Dans le cadre de la commémoration de la journée africaine de lutte contre la corruption, célébrée le 11 juillet de chaque année, l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI) a organisé le jeudi 15 juillet une conférence sur la lutte contre l’enrichissement illicite au regard des religions. C’était sous l’égide du Pr Abraham Bengaly, secrétaire général du ministère de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions.
–maliweb.net- L’objectif de cette conférence vise à informer et sensibiliser les agents et les cadres de l’Etat sur la lutte contre l’enrichissement illicite d’un point de vue religieux. Plus spécifiquement, il s’agira de commenter et présenter les écritures saintes sur le phénomène de la corruption, d’échanger sur les valeurs socioreligieuses dans le cadre de la prévention de l’enrichissement illicite et enfin identifier les moyens d’action de prévention de l’enrichissement illicite en recourant aux principes des valeurs sociaux religieuses.
La corruption apparaît selon les religions comme une pratique en contradiction avec les vertus divines et morales. Le Saint Coran et les Hadiths condamnent avec véhémence ceux qui s’adonnent à la corruption sous toutes ses formes, car aucune distinction n’est faite entre le corrupteur et le corrompu. Le châtiment qui leur est réservé a été clairement mentionné dans la sourate « Al ma’ida » (verset 33) allant du pire des supplices au bannissement. C’est parce que la corruption a des conséquences désastreuses sur l’économie et sur les mœurs de la société que l’Islam l’interdit.
De même, deux passages de la Bible montrent que la corruption est en contraste radical avec les exigences de la foi chrétienne. Dans l’Exode 23.8, Dieu donne la prescription suivante au peuple d’Israël : « Tu ne recevras point de présent, car les présents aveuglent ceux qui ont les yeux ouverts et corrompent les paroles des justes ». Il est aussi dit dans Job 15.34 : « La maison de l’impie deviendra stérile et le feu dévorera la tente de l’homme corrompu ».
La corruption et l’enrichissement illicite, des actes pervers interdits et sanctionnés ici et en l’au-delà
L’existence de plusieurs passages des livres saints condamnant avec vigueur les pratiques assimilables à la corruption prouve que le rôle des hommes de culte est inestimable dans la sauvegarde des valeurs sociétales et culturelles qui tranchent avec la corruption. C’est ce qu’a soutenu le président de l’Office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite (OCLEI), Moumouni Guindo, selon qui la présente conférence vise à rappeler les Commandements de Dieu. « Nos érudits des Livres Saints nous enseignent que la corruption et l’enrichissement illicite font partie des actes pervers interdits et sanctionnés ici et en l’au-delà », a-t-il commenté. Avant d’ajouter qu’il est important que ces érudits nous rappellent les paroles divines.
Même son de cloche chez le Pr. Abraham Bengaly, secrétaire général du ministère de la Refondation de l’Etat, chargé des Relations avec les Institutions. A l’en croire, les religions nous aident à améliorer notre relation avec Dieu et nos rapports avec les autres membres de la société y compris dans la gestion des affaires publiques. « Les guides religieux sont présent dans tous les évènements sociaux, heureux ou malheureux. Des dépositaires de la foi, ils sont parfois des confidents de nombreux fidèles », a-t-il expliqué.
Au regard de leur proximité avec les populations, les guides religieux peuvent jouer un rôle déterminant, voir crucial, à travers l’information et la sensibilisation des populations sur l’existence, les causes et les conséquences graves de l’enrichissement illicite. « A travers leurs actions quotidiens, ils peuvent susciter une prise de conscience individuelle et collective au sein de la communauté en matière de prévention de l’enrichissement illicite », a conclu le Pr Abraham Bengaly.
Il faut rappeler pour toutes fins utiles que le 11 juillet a été déclaré journée africaine de lutte contre la corruption par le Conseil exécutif de l’Union Africaine lors de sa 30 session ordinaire à Addis Abeba en janvier 2017. L’institution de cette journée commémore la signature de la Convention africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption intervenue le 11 juillet 203 à Maputo au Mozambique. Le thème de l’édition 2021 est : « Les communautés économiques régionales : Acteurs critiques dans la mise en œuvre de la Convention de l’Union africaine sur la prévention de la lutte contre la corruption ».
Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net
IL est grand temps de mettre fin au contrat de Moumine GUINDO! Il ne peut plus être efficace à ce poste. On ne lui demande qu’appliquer la loi, il nous parle des hadits!!!! Il a oublié que nous sommes dans une République Laïque!!! Si les maliens avaient peur de Dieu, est ce qu’une seule goutte de sang aurait coulé??? Si ceux qui parlent de Dieu en étaient convaincus, est ce qu’ils seraient les plus riches de ce Pays??? La corruption s’est amplifiée avec l’immixtion de la religion dans la gestion des affaires publiques. Je suis musulman croyant et pratiquant, mais je défend la République Laïque et la séparation du Pouvoir de tous les cultes religieux. La laïcité met les lois de la République au dessus des croyances et c’est la condition indispensable à la régulation de la société. Ici l’OCLEI est dans la violation flagrante de la constitution et le Premier Ministre doit demander à M. GUINDO (patron de l’OCLEI) de lui remettre sa démission. La déviance est trop flagrante.
Ce machin que vous appelez OCLEI, n’est pas lui même juste comment voulez vous que cela marche?
l’UNTM a été clair, il faut revoir les textes fondateurs de ce machin.
Son patron doit rendre compte pour avoir divulgué la teneur des rapports à un religieux de la place qui en a fait ses choux gras. Il doit en outre s’expliquer sur le niveau de son traitement à lui dont le décret a été signé par IBK. 0
Le patron doit être poussé à la démission.
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Associer les religieux à une telle démarche, c’est déjà un aveu d’échec. D’ailleurs, c’est cette fausse religiosité qui explique en grande partie tous les problèmes du Mali. Pire que tout, c’est donner raison aux djihadistes qui nous tuent.
Pauvres de nous.
Quand on met la religion dans toutes les sauces qu’on ne s’étonne pas que des idiots de Villageois sans aucune formation viennent nous emmerder avec leur saleté de djihadisme pour une religion dont eux-mêmes ignorent tout le fondement.
Impliquer la religion dans la lutte contre la corruption est un frein dans cette lutte. Les vrais catalyseurs de la corruption sont les religieux eux-mêmes.
La première vraie action serait de mettre fin à tous les dons clandestins sans qu’on puisse retracer l’origine des fonds.
On marche sur la tête dans ce pays
Wallahy, Kénédougou ! Je ne pouvais croire que nous autres nation, nous étions mortelles ! Chaque fois qu’on croit voir le but du tunnel, c’est tarés qu’on appelle au secours. Comment un magistrat du rand de Moumini peut-il faire appel aux premiers prédateurs du pays pour combattre la corruption?
“Au regard de leur proximité avec les populations, les guides religieux peuvent jouer un rôle déterminant, voir crucial, à travers l’information et la sensibilisation des populations sur l’existence, les causes et les conséquences graves de l’enrichissement illicite. « A travers leurs actions quotidiens, ils peuvent susciter une prise de conscience individuelle et collective au sein de la communauté en matière de prévention de l’enrichissement illicite », a conclu le Pr Abraham Bengaly “.
Vous avez botté en touche. Les mosquées et les imams sont justement soutenus par ces gens-là.
Par leurs concours (équipement sinon construction de mosquée, de la maison de l’imam), des donations tellement importantes qu’elles doivent éveiller les soupçons sur leurs origines.
Ils règleront tout ça avec bon dieu pensent nos bons imams.
Non, Monsieur. Au contraire, ceux qui pourrissent le pays. Approchez un d’entre eux et discuter avec lui. Vous saurez qu’ils prétendent tout savoir alors qu’ils ne savent que dalle, qu’eux-même sont à la base de la corruption. Pour preuve, pourquoi se battent-ils à coups de gourdins, de sabre, de machettes et de fusil d’assaut pour obtenir l’imamat d’une mosquée ?
On ne peut pas juger les hommes aujourd’hui avec des lois du 7e siècle arabe-musulman. Parce que tout n’est pas dans le Coran
L’OCLEI nous déçoit à la fin. Je n’y croyais en aucune de vos actions et voilà que vous enfoncez le clou.
Le casier judiciaire et le certificat de nationalité se font délivrer depuis plusieurs décennies sans aucune quittance et rien.
Encore les religieux que l’on sollicite de façon solennelle. Décidemment, le Mali n’est pas prêt de se sortir de cette situation chaotique.
J’ai honte !
Pourquoi demander l’appui des religieux!
Décidément l’administration de notre pays est vraiment tenue par les couilles!
Que viennent faire les religieux dans la lutte contre la corruption?
S’ils ne sont pas capables de travailler et de nous débarrasser de ces foutus corrompus, alors qu’ils dégagent!
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seule la justice peut mettre fin à la corruption, vendre les biens mal acquis pour rembourser l’Etat , très simple que ça.
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