU MALI QUE SI TU NE VOLERA TU ES CONSIDERE COMME UN MAUDIT . VIVE LE MALIBA.
LES REGIMES AU MALIBA SONT ALLES DE MAL EN PIRE, PIRE, PIRE ET PIRE DEPUIS NOTRE INDEPENDANCE.
DE MK A IBK EN PASSANT PAR GMT, ATT’, AOK1, AOK2, ATT1, ATT2, CAHS’,DT: nos 10zaines millions ont commence a disparaitre traquillement pour devenir des 100taines de millions en milliards, 10zaines de milliards en 100taines de milliards. Finalement qui suivra pour montrer la barre encore plus haute a des 1000iers de millisrds et ainsi de suite.
Un pays remplit de par commencement de: rapces transforment en loups et apres en requins ensuite en crocodiles et actuellement en VAMPIRES.
Heee Allah dans un pays de koalas-opposums brides le phenomene n’accroitera en exponentiel…… Continuez a etre des morts vivants les draculas ne feront que regner et continuer a Nous bouffer- Nous regurgiter et Nous bouffer encore, encore et encore et encore… 👿 👿 👿 .
PAUVRES DE NOUS MORTS-VIVANTS.
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