En nommant les membres de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta, fait preuve de bonne volonté politique dans la traque des délinquants financiers qui accablent les fonds et biens publics du Mali.
L’une des préoccupations de toute société est la sauvegarde de la fortune publique, quand on assiste souvent à une augmentation substantielle des biens d’un agent public ou de toute autre personne que celui-ci ne peut justifier au regard de ses revenus mensuels légalement reconnus.
Selon l’article 20 de la convention des Nations-Unies, l’enrichissement illicite se définit comme «une augmentation substantielle du patrimoine d’un agent public que celui-ci ne peut raisonnablement justifier par rapport à des revenues légitimes».
Connu comme phénomène social, ce fait antisocial s’explique par trois raisons fondamentales. Ce sont, notamment, une politique anti-corruption incomplète et la fragilité du système judiciaire, le sentiment d’insécurité personnelle et la perversion des pratiques sociales.
Ce phénomène déséquilibre les comptes et Budgets de l’Etat, bloque la réalisation des projets de l’Etat, crée l’injustice sociale ; car, le revenu national n’est plus équitablement reparti. Bref, il retarde le développement économie des pays. D’où la nécessité pour chaque pays de prendre des mesures adéquates pour son éradication.
A l’instar de certains pays de l’UEMOA, le Rwanda et le Cameroun, les autorités maliennes ont procédé à la création de cet office central pour réprimer tout contrevenant. Ses membres ont été nommés par le Conseil des Ministres du vendredi 10 mars 2017. Cette mise en place de l’Office vient renforcer la Cour des comptes et le Vérificateur Général.
De la nouveauté
En effet, dans notre pays, la Cour des Comptes est limitée dans la mesure où les déclarations de patrimoines ne sont nullement vérifiées une fois que les fonctions de son auteur est à terme. Mais aussi dans la mesure où un simple citoyen ne peut dénoncer tout cas d’enrichissement illicite. Avec la mise en place de cet office, chargé de contrôler, de poursuivre et de sanctionner les contrevenants, les populations peuvent les dénoncer et les faire poursuivre. Des numéros verts seront lancés à cet effet.
Volonté politique manifeste d’IBK
Après l’année 2014, décrétée année de lutte contre la corruption et la délinquance financière, le Président IBK passe à la vitesse supérieure à travers ce décret de nomination. Cela traduit sa volonté de moraliser et d’assainir l’exercice du service public, tel que l’énonce son projet de société le «Mali d’Abord». Désormais, les sanctions civiles ne pourraient plus s’avérer inefficaces et les sanctions administratives insuffisantes. Mais, dissuasives et répréhensibles.
Devoir de la Justice
La volonté politique étant manifeste, la Justice est également attendue dans sa mission régalienne, aux côtés des services du Vérificateur Général et de la Cour des Comptes pour la préservation des deniers publics.
Cette mise en place dédouane IBK de toute responsabilité dans l’impunité qui pourrait advenir si lesdits services n’accomplissent pas leur part de responsabilité.
Cyril ADOHOUN
MOUMOUNI GUINDO A LA TETE DE L’OFFICE CENTRAL DE LUTTE CONTRE L’ENRICHISSEMENT ILLICITE
Ce coup d’accélérateur d’IBK à la bonne gouvernance !
Longtemps réclamée et soutenue par une bonne partie de la société civile, la mise en place d’un Office central de lutte contre l’enrichissement illicite par le président de la République a été positivement accueillie.
Cette mise en place donne un coup d’accélérateur à la gouvernance IBK qui gagne toujours en confiance aux yeux d’une bonne partie de l’opinion nationale et internationale.
Çà y est, le Mali vient de se doter d’un office central de lutte contre l’enrichissement illicite. Ses membres ont été nommés à l’issue du conseil de Ministres extraordinaire tenu le vendredi dernier.
Ils sont neuf (09) membres à faire partie de l’attelage, ave à sa tête, Mounouni Guindo, un magistrat émérite qui s’est fait distingué à chacun de ses passages dans les différentes structures étatiques.
Partout où il a servi, Mounouni a montré le bon exemple. La création de l’office central de lutte contre l’enrichissement illicite réjouit plus d’un Malien et pour deux raisons.
La première dénote de la volonté d’IBK à asseoir une gestion transparente de la chose publique. Cela se passe par la déclaration des biens de certains fonctionnaires lors de leur prise de fonction. Cette étape sera suivie par le contrôle et la surveillance des actions de ces fonctionnaires censés profiter de leur rang social pour s’enrichir de façon illicite sur le dos de l’Etat.
L’office veillera sur leur gestion comme du lait sur le feu.
La seconde raison et non des moindres qui réjouit les citoyens lambda est la nomination de Mounouni Guindo à la tête de cette structure. Car, l’homme est réputé intègre par ceux qui l’ont côtoyé tout au long de sa carrière de Magistrat pour n’avoir pas trainé de vieilles casseroles.
Au ministère de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits de l’Homme où il fut Secrétaire Général, Mounouni a laissé une bonne image d’un bon gestionnaire.
Sa nomination à la tête de l’office est considérée par ceux-là qui le connaissent comme une récompense du mérite et du travail bien fait.
L’indépendance d’actions accordée à cette structure, donnera à Moumouni Guindo les coudées franches pour mener à bien sa mission d’assainissement du fonds public et confortera l’engagement d’IBK à prôner une gestion transparente de la chose publique.
Les 09 membres de l’office ainsi nommés doivent maintenant se mettre au travail pour donner un cachet particulier à la lutte contre l’enrichissement illicite, devenu une gangrène sociale au Mali. Car, au nom des privilèges accordés à eux par le pouvoir en place, des cadres véreux s’adonnaient à cœur joie à cette pratique qui fait saigner le trésor public.
Malgré les grincements de dents venant des citoyens lambda, les intéressés ne s’étaient inquiétés outre mesure.
Aujourd’hui, IBK vient de mettre un puissant garde-fou à cette pratique d’une nouvelle ère par la création de l’office central de lutte contre l’enrichissement illicite.
La fin de la récréation semble sonner par le régime en matière d’enrichissement illicite. L’élément catalyseur s’appelle Office central de lutte contre l’enrichissement illicite.
Bon vent à la nouvelle équipe mise sur orbite sous la houlette de Moumouni Guindo.
Ambaba de Dissongo
Normal il est piloté par Paris … (achat de 50000 lampadaires au prix très parisien de 1000000/pièce, suivit du président français lors de la conférence solaire ce 11 mars !)
ibk est le premier voleur.
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