Lutte contre l’impunité, la corruption et la délinquance financière : La Transition a-t-elle jeté l’éponge?

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L’aspiration populaire à une lutte farouche contre les fossoyeurs des fonds publics semble être de courte durée. Car, après les arrestations liées à l’affaire de l’achat des équipements militaires, la traque contre la corruption et la délinquance financière est en léthargie. Ce répit redonne du poil de la bête à de présumés délinquants financiers, désormais assurés d’une immunité les poussant même à narguer les populations assoiffées de justice sociale.

 

Pour de nombreux Maliens, après la sécurité, l’un des grands défis du pouvoir de Transition reste  la lutte contre la corruption et la délinquance financière. C’est aussi et surtout cette problématique qui a fait tomber le régime de feu Ibrahim Boubacar Kéita.

Pour répondre à cette exigence dans le but de bénéficier d’un soutien populaire au sein de la population, en vue de mener à bon port la transition, les auteurs du « coup d’État » n’ont pas douté à confer des dossiers brûlants de détournements de deniers publics à la justice pour montrer leur bonne foi dans la lutte contre ce fléau de la prédation sur les deniers publics.

Ainsi, cette initiative porteuse d’espoir a mis aux arrêts  ceux-là qu’on croyait intouchables. Cela a commencé par Soumeylou Boubèye Maïga, ancien ministre de la Défense et des Anciens combattants, Mme Bouaré Fily Sissoko, ancien ministre de l’Économie et des Finances, Mahamadou Camara, ancien ministre de la Communication, Amadou Thierno Hass Diallo, ministre des affaires religieuses et du culte. De hauts cadres se sont vus inculper dans des dossiers de corruption, même s’ils sont présumés innocents. Il y a par exemple les maires Adama Sangaré du district, Yoro Ouologuem de Kati et des adjoints, Issa Guindo de la commune IV.

Ces différentes arrestations avaient suscité un grand soulagement au sein de l’opinion nationale qui croyait à une série de châtiments. Avec leur inculpation, certains avaient commencé par féliciter les autorités pour cette nouvelle dynamique.

En outre, la publication du rapport en 2021 de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (OCLEI), avait dopé l’espoir du peuple, tant le détournement des fonds publics avait atteint des proportions jamais égalées dans notre pays. Ce rapport relève que des cadres du pays se sont octroyé des salaires faramineux et des avantages et privilèges indus. Mais aujourd’hui, on constate un frein de cette dynamique tendant à mettre fin à l’impunité. Qui a freiné cette lutte pour assainir la gouvernance du pays ?

Il faut quand même rappeler que lors de la  rencontre entre les membres du Conseil supérieur de la magistrature et le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta martelait : «Il n’y a pas d’État fort, sans une justice forte». Plus loin, il dira que: «Des hommes sont prêts à vendre leur nation pour leurs propres intérêts». Qu’à cela ne tienne, la lutte contre la corruption se poursuivra: «Il s’agit de la volonté du peuple on n’a pas d’autres choix que de l’exécuter». Enfin, il a laissé entendre que la lutte contre la corruption sera sans état d’âme et sans esprit de recul. A-t-il alors oublié cette profession de foi ? Qui a ordonné l’abandon des chantiers de lutte contre la corruption et du détournement des deniers publics ? La question reste posée.

Lamine BAGAYOGO

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7 COMMENTAIRES

  1. Yesterday while at library conducting legal research that should aid me when I get to Las Vegas, Nevada plus open ” Hunt would would you you” center I became somewhat disoriented about amount of work I must do unless I reorganize plus set narrow in scope method plus goal. As result I examined maliweb.net by library computer plus found appearance of different format for information being shared. It did not appear to be same as on my personal device but my failure to simultaneously examine both could cause me to be in error.
    Transitional Government have from it’s onset chosen to be slow with management of corruption likely examining what effect their management of corruption will have on governance plus positioning goverment so that corruption issues are not of negative influence on day to day management of government. This could explain what is perceived as failure to maintain pursuit of bringing corrupt politicians to due justice.
    May Malians stay vigilant plus vocal about corruption.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  2. 👥👤LE PEUPLE PEUT SE RWNDRE JUSTICE QUAND UN FONCTIONAIRE DEVIENT UN MILLIARDAIRE! PAS BESOIN DES POUVOIR PUBLIQUES MAIS LA JUSTICE POPULAIRE!👤👥

  3. 😊IL FAUT TOUT D ABORDS CRÉER NOTRE MONNAIE ET QU ELLE NE S APPELLE PAS “FRANC” OU “DINAR”, PUISQUE NOUS NE SOMMES PAS DES PEUPLES FRANCS NI DES PEUPLES DE DINAH! LE NOM DE LA MONNAIE DOIT ETRE ENCRÉ DANS NOS VALEURS ET NOTRE HISTOIRE! FINANCIÈREMENT TRAVAILLONS AVEC LES ASIATIQUES POUR EVITER L ESCLAVAGE OCCIDENTAL ET LE DEBILISME FINAL!😊

    😂IL EST IMPOSSIBLE DE LUTTER CONTRE LA CORRUPTION AVEC UNE MONNAIE CONTROLÉE ET IMPRIMÉE PAR L ENEMI DE NOS TERRES ET DE NOS PEUPLES😂

  4. 😊IL FAUT LA PEINE DE MORT POUR LES VOLEURS DE DENJERS PUBLIQUES ET LINTERDICTION POUR LEURS PROGENITURES D OCCUPER DES FONCTIONS D ETAT SUR TROIS GENERATIONS! SINON, LES REJETONS DE VOLEURS REDEVIENNENT DES VOLEURS ET DES POLITICIENS AUX SOLDES DES VOLEURS RELIGIEUSEMENT-DEMOCRATES-INTERNATIONAUX!😊

  5. Ce qui est certain la cadence est faible et très faible, avec de tel rythme nous n’irons nulle part. Les autorités se comportent comme si elles avaient vu un montre au cours de leurs marches vers cette hydre à mille têtes. Très prochainement nous en saurons plus sans nul doute. Cet agissement de nos plus hautes autorités actuelles n’est pas anodins, il laisse apparaitre beaucoup de non dit.

  6. Ce qui est certain la cadence est faible et très faible, avec de tel rythme nous n’irons nulle part. Les autorités se comportent comme si elles avaient vu un montre au cours de leurs marches vers cette hydre à mille têtes. Très prochainement nous en saurons plus sans nul doute.

  7. We hope President Goita government is not contradicting itself or ” backtracking” on issue of corruption. Human history show when government contradict itself on issue of corruption it open passage to it’s failure. That is not what we need.
    Malians must reduce influence plus power of Political Class. Political Class power plus influence breed nonstop corruption among some members of Political Class. That influence plus power enable corrupt political class members to extort their freedom for having commit corruption plus keep funds in exchange for not encouraging citizens to oppose government at critical moment. Political Class at those moments use well placed lies to create fraudulent evidence that give citizens cause to oppose government. When members of Political Class influence is reduced to that of common citizens or/plus their lies are closely examined plus revealed as lies there is as should be great reduction in possibility of members obtaining influence plus power thereof allowing government to freely act in managing corruption. Members of Political Class having taken part in corruption may be subjected to law plus have their assets seized in amount of corrupt action plus due interest on that amount.
    Where government will now allow corruption betray Malians in time of war. That is as bad as to betray soldiers while they battle on battlefield.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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