L’année 2011 est une année particulière au sein du département de la jeunesse et des Sports. Depuis plusieurs mois déjà des missions de contrôle se succèdent et ne se ressemblent pas. Les piètres résultats engrangés dans le domaine du foot ball, et les récentes sorties médiatiques du premier des maliens, le Chef de l’Etat Amadou Toumani TOURE sont –ils à l’origine de ces va- et vient des contrôleurs de l’Etat?
Les critiques présidentielles ont plu sur le département. Tant d’argent dépensé pour rien, zéro résultat. C’est le comble. Les responsables politiques et financiers chargés de la gestion des ressources financières n’ont plus le sommeil depuis six mois.
En effet, à moins d’un mois et demi, soit avant le début du mois béni de carême à la semaine dernière. Deux missions de contrôle ont atterri dans les locaux du ministère de la jeunesse et des sports. Si nos informations recueillies sont précises, il s’agit successivement du Bureau du Vérificateur Général et les Services du Pôle Economique de Bamako. Auparavant, c’est le Contrôle Général des Services Publics qui aurait passé au crible les pièces de dépenses du ministère.
Il faut cependant noter que, a souligné notre interlocuteur, le point commun entre ces différentes missions, est, qu’elles s’intéressent toutes aux dossiers de 2008 à mars 2011. Une période pendant laquelle, les Aigles ont enregistré les scores les plus décevants de notre foot ball, et pendant laquelle période également, des milliards de francs CFA ont été engloutis, notamment, lors les événements de la Coupe d’Afrique des Nations 2008 et 2010. La gestion de l’argent a été décriée sous tous les toits. Le ministre sortant se serait illustré par un mercantilisme jamais connu de lui, par nombre d’admirateurs du foot ball malien.
Pourquoi, un tel acharnement de contrôle dans le département de la jeunesse et des sports ? On veut cuire les carottes de qui ? Ou bien, s’agit-il d’un frein à toute prétention de l’actuel chef du département et camarades venus, de se faire la poche en une année, avant de plier bagages après les élections générales de 2012 ? Au terme desquelles, le gouvernement Kaidama doit démissionner pour laisser place à un nouveau.
Oumar TRAORE, stagiaire