L’on ne cessera jamais de le dire, il faut rétablir l’autorité de l’Etat et mettre fin à l’impunité pour que le Mali rentre de plein pied dans le lot restreint des pays en voie de développement qui bougent. En affirmant, lors de son adresse à la Nation, le 22 septembre 2007, le Général Président Amadou Toumani Touré s’est engagé de faire le kokadjè (laver propre). Même si c’est avec une certaine ambiguïté.
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En tout état de cause, avec l’arrivée de nouvelles têtes et la scission du département de l’Education, les vieux démons semblent se réveiller. Ajoutés à tout cela le rapport du Vérificateur Général et celui de la CASCA, bon nombre de cadres dorment désormais avec un œil. Se sentant certainement proches de la prison, ils ont changé de fusil d’épaule et ont multiplié les réunions nocturnes à huit clos au niveau du département. Il s’agit de pouvoir prouver leur innocence mais chercher les voies et moyens adéquats pour rembourser lesdites sommes. C’est pourquoi, plusieurs cadres dans le sillage financier auront opté pour diverses alternatives. Si certains auraient souligné la vente de biens pour échapper à la prison, d’autres proposeraient des relèvements sur leur salaire pendant un certain temps.
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En attendant qu’il y ait une issue favorable, arrivée avec son DAF et certains membres de son cabinet, il aurait été suggéré à Mme Sidibé Aminata
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Marafa TOURE
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