Lutte contre la corruption :Les tentatives d’escapade du BVG

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Le Mali est l’un des rares pays de la zone UEMOA à avoir de nombreuses structures de contrôle. Pas un mal en soi si leurs actions se recoupaient ou se complétaient pour le bonheur du peuple. Loin s’en faut car le BVG semble être plus une structure de torture morale avec des chiffres gonflés ou encore des prétendus détournements inexistants. La preuve Sidi Sosso Diarra s’est planqué sur l’Initiative Riz qui fait la fierté aujourd’hui de tout un peuple par sa réussite, la Douane avec des données erronées ou encore la Sotelma sur la TVA avec des chiffres très excessifs.

            L’objectif de ATT d’instaurer le BVG au Mali a suscité beaucoup d’espoirs et autant d’inquiétudes. Aujourd’hui plus que jamais ce bureau crée plus de confusion dans l’esprit du peuple plus qu’il n’en résout en matière de contrôle. d’où depuis bientôt trois éditions le gouvernement du Mali s’insurge contre le rapport. De façon discrétionnaire, il fallait sortir de façon musclée pour dénoncer les tentatives d’escapade du BVG. Ce qui fut fait par des Ministres du Gouvernement Modibo. Auparavant d’autres Institutions comme la CCIM avait donné le ton.

            «Il faut savoir faire preuve de patience. Un homme patient voit venir les choses et au bout de la patience, il y a le miel… Enfin, la patience est la moitié de la foi»  disait feu Me Alioun Blondin Beye. Le Gouvernement Modibo Sidibé a été patient, a beaucoup encaissé. Finalement l’histoire lui donne raison. d’où sa sortie pour dénoncer les balivernes du BVG.

            La lutte contre la corruption n’est point un vain mot. C’est l’engagement d’un Etat responsable à combattre un fléau qui gangrène de nombreuses administrations africaines. Où l’Etat à tendance à perdre de nombreuses ressources de sa croissance. Pour prouver la volonté manifeste des autorités maliennes, il y a eu les états généraux sur la corruption parmi tant d’autres faits prouvant l’engagement du Président ATT et son Premier ministre à combattre le fléau. Si, aujourd’hui dans cette lutte, certains tentent de les salir, étant dans un état de droit, ils sont condamnés à riposter. Alors, nous pensons qu’il n’en vaut pas la peine de polémiquer sur ça. Sauf à chercher la petite bête là où elle ne se trouve pas. Sinon, la preuve c’est que l’Etat a accepté d’être dominé dans le comité de suivi et d’évaluation du plan national d’action de mise en œuvre des recommandations des états généraux sur la corruption. En octroyant deux postes au secteur privé, deux à la société civile sur sept postes. En un mot, il a offert quatre postes à la société civile montrant toute sa volonté d’aller de l’avant dans la lutte contre la corruption.

            Alors, nous pensons qu’après tous ses efforts, tout Etat responsable se doit de réagir par rapport à certains actes tendant à le discréditer vis-à-vis des citoyens et de l’opinion internationale. Sinon, Sidi Sosso lui-même en 2007, sur ses dix missions soit 293 recommandations formulées avait reconnu que 178 ont été réalisées d’où 61%. Il ne s’agit donc pas pour lui de jeter l’anathème sur qui ou quoi que ce soit, chacun doit s’assumer. d’où pour le gouvernement de contester les 112 milliards annoncés par Sidi Sosso de «manque à gagner» en prouvant que ce n’est que 7 milliards «à recouvrer» pour diverses raisons.

            Sinon, il faut reconnaître que l’Initiative Riz du Premier ministre Modibo Sidibé a déjà atteint son objectif. Elle est parvenue à apporter une réponse à la fois structurelle et conjoncturelle à la crise généralisée, à mettre nos populations à l’abri des soubresauts des marchés internationaux. Et ce, depuis la campagne 2008-2009. Que cesse donc les intrigues inutiles !

B. DABO

 

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